Fiche détaillée d'un retour d'expérience (REX)
Contexte et informations techniques
08/01/2021
Procédures
Pilote
Multiaxes
- Parachute
- Radio
- Transpondeur
- de loisir
- un vol local
- Perte de séparation en vol / pénétration d'espaces sans clairance
- Défaillance de communication entre le pilote et le sol (incompréhension, inadaptation des infos transmises...)
- Défaillance du système de bord entraînant une perturbation de la gestion du vol
- Pénétration en zone réglementée
Circonstances et récit
- Violation des règles de l'air
Pendant un vol local d'une durée totale d'environ une heure, avec radio pas très bien fonctionnelle, j'étais à l'écoute du SIV mais sans émettre, avec transpondeur en mode S actif. Je recevais très mal depuis le début, c'est pour cela que j'ai pas osé transmettre... j'avais peur de ne pas comprendre la réponse... puis c'était du 1 sur 5 voir 0 sur 5 par moment.
En évolution avec ma tablette dotée de SDVFR éteinte, car je connaissais à peu près le trajet du vol, j'ai viré à droite par rapport à mes vols habituels, sur une magnifique zone enneigée en la survolant pendant quelque minute, pour revenir à mon trajet habituel et en me pressant par la suite de rentrer car la réception radio était trop mauvaise.
Après l'atterrissage, deux collègues de mon terrain, en vol dans le même secteur, m'ont prévenu que j'avais survolé une zone R et que l'agent du SIV avait essayé de me contacter sans succès pour me prévenir. Après avoir regardé sur la carte avec mes collègues, je me suis effondré, en constatant que effectivement j'avais survolé une zone R, militaire avec possibilité d'exercices de tirs. Un incident aura été enfin ouvert auprès de la DGAC par l'opérateur radio du SIV et malgré mes appels téléphoniques immédiatement après atterrissage à la DRIA et aux militaires en charge de la zone en question. L'opérateur ayant du prévenir les militaires d'arrêter éventuellement les exercices en cours au moment de mon survol et a du faire un rapport. Un agent de surveillance/qualité de la DGAC m'a enfin joint par téléphone et s'est entretenu avec moi assez longuement pour me faire comprendre mon erreur, sans pour cela pouvoir m'assurer qu'il n'y aura pas de suite donnée par les militaires.
En évolution avec ma tablette dotée de SDVFR éteinte, car je connaissais à peu près le trajet du vol, j'ai viré à droite par rapport à mes vols habituels, sur une magnifique zone enneigée en la survolant pendant quelque minute, pour revenir à mon trajet habituel et en me pressant par la suite de rentrer car la réception radio était trop mauvaise.
Après l'atterrissage, deux collègues de mon terrain, en vol dans le même secteur, m'ont prévenu que j'avais survolé une zone R et que l'agent du SIV avait essayé de me contacter sans succès pour me prévenir. Après avoir regardé sur la carte avec mes collègues, je me suis effondré, en constatant que effectivement j'avais survolé une zone R, militaire avec possibilité d'exercices de tirs. Un incident aura été enfin ouvert auprès de la DGAC par l'opérateur radio du SIV et malgré mes appels téléphoniques immédiatement après atterrissage à la DRIA et aux militaires en charge de la zone en question. L'opérateur ayant du prévenir les militaires d'arrêter éventuellement les exercices en cours au moment de mon survol et a du faire un rapport. Un agent de surveillance/qualité de la DGAC m'a enfin joint par téléphone et s'est entretenu avec moi assez longuement pour me faire comprendre mon erreur, sans pour cela pouvoir m'assurer qu'il n'y aura pas de suite donnée par les militaires.
Une bonne préparation entraîne généralement une bonne réalisation d'un vol.
Avoir conscience de commettre une erreur nécessite une réaction immédiate : le cumul d'une mauvaise émission-réception radio et d'une lecture de carte approximative peut avoir de graves conséquences sur le plan réglementaire.
Avoir conscience de commettre une erreur nécessite une réaction immédiate : le cumul d'une mauvaise émission-réception radio et d'une lecture de carte approximative peut avoir de graves conséquences sur le plan réglementaire.
Autre chose j'aurais du mieux préparer mon vol, sans improviser, surtout en absence de lecture de carte.
J'ai appris que:
- même dans des vol locaux où je connais le parcours et en zone G, je contacterais toujours le SIV. Il est là, autant en profiter pour ma propre sécurité et celle des autres. Et oui, mon instructeur m'avait prévenu...!
- Ne jamais se dire je reste en silence radio, j'éteins mon transpondeur (ou je vole sans) et je fais ce que je veux - JAMAIS ...
J'aurais pu vraiment gêner des opération militaires ou pire, ou encore me faire intercepter par un rafale/mirage, en survolant une zone P....
- ( étudié mais pas encore un réflexe chez moi ) si j'ai un doute sur la capacité de réception de ma radio, j'afficherai 7600 au transpondeur et je me presserai d'atterrir dans le terrain le moins contraignant et plus proche.
- faire un connerie est facile, mais par la suite, en subir les conséquences a été très embarrassant, quand on peut encore le raconter !
Bons vols prudents à tous.