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C’est par ces mots que le Premier Ministre, hier, a annoncé la phase 2 du déconfinement. Le communiqué du CNFAS en a immédiatement traduit les conséquences pour nos activités :

 

A partir du 2 juin, tous les vols sont possibles, plus de limite de distance à l’intérieur de la France mais pas de passage des frontières, dans le strict respect des règles sanitaires.

 

Il y aura une dernière phase dans trois semaines pour faire le point et adopter de nouvelles mesures. L’urgence sanitaire laisse désormais la place à l’urgence sociale et économique. Cette crise aura de terribles effets dans la durée. Comme nous l’avions écrit au tout début du confinement, ce serait faire un mauvais choix que de négliger les activités de loisir dans ce contexte. Il y a toute une économie de clubs, de sociétés, de professionnels, de constructeurs, d’évènements qui sont directement impactés. La Fédération de parachutisme évalue ainsi à minima à cinq millions d’euros la perte d’activité pour ses structures.

Concrètement, les aides du Ministère des Transports à l’ensemble des Fédérations aéronautiques est d’environ deux millions d’euros par an. C’est une somme très modeste quand on la rapporte à l’activité aéronautique dans son ensemble. Les Fédérations ont dû compter depuis plusieurs années sur d’autres ressources et la FFPLUM a en particulier un faible taux de dépendance à l’argent public.  Mais une baisse drastique dans un contexte déjà tendu aurait des effets profonds sur la qualité des formations, sur le niveau de sécurité, sur l’accès de nos pratiques aux jeunes dont on sait qu’ils seront durement affectés. C’est même dans ce genre de crise que l’Etat a souvent eu une politique de relance qui pourrait accentuer les transitions nécessaires.

S’agissant de l’image de l’aviation légère dans l’opinion, les pratiques regroupées au sein du CNFAS n’ont pas à rougir : du vol libre, du vol électrique, du thermique léger et moderne qui remplace peu à peu un parc vieillissant, de considérables efforts sur le bruit ; des pratiques largement accessibles et populaires (on pense à la Coupe Icare). C’est souvent le vieillissement des infrastructures (largement délaissées par l’Etat de manière brutale) qui véhicule une image désuète de certaines pratiques mais la modernité de nos lieux d’accueil évolue grâce aux acteurs locaux.

Le Secrétaire d’Etat au transport et pilote de formation Jean Baptiste Djebbari a désigné le député Michaël Nogal  pour proposer un plan de relance de l’aviation. Il serait souhaitable qu’à l’image du nautisme qui a une relation forte de solidarité avec la marine marchande, « l’aviation de plaisance » ne soit pas marginalisée dans certains arbitrages car au moment de parler de l’avenir, c’est très souvent par nos « aviations de loisir » que vient la vocation et se construit le monde de demain.

La mobilisation des fédérations continue pour que la liberté soit toujours plus la règle !

Bon week-end

Bons vols !

 

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

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Et après ?

 

Depuis la précédente lettre d’information, l’environnement règlementaire n’a pas changé. La Fédération encourage donc toujours :

  • Les vols locaux
  • Dans le strict respect des règles sanitaires
  • En excluant pour l’instant les vols découvertes (jusqu’au 2 juin)

Cette position a finalement été adoptée par l’ensemble des Fédérations du Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives (CNFAS). La reprise des vols se passe globalement bien : progressive et raisonnable. Nous déplorons cependant ce matin le premier accident mortel de l’année en ULM, en solo et en vol local. Si chaque accident est un drame, il faut inscrire la sécurité des vols dans la durée et les indicateurs sont favorables depuis deux ans.

Depuis le 11 mai, il y a eu plus de 400 vols REV+ déclarés ! C’est un résultat remarquable pour cette opération exceptionnelle que nous avons mise en place (REV+=60 euros) dans le cadre du dispositif élaboré il y a deux ans avec le soutien de la Direction Générale de l’Aviation Civile et la contribution des assureurs. Nos instructeurs sont plus que jamais au cœur de notre activité.

Les instructeurs, clubs et sociétés ont reçu pour la plupart un jeu de bonnettes micro neuves. Nous réajusterons les quantités si c’est nécessaire et nous envisageons d’autres initiatives pour accompagner cette période complexe.

L’objectif est de permettre pour le 2 juin, si les conditions sanitaires sont favorables, une extension à l’ensemble des vols dans les limites de déplacement telles qu’elles s’imposeront à tous. Cela permettrait de garantir une saison estivale dans des conditions presque « normales ». Les vols découvertes sont à la fois essentiels pour la découverte de notre activité et pour la vie de nos structures. Il s’agit bien sûr du scénario favorable qui sera porté par le CNFAS qui se réunit en visioconférence de manière hebdomadaire depuis trois semaines. 

Concernant les vols de maintenance, nous avons convenu avec les autorités de poursuivre le protocole qui était en place durant le confinement. La FFA est sur la même position que la FFPLUM, attention cependant, notre procédure est légèrement différente (voir). Les conditions devraient être aussi considérablement facilitées après le 2 juin, toujours avec la prudence qu’imposent ces dates bascules qui ont réservé leur lot de surprises et de dissonances depuis plus de deux mois.

Il se peut aussi qu’un nouveau protocole transport soit publié d’ici là ou même après ou jamais… Il va de soi que vous serez prévenus immédiatement. Ne soyez pas inquiets, les Fédérations sont à l’œuvre plus que jamais pour faciliter la pratique de notre passion !

Bons vols

Prenez soin de vous

 

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

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 Réussir la reprise !

Les week-ends et les beaux jours qui s’annoncent marquent la véritable reprise des vols dans un contexte tout à fait particulier. Si l’on veut retrouver une certaine normalité dans les mois qui viennent, il faut la réussir.

Comme nous l’avons annoncé dans le communiqué du mercredi 13 mai, sur un plan juridique, la Fédération et son avocat vous soutiennent, à condition d’entreprendre des vols qui respectent notre lecture du décret du 11 mai, notre éthique de reprise des vols et spécialement :

  • Les dispositions sanitaires
  • Le vol local 
  • En excluant les vols découvertes

Soyez sereins sur ce point. Un protocole concernant l’ensemble des transports paraitra, peut-être, d’ici là mais il faut bien comprendre que c’est un texte de portée très générale dans lequel notre activité est marginale. Il est par ailleurs compréhensible que dans un contexte si incertain, il y ait des retards de publication ou un manque de synchronisation. Cela n’a pas empêché les auto-écoles de réouvrir, ni les trains de rouler. Il ne faut donc blâmer personne et penser à la suite, c’est-à-dire à l’après 2 juin, en étant pragmatique et responsable, en respectant les règles et les seules règles telles qu’elles sont et s’ imposent. Nous le ferons dans une stratégie concertée avec le CNFAS.

Concentrons-nous sur l’essentiel : le « vol plaisir » de tous les pilotes avec nos instructeurs, dirigeants de club et de société. La Fédération vous accompagne avec une prime REV+ augmentée à 60 euros pour une Remise en Vol avec un instructeur. Nous avons produit tout un ensemble de supports pour revenir sur nos fondamentaux de pilotage ou de mécanique. Les structures et les instructeurs vont recevoir des « bonnettes » qui ont été expédiées hier. Nous réajusterons la quantité en fonction de la demande. 

Depuis le confinement toute l’équipe fédérale a communiqué de manière très intense pour défendre et promouvoir au mieux notre activité. Dans cette première phase de reprise nous allons désormais communiquer tous les 15 jours de manière régulière et dès que nécessaire si nous avons une information spéciale.

Portez-vous bien. Prenez du plaisir, nous en avons besoin, dans le strict respect des règles sanitaires, de telle sorte que le comportement de chacun profite à tous.

Plus que jamais, c’est simple ! C’est l’ULM ! 

 

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

 


 

COMMUNIQUÉ FFPLUM - Mercredi 13 mai 2020

Le vol en double pour la sécurité de tous

Vous êtes nombreux... et tellement légitimes à demander à la Fédération si les vols en double sont possibles depuis le 11 mai. La Fédération, avec le CNFAS, soutient que la reprise des vols qui est possible en solo, et souhaitée par tous dans le cadre du déconfinement de manière prudente et raisonnée, doit absolument être possible pour des raisons évidentes de sécurité en double.

Le CNFAS a demandé à la DGAC une clarification sur la stratégie des autorités. Faute de réponse à ce jour et dans l’attente de textes prévus sur les transports, chacun doit prendre ses responsabilités. 

En l’état actuel du droit, le décret 2020-548 du 11 mai 2020 affirme dans l’annexe 1 : « Les masques doivent être portés systématiquement par tous dès lors que les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties. »

Nous considérons donc que les vols en double sont possibles dans le cadre de la remise en vol et la Fédération défendra les licenciés, pilotes, instructeurs, présidents de clubs, gérants de structures qui seraient mis en cause sur ce point dans le strict respect :

  • Des dispositions sanitaires (cf. Disposition)
  • D’un vol local
  • En excluant dans un premier temps les vols découvertes.

Vous avez en pièce jointe l’avis de l’avocat de la Fédération qui s’engage sur ce point. Le Comité Directeur a validé cette démarche. La Fédération a mis en place le dispositif REV + pour accompagner la remise en vol.

Il faut être pragmatique et responsable. Nous privilégions la reprise en double et en droit rien ne l’interdit dans l’attente de dispositions plus larges que nous communiquerons immédiatement dès que nous en disposerons.

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

 

AVIS ET PRISE DE POSITION DE MAÎTRE CONTI À L’ATTENTION DE LA FFPLUM ET DE SES MEMBRES

SUR L’APPLICATION DU DECRET n° 2020-548  DU 11 MAI 2020 ET SPECIALEMENT SUR LA FACULTE LEGALE DE VOL A DEUX PERSONNES A BORD

Il procède du nouveau décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 que l’évidence commande de constater que ses dispositions sont destinées principalement à la majorité de nos concitoyens évoluant avec des moyens de transports par route traditionnels et en transports en commun avec une exception pour la navigation maritime.

Pour autant, il se trouve applicable au domaine aéronautique et nous devons raisonner par rapport à ses dispositions qu’il convient de lire et d’interpréter à la loupe.

Or, la lecture attentive de l’article 1 alinéa 2 du décret permet indiscutablement d’en dégager une règle générale et, parallèlement, une disposition particulière alternative applicable sans discussion possible à toute l’activité aéronautique.

On rappelle le texte de l’article 1 alinéa 2 du décret du 11 mai 2020 :

            « Les rassemblements, réunions, activités, accueils et déplacements ainsi que l’usage des moyens de transports qui ne sont pas interdits en vertu du présent décret       sont organisés en veillant au strict respect de ces mesures. ».

Or, ces « mesures » induisent le respect de la distanciation sociale incluant la distanciation physique d’au moins un mètre entre deux personnes.

Si l’on s’arrête à la seule lecture de ce texte, on doit en conclure que cette mesure est applicable au transport aérien exécuté à bord d’un ULM entre deux personnes, que ce soit un vol de loisir ou professionnel, avec ou sans instructeur et sauf les exceptions visées par l’article 3 (activité professionnelle, et déplacements professionnels, trajets entre résidence et l’établissement scolaire, consultation de santé et soins spécialisés,  motif familial impérieux, présentation aux services de police ou de gendarmerie nationale, convocation émanant d’une juridiction administrative ou de l’autorité judiciaire, missions d’intérêt général).

C’est là une lecture - trop rapide et incomplète - qui a été faite de ce texte par certaines autorités locales.

Il faut dès lors affirmer que cette conclusion est erronée. 

En effet, l’article 1 alinéa 1 du décret du 11 mai 2020 contient indiscutablement une exception alternative à la disposition d’ordre général en visant expressément son annexe 1 qui prime sur la disposition générale.

L’article 1 alinéa 1 impose des mesures de distanciation physique  en tant qu’elles se réfèrent aux dispositions de l’annexe 1 dans ces termes :

            « Afin de ralentir la propagation du virus, les mesures d'hygiène définies en annexe 1 …….. »

Or, l’annexe 1 prévoit expressément que les règles de distanciation physique puissent ne pas être respectées quand elles ne peuvent être garanties, alors que ce texte dispose :

            « […….] Les masques doivent être portés systématiquement par tous dès lors que les règles de distanciation physique ne peuvent être garanties ».

Le non-respect de la distanciation physique, dans certaines hypothèses, a donc été légalement prévu. 

On doit et il faut en conclure que tout vol dont la loi a prescrit sans réserve la remise en œuvre, avec deux personnes à bord (privé/privé, instructeur/privé) vis-à-vis duquel les règles de distanciation ne peuvent être respectées et donc ne peuvent être garanties, peut être engagé induisant alors l’obligation que les deux personnes à bord portent un masque pendant tout le cours du vol.

Cette conclusion ne me paraît pas discutable et induit la faculté pour toute structure et tout propriétaire d’aéronef et notamment d’ULM quelle que soit la classe, de pouvoir engager tout vol avec au moins deux personnes à bord.

Naturellement, les autres dispositions du décret du 11 mai 2020 demeurent applicables en tant, notamment, qu’elles disposent des limitations de déplacement dans le rayon légal de 100 km.

Par voie de conséquence tant la Fédération que l’auteur du présent avis ne peuvent qu’inciter, sans réserve, tous les membres de notre mouvement à engager les vols selon les prescriptions ici évoquées et, bien sûr, dans le respect des autres dispositions légales. Ils seront suivis par leur Fédération en toute circonstance.

Note faite à PARIS, le 13 mai 2020

 

Serge CONTI

Avocat de la FFPLUM

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Précisions sur le déconfinement progressif 

 

Vous avez été un certain nombre dans les départements provisoirement notifiés en rouge à réagir aux recommandations de la Fédération de la dernière lettre d’information. Nous tenons à apporter les précisions suivantes :

  • Tout d’abord, comme nous l’avons indiqué, le cadre juridique n’est toujours pas connu et c’est normalement à partir du 7 mai que l’on connaîtra précisément les conditions qui s’appliquent dans les départements concernés.
  • En droit et en l’état des textes, les choses seront relativement simples à compter du 11 mai : tous les vols de loisir quelle que soit la classe d’ULM, pourront reprendre sans contrainte autre que celle de ne pas s’éloigner de plus de 100 km de son domicile. Aucune attestation de déplacement ne sera nécessaire pour autant que l’on évolue dans ce rayon de 100 km. En l’état, aucune disposition légale n’a traité de la faculté ou de la restriction de pénétration d’une zone verte dans une zone rouge, pour autant que l’on demeure dans un rayon de 100 km de son domicile, le chevauchement n’étant pas traité pour l’heure.

Dans l’attente des précisions règlementaires, la  Fédération  dans une approche raisonnée, responsable est conduite, en l’état, à livrer les recommandations suivantes :

  • Le chevauchement entre les zones ne sera pas conseillé de telle sorte qu’il sera recommandé, en l’état, que chaque pilote n’évolue que dans la zone dans laquelle se situe son domicile,
  • Dans tous les cas, il sera recommandé de mettre en place les dispositions « Covid-19  FFPLUM » induisant des restrictions de vol à deux personnes dans un même espace confiné.

De façon générale, il est bien évident que les prochaines conditions légales s’appliqueront à toutes les pratiques aéronautiques. Ce ne sont pas les Fédérations, mais l’État qui édicte les règles. Comme vous avez pu le constater depuis le début de la crise, les informations sont parfois contradictoires et parcellaires. Il est ainsi très difficile pour nous tous de naviguer dans des injonctions ou des non-dits qui manquent parfois de cohérence et… même de légalité, et qui changent chaque semaine.

Nous tenons aussi à sensibiliser tout le monde sur l’effet psychologique de la date du 11 mai dont il faut relativiser la portée. Tout est encore possible et précaire dans un sens évidemment plus restrictif. Dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, les préfets pourraient disposer de pouvoirs très importants. La contrainte des 100 km, les interdictions explicites de certaines pratiques ou de certains espaces sont toujours d’actualité. Il faut aussi avoir à l’esprit que des petits signaux faibles (accident, manque de civisme, etc.) peuvent avoir un effet très important sur l’ensemble de nos pratiques. Il va falloir accompagner la remise en vol avec beaucoup de prudence.

Dès que nous aurons des informations plus précises (donc normalement le 7 mai au soir) en lien avec les autorités et les membres du Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives, nous communiquerons sur la traduction des nouvelles règles à nos activités. Nous avons donné un cadre général en étant pragmatiques et responsables, en associant l’ensemble du Comité Directeur, notre avocat, le médecin fédéral et les professionnels de santé.

ll peut évoluer et nous l’espérons dans un sens moins restrictif pour les départements en zone rouge.

Pour les départements en zone verte, nous défendons le cadre qui a été exposé mais nous devons rester tous très vigilants.

Nous communiquerons à nouveau jeudi soir ou vendredi matin au plus tard. 

Portez-vous bien !

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

  Samedi 2 mai

 

 


 

Un déconfinement très progressif... 

Les annonces du Premier Ministre devant l’Assemblée Nationale mardi 28 avril permettent de préciser le cadre du déconfinement très progressif à partir du 11 mai. On en retient en particulier :

  • Le maintien du statu quo jusqu’au 11 mai.
  • Une distinction entre les départements verts et les départements rouges qui est actualisée chaque jour et dont nous connaissons la première version depuis jeudi soir (département orange provisoire).
  • La suppression des attestations dérogatoires de déplacement mais une limitation des déplacements au-delà de 100 km hors obligation professionnelle et motif familial impérieux.
  • L’interdiction de pratiquer les sports collectifs, en salle, et sport de contact.
  • L’interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes.

En fonction de ces éléments et sous réserve qu’ils soient modifiés (notamment le 7 mai). La Fédération recommande :

  • Dans les départements verts : vols possibles (mono, biplace, loisir, vol découverte, instruction) essentiellement en local, sans dépasser une distance de 100 km (depuis le domicile sur la base duquel se ferait un éventuel contrôle), sans pénétrer un département rouge.
  • Dans les départements rouges et compte tenu de la tension des secours : pas de vol.
  • Dans tous les cas, les déplacements seront possibles dans les clubs et sociétés affiliés dans le respect strict des consignes sanitaires que nous avons adaptées à notre pratique dans le document « Dispositions FFPLUM - Covid-19 » que vous pouvez afficher dans les locaux.


S’agissant de la validation des réactualisations d’instructeur, nous avons obtenu l’assurance qu’elle serait reportée jusqu’au 31 décembre 2020
. Un premier texte va paraître la semaine prochaine pour les titres de navigant qui ne concernera que les avions et les hélicoptères. Les textes concernant les planeurs et les ULM paraîtront plus tard…

S’agissant des terrains qui sont actuellement fermés, il n’y aucune raison qu’ils le demeurent en zone verte tout au moins à partir du 11 mai.

Nous referons un point très complet vendredi 8 mai comme chaque semaine. Il ne s’agit que d’un premier cadre qui peut évoluer et tout le monde doit avoir conscience de la fragilité de la situation. 

Prenez soin de vous et de vos proches.

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

 

icone pdfDispositions FFPLUM - Covid-19 

Vendredi 1er mai


 

Préparons notre Remise en Vol

 

Nous percevons dans le discours des politiques et scientifiques, une certaine lueur d’espoir vers un déconfinement qui sera, tout le monde est d’accord sur ce point, progressif. Mais comment appréhender ce moment, que tout le monde attend avec impatience ? 

Cette remise en vol, post confinement, constituera une démonstration très claire de la maturité grandissante de notre mouvement, reconnue par les autorités de tutelle, que ce soit le ministère des Transports ou le ministère des Sports. 2020 a fort mal démarré, grèves à répétitions au 1er trimestre, Covid-19 depuis le mois de mars, et de surcroit une météo très défavorable, sur bon nombre de régions qui n’a certainement pas permis le lancement de la saison comme chaque année. Les médias nous inondent de nouvelles déprimantes et le beau temps s’installe sur la France, alors que nous sommes tous confinés à la maison. Mais restons résolument optimistes et positifs !

 

Être optimiste

Screenshot 20190702 164224Cette crise laissera des traces, soyons-en certains, mais regardons le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, restons optimistes !  Travaillons sur des projets positifs, plutôt que rester à se morfondre sur la situation actuelle. Nous devons tous en sortir grandis, encore plus soudés qu’avant. Réfléchissons d’ores et déjà à des rassemblements, des balades que nous pourrions organiser cet été ou à l’automne, même si aujourd’hui notre visibilité est réduite sur le temps, mais comme lorsque nous pilotons : soyons devant l’avion, regardons devant nous. Le ciel finira bien par s’éclaircir. C’est ce que s’attache à faire toute l’équipe de la Fédération, et même si malheureusement nous avons été contraints de reporter un certain nombre de rendez-vous : les championnats régionaux et de France, l’Assemblée Générale, tous les acteurs travaillent à leur repositionnement sur le calendrier de fin d’année.

Depuis deux ans, les statistiques en matière d’accidentologie dans notre pratique s’améliorent, et même si les résultats positifs restent fragiles, cette amélioration est reconnue aujourd’hui par l’ensemble de la communauté aéronautique et les autorités de l’État. C’est le travail de toutes et tous, pilotes, instructeurs, présidents de clubs et de structures à but lucratif, correspondants sécurité des vols, présidents de Comités régionaux et responsables de Pôles.

Cette reprise des vols constitue pour nous tous un énorme challenge en termes de sécurité, et ceci doit être abordé de manière structurée et réfléchie. Rappelons-nous que nous sommes les seuls maîtres de notre règlementation. L’ULM est activité de liberté et nous le revendiquons, mais elle s’appuie sur l’autoresponsabilité de tous ses pratiquants, c’est à ce prix que nous la préserverons.

 

L'opération ReV+

edito 24avrilBon nombre de pilotes n’ont pas ou pas beaucoup volé depuis le début de l’année, c’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place ReV +, pour tous ceux qui souhaitent en bénéficier. La Fédération contribuera pour un montant de 60 € à la participation pour ce vol.
Tous les pilotes de toutes les classes peuvent participer, c’est également ouvert aux instructeurs et d’ailleurs nous leur conseillons également de ne pas hésiter à faire un ReV +.

L’absence d’entraînement, de vol pendant deux mois minimum a réduit notre cercle de compétence, de safety zone, et de surcroît avant de repartir en duo, il faudra élégamment s’assurer que le commandant de bord ait bien fait les 3 décollages et atterrissages dans les 3 mois. Il est certain que nous devrons dans nos clubs et structures respecter les règles de distanciation sociale. Chose qui ne devrait pas être des plus compliquées. Anticipons dès maintenant la fourniture de gel hydro alcoolique, savon, gants et charlottes pour les porteurs de casque en Pendulaire, Autogire et Paramoteur. Engageons nos pilotes et élèves à s’équiper d’un casque radio personnel, qui garantira une hygiène plus élevée pour la bonnette. On trouve des équipements de qualité pour le prix d’une heure de vol maintenant. Le port du masque est à date, laissé à l’appréciation de chacun pour l’instant, mais faisons preuve de bons sens paysan…

 

 

Beaucoup d'entre-nous se posent la question : quand pourrons-nous reprendre les vols et sous quelles conditions ?

Très clairement aujourd’hui, rien n’est défini, nous pourrions estimer que si les auto-écoles repartent, avec certaines mesures imposées, ce devrait être la même chose pour l’aviation légère et de loisir. Nous reviendrons vers vous très prochainement, bien évidemment, dès que nous aurons des infos fiables et précises sur la reprise, ses conditions, et la position de la DGAC sur les reports des dates des qualifications pour les instructeurs et d’agrément de centre de formation.

D’ici là, gardons le moral, le sourire, profitons-en pour réviser notre théorie et rêvons un peu en préparant de belles navigations pour cette reprise des vols.

 

 

jean christophe gibertJean-Christophe Gibert

Responsable Pôle sécurité-formation

 


 

Appel du vol, appel au sport ! 

 

Une fois n’est pas coutume, cet éditorial est consacré à la mission sportive de la Fédération. Le pôle sport de la FFPLUM poursuit son travail de structuration et d’organisation pour accroître sa capacité à répondre à une des missions clés de la fédération : la compétition, et plus largement, le sport aérien.

Nous vivons actuellement des moments difficiles et nos actions fortes pour 2020 sont une à une stoppées par cette pandémie scélérate. Nos compétitions régionales cette année s’annonçaient comme un franc succès. Notre dispositif d’organisation a été payant, un nombre impressionnant de compétitions régionales sont prêtes et dans les starting blocks ! Des compétitions étaient prévues dans 8 régions sur les 13 du territoire français ; c’est du jamais vu et très prometteur pour le futur. 

 

Notre Championnat de France, programmé en juin, est lui aussi, bien entendu, reporté et nous travaillons sur une possibilité au début du mois d’octobre. Sur le plan international, les compétitions sont une à une annulées. Les championnats du monde paramoteur au Brésil ont été les premiers à être reportés en 2021.

Le pôle sport met à profit cette période pour améliorer son fonctionnement et engager de nouveaux projets. Une réunion en visioconférence se tient chaque semaine et un compte rendu à l’issue permet de suivre l’avancée des actions et concrétisations des décisions. 

Tout ceci est un travail d’équipe. Rien ne peut se faire sans la participation et l’adhésion de chacun et un soutien de la gouvernance fédérale. Le mode de travail est participatif, collaboratif, en un mot, c’est de la co-construction.

La politique sportive que déroule le pôle sport sous l’impulsion du Bureau Directeur, axe son action dans différents secteurs pour améliorer l’accessibilité et la promotion de la pratique du sport en ULM dans l’ensemble des classes. Les épreuves de nos rencontres sont simplifiées à la portée de tous les pilotes, c’est une source de perfectionnement pour chacun. Rejoignez-nous, vous ne le regretterez pas !

Le groupe France dans lequel l’équipe de France est sélectionnée pour les compétitions internationales, doit être en constante évolution et intégrer de nouveaux talents. Notre objectif, in fine, est de cultiver l’excellence en paramoteur et revenir en force dans les classes 2, 3 et 4 dites microlights.

Tout ce travail va être nécessaire pour 2021, une année qui promet d’être riche en événements sportifs (sauf autres catastrophes…). Notamment les championnats du monde de slalom paramoteur qui se dérouleront en région parisienne et qui permettront de monter nos activités auprès d’un large public. Nous anticipons d’ores et déjà pour avoir un agenda prévisionnel afin de synchroniser les manifestations aériennes et permettre à chacun de se projeter et d’alimenter son calendrier.  

Bien sportivement,

 

Noël Mazaudier

Responsable du pôle Sport


 

Tout part du sol !

Projet d’acquisition de bases fédérales.

 

Cette période tout à fait particulière nous permet de porter un regard différent sur les choses essentielles. Côté aviation, en étant privés de vols, c’est l’occasion de rappeler que tout part du sol. La France, pionnière de l’aéronautique, a toujours bénéficié d’une très grande qualité d’infrastructures d’aérodromes. La commission patrimoine de la DGAC a publié il y a quelques années un remarquable Atlas des terrains d’aviation, disponible en ligne. Après les phases très dynamiques des pionniers, du Front Populaire puis de la reconstruction, la politique de l’État a pris une toute autre tournure dans les 20 dernières années.

 La cession de terrains par l’État aux collectivités à partir de 2007 a généré de très nombreuses difficultés, fermetures, remises en cause, taxes. Les combats autour du projet, ajournés, de la privatisation d’ADP en sont un exemple récent. La défense des terrains existants semble constituer la seule politique de « développement ». Elle mobilise l’énergie de la Fédération sur des dossiers qui sont toujours très particuliers en se fondant sur deux principes : 

  • Autant que possible mener des actions coordonnées avec les autres pratiques et l’ensemble des usagers (au sein du CNFAS) d’une part. 
  • D’autre part prendre le problème en amont avant que la situation ne se bloque. 

La Fédération a pour cela mis en place un système de ticket juridique avec l’avocat de la Fédération (maître Serge Conti). Prenez contact avec nous. 

Mais à côté des terrains ouverts à la circulation aérienne publique, le mouvement ULM bénéficie de la possibilité de créer des bases ULM qui sont répertoriées sur notre site BASULM.

Le succès de notre mouvement doit beaucoup à la richesse et à la convivialité de ces bases qui ont des statuts de nature très variable : propriété d’un gestionnaire, exploitation par une association en location sur un terrain agricole… Cependant la complexité des règlementations, les problèmes de responsabilité, d’assurance, l’incertitude sur la pérennité du foncier sont des entraves à la création ou au maintien de certaines bases, notamment dans les régions structurées par des grandes métropoles. 

Fortes de ce constat, certaines Fédérations ayant des problématiques communes ont lancé un programme d’acquisition de terrain pour leur pratique, c’est le cas de la Fédération Française de Vol libre, de la Fédération Française de modélisme et de la Fédération Française de moto. Le Comité Directeur a décidé de faire la même chose et nous présenterons des options d’acquisition lors de la prochaine Assemblée Générale sur certains projets en cours, l’objectif bien compris n’étant pas de devenir « capitalistique » mais bien un acteur du développement et de la préservation de nos champs d’aviation dans l’intérêt général. 

En tenant compte de l’expérience des autres Fédérations et en l’adaptant à nos particularismes, les grands principes du projet d’acquisition des bases fédérales sont les suivants :

  • Acquisition par la fédération de terrains selon les modalités les mieux adaptées (achat en pleine propriété, bail emphytéotique, AOT Autorisation d’Occupation Temporaire du domaine public pour une durée maximum de 70 ans…).
  • Acquisition dans les régions où l’accès à la pratique est difficile et avec l’objectif de redonner vie à des territoires et que des parcelles puissent être entretenues et mises en valeur, en contribuant à la sécurité avec des bases utiles aux évacuations sanitaires et à la protection incendie.
  • Gestion confiée à une association affiliée, elle ne paiera pas de loyer mais prendra en charge l’entretien de la base en respectant un cahier des charges précis ; la délégation sera renouvelable tous les trois ans.
  • Il faudra en particulier favoriser la formation, assurer la diversité entre les pratiques, respecter les exigences environnementales et préserver la biodiversité grâce à la valorisation de technologie non polluante, paramoteur électrique, essence sans plomb, infrastructures de hangars photovoltaïques… L’implantation de société affiliée sera possible en lien avec l’association gestionnaire et la Fédération.

Le maillage territorial de notre mouvement est une vraie richesse et nous avons certainement des occasions à transformer en nous intégrant dans les territoires, les bases étant aussi pour les communes des atouts des sports de pleine nature et de l’agrotourisme, s’inscrivant en complémentarité avec les structures d’hébergement et de valorisation des produits locaux. Si vous avez des pistes ou des projets, nous les étudierons en lien avec les Comités Régionaux. 

Contactez-nous : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En attendant n’oubliez pas le kit sécurité des bases ULM. C’est le moment ou jamais de réfléchir à l’avenir. 

 

Restons confinés et responsables.

Prenez soin de vous ! 

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

 


 

Quand nous revolerons ! 

 

Si l’on se fixe sur les tragiques expériences dans le monde de la catastrophe du Covid-19, il est certain que le confinement va durer tout le mois d’avril et vraisembablement une bonne partie du mois de mai. Le déconfinement sera aussi très lent et progressif, par tiroirs, avec des mesures de distanciations sociales dans durée et des stratégies d’accueil du public particulières. 

Depuis le début de cette période de confinement, la Fédération considère qu’aucun vol ne doit être entrepris qu’il s’agisse de loisir ou d’instruction, de clubs ou de sociétés affiliés.

La Fédération Française Aéronautique (FFA) a obtenu des autorités la semaine dernière une attestation de participation à des missions d’intérêt général, dans un souci d’égalité et de cohérence, nous avons obtenu une attestation spécifique à l’ULM. Nous vous invitons à utiliser cet outil juridique avec beaucoup de précautions et de mesures. Il est valable pour les clubs. Nos sociétés affiliées ont déjà la possibilité de telles mesures dans le cadre général du décret du 23 mars 2020. Tout repose sur la responsabilité des présidents de club ou des gérants de société. Pour les propriétaires privés, nous les invitons à se tourner vers des clubs ou des sociétés. Nous insistons sur le fait qu’il n’y a aucune urgence et que tout cela doit rester exceptionnel dans une période où la notion d’intérêt général et le civisme de chacun sont essentiels. Sur un plan purement technique, nos machines peuvent très bien rester immobilisées durant de très longues semaines.  

Dans un souci de clarté dans une période compliquée, nous avons élaboré un Mémento Covid-19 qui sera réactualisé. Vous avez ci-dessous les exemples d’attestation de participation à des missions d’intérêt général de certaines DSAC qui seront complétées au fur et à mesure. Si vous avez un doute sur le cadre de l’application de ce texte, nous vous invitons à contacter la Fédération.

Malgré nos demandes, nous n’avons toujours pas de réponses précises sur les dérogations de titre pour les non-professionnels en aviation générale. Comme l’Agence Européenne et la DGAC ont statué sur les professionnels pour une durée de quatre mois reconductible quatre mois, il serait logique que la dérogation se cale sur le même report a minima. Pas d’inquiétude à court terme donc. Il serait souhaitable dans les semaines à venir tant au niveau des Fédérations Aéronautiques que de la DGAC que l’on privilégie des décisions simples, communes et concertées.

L’objectif principal est de préparer la remise en vol qui aura lieu de manière homéopathique quand le feu vert nous sera donné. Pour encourager l’ensemble des pilotes à retrouver les fondamentaux auprès de nos instructeurs, la Fédération a décidé de porter l’aide d’une Remise en Vol (REV) de 40 euros à 60 euros. L’application a encore été simplifiée. Vous pouvez vous inscrire si ce n’est pas encore le cas. Nous mettrons de gros moyens pour assurer la qualité de cette reprise. 

D’ici là soyons très attentifs en étant collectivement exemplaires. Plus que jamais, les incartades individualistes sur le non-respect des règles auront des effets sur l’ensemble. Il faudra aussi intégrer que l’opinion publique s’acclimate très bien de certains effets positifs sur l’environnement de cette période hors-norme. Nous devrons donc être particulièrement sensibles à cette exigence dans l’utilisation de nos machines qui ont pour eux de nombreux atouts : la légèreté, la modernité de nos motorisations, par rapport à l’aviation classique l’accessibilité et un état d’esprit résolument « fun » venant de la culture du vol libre.

Mais allons-y étape par étape, semaine par semaine. La Fédération poursuit son travail de contact et d’accompagnement de nos structures. Petite précision toujours utile, c’est bien la FFPLUM qui soutient, défend, promeut notre activité même si nos ULM profitent à tous.

Prenez soin de vous et de vos proches ! 

 

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

 

icone pdfMémento Covid-19

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Nord

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Ouest 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Centre-Est 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Nord-Est 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Sud-Est 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Sud-Ouest 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Sud 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Océan Indien 

icone pdfAttestation de participation à une mission d'intérêt général signé par la DSAC Antilles Guyane

 

 


 

Comme si...

 

L’Assemblée Générale de la Fédération aurait dû se tenir ce samedi au siège de la Direction Générale de l’Aviation Civile. Je remercie les personnels de la DGAC et les salariés de notre Fédération qui ont préparé en amont ce moment fort de notre mouvement. Il est bien sûr reporté. Nous prévoyons de tenir l’Assemblée Générale le samedi 29 août en fin d’après-midi à l’occasion du salon ULM de Blois et d’y faire une grande fête à l’issue. Tout cela sous réserve bien sûr de l’évolution de la crise actuelle. 

Les cartes murales, les affiches, supports destinés aux clubs et sociétés affiliées vous seront distribués plus tard. Le siège physique de la Fédération a été mis en sommeil mais n’est pas à l’arrêt. L’équipe et les salariés travaillent au quotidien et à distance sur l’ensemble des chantiers en cours.

Nous ne recevons ni n’envoyons plus de courrier papier pour l’instant. L’ensemble des salariés sont désormais en télétravail. J’ai souhaité que toutes les structures de la Fédération soient contactées par le siège pour faire le point. Ce sera bientôt le cas pour tout le monde. 

Nous connaissons tous dans cette période les possibilités et les limites du travail à distance. Rien ne vaut l’échange et la présence physique, à fortiori pour une Assemblée Générale. J’ai cependant tenu à ce que vous ayez les éléments financiers de la Fédération et je tiens à faire synthétiquement un point d’étape « Comme si » nous commencions une Assemblée Générale autour de trois questions : Quels objectifs ? Quelle équipe ? Quel tempo ?

 

Quels objectifs ? 

Vous avez certainement reçu le dernier exemplaire ULM-Info (disponible ici), dans lequel le programme des travaux 2020 est exposé : 

  • Préparation de la délégation du théorique ULM pour une mise en œuvre début 2021
  • Préparation du Mondial de l’ULM à Blois en 2021
  • Championnat du monde de paramoteur en région parisienne
  • Nouvelle dynamique de la création de l’Agence Nationale du Sport qui va nous permettre de développer avec des moyens plus adaptés notre activité sur l’ensemble du territoire

Ce ne sont là que les priorités du moment qui ne doivent pas faire oublier toutes les actions entreprises depuis trois ans dont vous pouvez trouver un résumé s’agissant de la sécurité et la formation dans l’édito « La sécurité des vols, la formation et la lutte des classes ». Nous avons aussi voulu répondre à certaines interrogations, ou polémiques en espérant répondre arguments pour arguments, actions par actions (« La Fédération roule pour ses licenciés ! »). Toute cette politique a été engagée à partir du programme de « Générations ULM » qui a été réactualisée depuis trois ans devant chaque Assemblée Générale qui ont été des moments de partage constructif. 

Petite nouveauté supplémentaire pour 2020 dont nous avions parlé l’année passée. Nous souhaitons créer des bases ULM fédérales dans les régions où l’accès à la pratique et l’évolution du foncier sont problématiques. À l’image de ce que font les fédérations de moto, de vol libre, de modélisme. Nous en ferons voter le principe lors de notre « véritable » AG. 

Si nous devions résumer en une phrase l’ensemble de ceque nous faisons depuis trois ans, nous pourrions dire que la formidable dynamique du mouvement ULM n’a pas été accompagnée par les moyens humains et financiers qui permettent d’encadrer notre pratique dans la durée, notamment en accompagnant nos instructeurs et nos responsables de structures. C’est ce travail de fond que nous avons entrepris. Sans se comparer aux autres, en développant notre propre voie, en refondant nos relations avec nos principaux partenaires (ministère des Sports, ministère de la Transition Ecologique et DGAC, assurances) en en créant de nouveaux ENAC, et bientôt Marine Nationale (« Les marins du ciel »). 

 

Quelle équipe ? 

Ses objectifs ne peuvent être atteints qu’avec une belle équipe dont je suis très fier. Équipe des salariés, équipe des élus, des supports de tous ceux qui souhaitent s’associer à ses objectifs. Vous trouverez un organigramme actualisé ici. Vous êtes les bienvenus si vous souhaitez vous associer au travail entrepris. Je tiens à ce que l’équipe s’élargisse toujours plus autour des pôles et à ce qu’elle se renouvelle aussi périodiquement. S’il fallait nommer, alors je tiens tout particulièrement à remercier deux jeunes élus du Comité Directeur Julien Tourbez en charge de l’informatique et Océane Guinard qui anime avec Marie-Françoise Vallée Dubus, la super équipe des jeunes aux compétences très variées : élargir et rajeunir en se basant sur l’expérience de ceux qui ont plus d’expérience, voilà l’équation ! 

 

Quel tempo ? 

Pour ceux qui suivent de loin l’activité de la vie des Fédérations, calée sur les Olympiades, nous sommes dans la dernière année d’une mandature de quatre ans. Cette année sera évidemment très particulière mais il faut toujours préparer la suite en ayant la conscience du temps qui passe vite, y compris dans les moments difficiles. Àcourt terme, il nous faudra préparer au mieux la reprise. À long terme, il faudra certainement repenser les grands cadres de fonctionnement de l’aviation traditionnelle. Nous avons pour cela de formidables atouts. 

En 2020, si nous regardons les indicateurs, ils sont bons : augmentation du nombre le licenciés (plus de 500), bonne tendance de la sécurité des vols (à inscrire dans la durée), dynamique financière à l’équilibre dans un contexte de forts investissements. 

Nous communiquerons désormais chaque semaine par le biais de la lettre d’information. 

 

Portez-vous bien ainsi que vos proches ! 

Courage à vous tous. On fera de belles fêtes après. 

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

 

Veuillez trouver un extrait de projet du rapport financier de l’année 2019 en cliquant ici. 

 


 

 Optimistes !

 

Pascal écrit dans les Pensées :

"Quand je m’y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et des périls (…) d’où naissent tant de querelles, de passions, d’entreprises hardies et souvent mauvaises, etc., j’ai dit souvent que tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un homme qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeurer chez soi avec plaisir, n’en sortirait pas pour aller sur la mer ou le siège d’une place."

Pour des pilotes, instructeurs, dirigeants, tournés vers la nature et les sports mécaniques, souvent passionnés de mer et de montagne, engagés dans la vie sociale, animés par le goût de transmettre et celui des projets, c’est donc une véritable révolution mentale que de se retrouver confinés.

La fébrilité des réseaux sociaux, la difficulté du travail à distance, l’exiguïté des cellules familiales, la perte des relais d’existence les plus élémentaires ne facilitent pas les choses. C’est pourtant, plus que jamais, grâce à notre civisme et au soutien des services de secours et de toutes les professions de santé que nous dépasserons cette exceptionnelle crise, qui n’est pas une guerre au sens classique du terme.

Il va donc de soi, même si la communication des autorités peut sembler flottante, que les vols, même à titre purement privé, même au-dessus de chez soi, ne doivent pas être entrepris. La Fédération ne fait pas la règlementation, et ce n’est pas à nous de dire que les vols VFR sont interdits. Un accident mortel, indument associé à un ULM par certains médias (nous avons fait démentir) a mobilisé 28 pompiers. Que dire de plus ? 

Il va également de soi que toutes les butées calendaires, administratives, les examens et réactualisations qui concernent les ULM devront être reportés. Il est vraisemblable que les ordonnances à venir clarifieront ce point qui concerne toutes les administrations. 

Il va également encore de soi, que cette crise affectera profondément les moyens consacrés à des activités sportives et de loisir. Mais ce serait un mauvais choix que de vouloir les sacrifier dès à présent. L’aviation a toujours fait rêver, c’est une expérience sensationnelle. Les jeunes auront besoin plus que jamais d’activités pleines de sens, de sport, de culture, plutôt que de sociabilités virtuelles creuses ou d’espace numérique de travail aseptisé.

Malgré ce bouleversement exceptionnel, il faut rester optimiste, car la science, qui est « sans frontière » (comme l’aviation) viendra à bout de cette pandémie. Il faut être optimiste aussi car notre humanité sortira certainement renforcée de cette douloureuse épreuve.

Il faut donc préparer la sortie de crise. La Fédération reste à votre service, le siège s’est adapté pour travailler normalement. Nous avons mis en place une cellule de suivi COVID-19 qui accompagne les organisateurs d’évènement, les clubs et les sociétés affiliés. Le bureau directeur se réunit chaque semaine (à distance). Les élus et responsables sont à votre écoute. Il va falloir résister dans la durée, c’est un marathon pas un cent mètres. Nous communiquerons chaque semaine par le biais de la lettre d’information.

Toutes les initiatives ou idées qui pourraient aider collectivement seront les bienvenues. Le jeu « perso » n’est pas d’actualité, de même que les problèmes accessoires.

Prenez soin de vos proches et de vous-même.

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

 

 

Report de l'Assemblée Générale de la Fédération Française d'ULM 2020

 

Les circonstances exceptionnelles de la crise du Covid-19 nous obligent et nous permettent - légalement - de reporter l’Assemblée Générale de la Fédération qui était prévue le samedi 28 mars dans les locaux de la DGAC. Nous envisageons de la tenir en septembre et vous informerons dès que possible, en fonction des évolutions de la pandémie, des nouvelles modalités de sa tenue. 

Le rapport moral et le rapport financier seront publiés le 28 mars avec tous les éléments qui devaient documenter cette Assemblée Générale non élective.

Il nous faut relayer et prendre en compte dans la vie de nos clubs et de nos sociétés affiliées, les gestes barrières et les règles d’hygiène qui sont déterminants pour contenir le virus tout en maintenant nos activités normalement autant que possible. 

Notre activité de « plein air » est moins impactée que des pratiques sportives plus confinées ou tournées vers des manifestations grand public avec des enjeux financiers importants. Le secteur aérien est cependant directement touché de manière spectaculaire. Cela aura des effets indirects sur toutes les composantes de l’aéronautique.

Nous devons rester solidaires et unis. C’est le civisme et l’esprit de responsabilité de chacun qui nous permettront de retrouver au plus vite une vie sociale normale.

Bons vols à toutes et à tous.

 

Sébastien Perrot

Président de la Fédération Française d’ULM

 

Retrouvez ci-dessous l'affiche des gestes barrières éditée par le gouvernement :

https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2020/03/coronavirus_gestes_barierre_spf.pdf

coronavirus

 

 


 

 

La sécurité des vols, la formation et la lutte des classes.

Réponse à l’édito de Vol Moteur novembre 2019

Dans l’Éditorial du mois de novembre « Six classes d’ULM hétéroclites, notre talon d’Achille », Vol Moteur demande que la Fédération publie les statistiques des accidents par classe pour avoir une analyse plus fine. Il en fait même une condition pour montrer que la Fédération a une politique active de sécurité des vols. On ne peut pas répondre à un éditorial par un éditorial. Cela suppose donc une explication plus complète qui lève toute forme d’ambiguïté.

Analyse quantitative, analyse qualitative

Tout d’abord et depuis 2015 (date où le BEA investigue à nouveau sur les accidents ULM après une interruption de 2009 à 2014), les accidents mortels classe par classe, et même modèle par modèle sont connus. Le tableau est ci-dessous :

Classe ULM

Nombre d’accidents mortels en 2019

Paramoteur (classe 1)

2

Pendulaire (classe 2)

 

Multiaxes (classe 3)

10

Autogire (classe 4)

1

Aérostat (classe 5)

 

Hélico ULM (classe 6)

2

Que peut-on conclure de ces chiffres ? On peut tout conclure et rien si à côté de cette approche quantitative, nous n’avons pas une approche qualitative. En terme d’analyse par classe, aucune année ne se ressemble et il est donc difficile d’en tirer quelque conclusion. Depuis mars 2017 (début de la mandature), nous avons très sensiblement changé notre approche. La Fédération ne peut pas travailler seule et nous avons des réunions très régulières et des contacts permanents avec le BEA, la DGAC, et dans une autre perspective, quoique complémentaire, avec le GTA et nos assureurs.

Nous avons ainsi décidé ne plus dénombrer le nombre de décès mais d’accidents mortels. Qu’un accident fasse une ou deux victimes, cela a évidemment un impact humain considérable, sur le plan de l’assurance aussi, mais peu sur le plan de l’analyse. Nous avons également porté une attention plus importante au ratio entre accidents graves et mortels. La limite est très liée aux aléas (feu au sol, protection passive, retard des secours…). La tristement fameuse saison 2015 doit ainsi être relativisée quand on la rapporte aux accidents graves des années précédentes. Il faut aussi rappeler que la Fédération prend en compte tous les accidents, licenciés ou pas. Cela peut sembler étrange à dire mais d’autres fédérations ne comptent que « leurs victimes ». Nous avons également souhaité isoler le cas des accidents qui ont lieu sur des machines identifiées en France, avec des pilotes qui ont des brevets français mais qui volent toute l’année à l’étranger hors cadre fédéral. La Fédération n’a aucun impact sur ces pilotes. Voilà pour les choix méthodologiques.

 

Dénombrement et statistiques

Revenons-en à l’analyse par classe. Il va de soi qu’il faut rapporter ces chiffres, qui jouent d’ailleurs sur des faibles grandeurs à l’ensemble du parc des machines. Et aussi étrange que cela puisse paraître, ce n’est pas simple. Il y a principalement deux canaux pour connaître le parc. Celui de la DGAC avec les cartes de validité, celui de la Fédération par le biais de la souscription des licences. Pour des raisons historiques, la Fédération a créé un système d’assurance (la fameuse RC Pilote) qui n’est pas attachée à la machine mais au pilote. C’est uniquement en renseignant les pratiques (première, seconde, etc.) que nous pouvions connaître le type de classe. J’ai toujours regretté ce système totalement biaisé. Et il faut savoir que les statistiques qui ont été publiées durant des années ne tenaient compte que de la première pratique, outre qu’il ne s’agit que d’un simple sondage, la notion de première pratique avait tendance à favoriser un type de classe par rapport à un autre. C’est entre autres face au caractère très sommaire des informations recueillies, mais aussi à cause des difficultés du système peu réactif et onéreux, que nous avons décidé de changer de logiciel de saisie de licence en passant de GOAL (orange) au système EXALTO. La transition n’a pas été sans heurts, elle s’est faite pour la saison 2018. Le nouveau système permet de recueillir des informations objectives (brevets, machine). Si on fait la synthèse des informations dont nous disposons, il y a fin décembre 2019, 15 400 licenciés, 30 % des licenciés ne sont pas assurés en RC machine. Cela peut correspondre soit à des élèves, soit à des licenciés qui sont assurés ailleurs. Il faut en effet soigneusement séparer la licence de l’assurance.

On peut se licencier pour d’autres raisons que l’assurance, même si l’assurance fédérale est une bonne raison de se licencier (voir « Pourquoi se licencier ? »). 8 100 machines sont assurées. Sur ce parc, on a 27 % de paramoteurs, 17 % de pendulaires, 47 % de multiaxes, 8 % d’autogires. En extrapolant, on peut considérer que le parc des machines est d’environ 10 500 machines. Côté DGAC, les chiffres sont un peu différents, le parc est beaucoup plus important (environ 16 000 machines) avec une répartition à peu près identique (plus de paramoteurs cependant) mais le maintien de la carte de validité ne suppose pas que toutes les machines volent.

Pourcentage machines par classe en 2019 DGAC et FFPLUM :

Source DGAC : nombre d’ULM dont la CI est valide à la date du 14 octobre 2019.
Source FFPLUM : ULM assurés via le programme fédéral et déclarés par leurs propriétaires au 05/11/2019.

 

 

Paramoteur

Pendulaire

Multiaxe

Autogire

Aérostat

Hélico ULM

Total

DGAC

6827

2175

6257

869

24

152

16304

FFPLUM

2215

1403

3847

597

10

90

8162

Nous avons donc un gros travail à faire pour affiner les données. La Fédération a décidé d’engager une étude en 2020 pour avoir une connaissance plus fine du parc des machines. Cette étude portera sur différents aspects, type de modèle, coût moyen neuf, occasion, etc. L’aspect sécurité des vols n’est cependant pas décisif sous cet angle. Car que sait-on de manière robuste ? Le pourcentage par classe des machines est en gros celui évoqué. Pour compenser l’absence de comparaison avec l’aviation traditionnelle, la Fédération a depuis plusieurs années demandé aux licenciés le nombre d’heures estimé par an. La moyenne est d’environ une quarantaine d’heures mais cette méthode a aussi ses failles. Elle reste sur un système déclaratif, pas toujours renseigné correctement, ne dépendant que des licenciés et dans une comparaison avec le monde de l’aviation certifiée qui a ses limites. Il en ressort néanmoins que les pilotes ULM, qui sont largement des propriétaires, volent naturellement plus.

Le temps long de l’analyse

Au final que peut-on conclure de ces éléments ? Tout d’abord le nombre d’accidents mortels (qui rappelons-le, joue sur des faibles grandeurs) est largement proportionnel au parc des machines. Il faut y intégrer le nombre d’accidents graves pour avoir une perspective cohérente. Peut-on dire qu’une classe est plus dangereuse qu’une autre ? Si on prend le paramoteur par exemple, il est significatif qu’il y a en moyenne deux accidents mortels mais un nombre important d’accidents graves qui sont significativement pris en compte au niveau de l’assurance. Si on regarde d’ailleurs du côté du vol libre, qui ne dépend pas de la tutelle du ministère des Transports, on constate une vingtaine d’accidents mortels par an pour environ 140 accidents graves, ce qui est important si on le rapporte au nombre d’heures par exemple. L’histoire de l’ULM s’est construite avec cette diversité des classes (dès l’origine), même si le paramoteur et l’autogire se sont greffés plus tardivement. Cette histoire est cohérente et les classes ont toujours été solidaires dans la prise en compte du risque global. En établissant une statistique par classe, on ne montre rien de véritablement significatif. On prendra soin de laisser de côté la création de la récente classe 6 qui fera l’objet d’une évaluation en prenant le recul nécessaire. Pour mettre cependant de la clarté sur ce sujet sensible, la Fédération a obtenu (septembre 2019) que la DGAC avec le BEA et l’aide de la Fédération produise une étude sur « 20 ans de sécurité des vols en ULM ». Nous formons l’hypothèse, à affiner, que l’augmentation très significative du parc des machines sur 20 ans n’a pas entraîné une hausse proportionnelle du nombre d’accidents graves et mortels. On peut même remarquer une baisse tendancielle de leur nombre. Le préjugé récurrent sur l’ULM est souvent lié à une dangerosité qui serait spécifique. Cette idée est très largement fausse. Il est aussi peut-être temps de cesser de comparer notre activité aux autres (avion, vol libre). Nous avons suffisamment de recul pour évaluer notre part de risque. Il est nécessaire après 40 ans d’activité et un environnement règlementaire bien établi (1998, 2018) de nous prendre pleinement en charge. C’est ce que nous avons entrepris. Assez parlé de chiffres, parlons des actions concrètes.

Typologie des accidents et actions de la Fédération

Avec l’aide du BEA et de la DGAC, nous avons entrepris d’établir une typologie qualitative de la sécurité des vols chaque année. La principale caractéristique de notre activité c’est la diversité des machines, ce que souligne justement l’éditorial de Vol Moteur, ce qui suggère de fait que la typologie par classe n’a pas grand intérêt car à l’intérieur de chacune d’elles, on a des machines très disparates. Contrairement à l’aviation traditionnelle qui est marquée par une certaine monotypie. Cette diversité, c’est notre richesse (une règlementation qui permet l’innovation) mais c’est aussi une faiblesse. L’autre caractéristique, c’est aussi la diversité des structures, petits clubs, grands clubs de propriétaires, clubs avec ou sans instructeur, sociétés qui représentent 30 % des 1 200 structures. Il n’y pas de club ULM typique. Nous avons par ailleurs 1 100 instructeurs affiliés à la Fédération,  ce qui est relativement peu pour le nombre de machines. Il faut donc tout faire pour animer cette communauté sans jouer sur le paramètre règlementaire, ou le moins possible. C’est ce que nous avons formulé en disant « augmenter la culture sécurité sans modifier le cadre règlementaire ».

Remise en Vol (REV)

Ce constat a conduit à monter le dispositif Remise En Vol (REV) (avril 2018). Le principe consiste à favoriser par une aide au financement du vol un pilote d’un instructeur dans un cadre qui est parfaitement volontaire. Ce dispositif qui était réservé aux seuls propriétaires au début a été étendu à l’ensemble des pilotes (janvier 2019). Nous prévoyons de simplifier l’interface de l’application (mars 2020). En 2018 : 180 inscrits sur REV, en 2019 : 600 dans toutes les classes ! Si chaque instructeur faisait un REV, nous en aurions déjà 1 000. C’est un dispositif qui a pris et qui monte progressivement en puissance en remettant l’instructeur au centre de notre pratique.

Partenariat ENAC

Nous avons par ailleurs décidé de réunir chaque année (juin 2018, juin 2019), l’ensemble des centres de formation d’instructeur affilié (qui constituent 95 % des centres) pour échanger sur les pratiques. C’est notamment par ce biais que nous avons mis en place le partenariat avec l’ENAC. Le constat était en effet que nous avions besoin d’un cadre d’homogénéisation de nos pratiques sans pour autant retomber dans une logique d’un Centre National ULM, qui a eu ses mérites et ses limites, sans tomber non plus dans l’obligation règlementaire. Nous avons notamment découvert à cette occasion combien le soutien matériel à nos instructeurs étaient notoirement faible par rapport à l’aviation traditionnelle, pour des raisons historiques qu’il ne faut pas renier mais qui ont, elles aussi, atteint leurs limites. La plupart des formations ou des réactualisations sont en effet prises en charge pour les instructeurs avion ou planeur. Nous avons obtenu (mars 2019) que nos formateurs d’instructeur ou nos instructeurs stagiaires qui le souhaitent puissent bénéficier de la semaine psychopédagogique dispensée par l’ENAC sur son site de Muret. La plupart des formateurs y ont déjà participé avec un retour unanimement positif. Le mélange de population d’instructeurs venant d’horizons totalement différents enrichit l’expérience et nous avons autant à apprendre de l’ENAC que l’ENAC a à apprendre de l’ULM. Qu’un instructeur stagiaire paramotoriste puisse communiquer sur sa pratique avec un commandant de bord d’une compagnie nationale, c’est intéressant pour les deux. Ce partenariat monte lui aussi en puissance et il permet de faire bénéficier à tous les instructeurs de cette expérience partagée dans le cadre des réactualisations.

Soutien matériel aux instructeurs

S’agissant de l’accompagnement matériel concret des instructeurs, nous avons obtenu de nos assureurs (janvier 2019) la création d’une RC utilisateur spéciale instructeur avec une prime parfois baissée de 100 euros avec une couverture identique. Certaines régions (exemple AURA) ont mis en place une aide annuelle aux instructeurs et nous proposerons à l’Agence Nationale du Sport, qui vient d’être mise en place (novembre 2019), de nous accompagner pour généraliser ce dispositif. Nous avons aussi travaillé sur l’équivalence de diplôme entre le brevet d’instructeur et le monde sportif. C’est un sujet en cours et complexe, qui permet de mieux accompagner le parcours professionnel. Nous avons par ailleurs aidé ponctuellement des demandes qui étaient faites, portées par des motivations précises. À ce titre, la Fédération est ouverte et joignable. En deux ans, l’organisation salariale de la Fédération a été profondément remaniée, et vous avez désormais tous les jours des réponses sur les instructeurs, les structures, la règlementation, l’assurance, le juridique, la communication. Pour favoriser au niveau local les rencontres et les échanges, nous avons mis en place (janvier 2018) des forums d’instructeurs, auxquels se joignent souvent les présidents de clubs. La Fédération aide les régions à hauteur de 500 euros les Comités régionaux pour monter ces réunions. Les sujets et les difficultés sont abordés sans tabou. Les cas spécifiques donnent toujours lieu à une réponse spécifique. Du côté du mouvement sportif, l’audit de l’inspection générale des sports (septembre 2018) que nous avions demandé a permis d’identifier une nouvelle approche, en étendant la notion de sport à d’autres aspects, dont la formation. Dans un contexte de fermeture de poste, nous avons obtenu (août 2019) la création d’un poste de CTN sur le périmètre du sport, de la sécurité des vols et de la formation. Ce poste sera normalement pourvu en début d’année et nous souhaitons mettre en place un monitorat fédéral à l’image de ce qui se fait dans la plongée ou le parachutisme par exemple pour permettre, sous la responsabilité de l’instructeur, d’étoffer l’offre de formation. Pour permettre aussi à ceux qui ont le projet de devenir instructeur de rentrer dans un processus intermédiaire. Car au fond et c’est tout le sens de notre nouvelle approche, la question de la sécurité des vols est évidemment liée à la question de la formation.

La délégation du théorique ULM

D’une certaine manière, le sujet de la formation a été abordé à l’envers, car on a commencé à réformer la formation d’instructeur sans poser la question de la réforme de la formation des pilotes. La réforme avait été entreprise dans une certaine confusion et dans un temps anormalement long avant notre mandature (mars 2017), ses effets réels se sont fait sentir avec la réactualisation (janvier 2019) et nous faisons notre possible pour faciliter les choses tout en accompagnant les exigences nouvelles qui constituent de bonnes pratiques. Mais l’effet véritable concerne en fait la formation des pilotes. C’est un sujet compliqué qui a demandé de nombreux échanges pour arriver à quelque chose de simple. La Fédération fera passer le théorique ULM dans certaines de ses structures (environ une cinquantaine dans un premier temps) à l’horizon du début de 2021. L’examen actuel souffrait de quelques défauts qui n’étaient pas propices à une bonne entrée en matière dans notre pratique. La DGAC a donc accepté d’accompagner la Fédération sur ce projet. Cela suppose de modifier l’arrêté de 2000 sur le théorique ULM. Un nouvel arrêté avec une pédagogie modernisée, simplifiée, commune dans sa partie théorique et spécifique par classe devrait paraître printemps 2020. L’application examen nécessaire pour tester le dispositif est déjà opérationnelle (printemps 2019). Ce sera certainement dans la durée le changement le plus significatif de notre Fédération. Toute une équipe très motivée d’instructeurs s’est associée à ce projet en lien avec la DGAC. C’est un énorme travail et il portera ses fruits. À terme, nous souhaitons (mars 2021) pouvoir proposer un nouveau manuel fédéral de référence avec du e-learning en parallèle. En anticipation de ce nouvel environnement, la Fédération a déjà produit deux saisons (2018, 2019) de tutoriels sécurité-formation, dont un spécialement destiné au grand public (« L’ULM est-il dangereux ? »).

Moyens humains et matériels

À toutes ces actions nouvelles depuis deux ans, il faudrait ajouter l’animation du réseau des correspondants sécurité des vols en région (réunion nationale janvier 2018, mars 2019), les présentations « ULM » par classe faites au BEA pour les enquêteurs premières interventions (en moyenne deux sessions de 40 personnes par an), les interventions du même type auprès de la GTA (au niveau national mars 2020), les expérimentations et évaluation sur des domaines techniques avec le BEA (carburateur ou investigations sur des problèmes spécifiques), la réédition prochaine du Mémo Sécurité, les informations mensuelles, ULM-Info, etc. Si on ne prend en compte que l’opération REV, le partenariat ENAC, les réunions sécurité et la préparation du théorique ULM, on est en moyenne sur un effort financier supplémentaire de 100 000 euros en 2018 et en 2019. Le financement se fait en partie par des aides (Convention REV, Convention ENAC), par la mise en place du statut de Mandataire Intermédiaire d’Assurance (janvier 2018) et par la part fédérale des licences.

 

Vol moteur et la lutte des classes

Certains se diront peut-être que tout cela, c’est des mots, du discours, de « l’enfumage ». C’est en fait le compte rendu d’actions très concrètes qui demandent des heures d’échanges, de réunions, de montage d’actions apparemment simples. Il y a plein de monde, des partenaires, des équipes sécurité-formation pleines de projets, des instructeurs convaincus, des responsables de structures. Pendant très longtemps dans notre milieu, on a bien aimé les « éditos », les prises de position, pour et surtout « contre ». C’est souvent très réducteur avec au final un très grand immobilisme. Penser que la publication des accidents par classe d’ULM va révolutionner le niveau global de sécurité est tout de même assez loin de la réalité des actions possibles si on a pris soin de comprendre ce qui est véritablement fait. Mais là où le sujet n’est pas vraiment innocent, c’est que cette revendication a souvent été faite par ceux qui réclamaient qu’une classe soit séparée des autres,  ou qui souhaitaient établir que certaines classes sont plus dangereuses que d’autres.

Là il faut tout de même parler un peu de l’évolution de Vol Moteur, qui est un compagnon historique de la Fédération depuis le début. Cependant depuis une dizaine d’années, la ligne éditoriale de Vol Moteur est traversée par deux tendances, le Canal-R, comme René favorable à la séparation du paramoteur du reste des ULM. Ce n’est pas dit comme ça mais c’est en pratique le souhait véritable. D’une libération complète des machines en dessous de 120 kg réputées plus sûres. On invoque soit la complexité administrative de l’aviation devenue plus lourde qui fait « crever » la pratique, soit le théorique ULM que ne peuvent pas passer des Français devenus analphabètes. Je caricature tout juste. Il y a certainement des choses à faire, comme la délégation du théorique ULM et d’autres (nous en reparlerons) pour simplifier l’accès à la pratique mais cela n’est pas lié à l’argument de la sécurité des vols.

De l’autre il y a le canal-W, comme Willy, qui abonde Vol Moteur de machines modernes trois-axes lourdes et sophistiquées dans une approche ULM-avion qui a échoué règlementairement depuis deux ans. Partout où en Europe on a joué la séparation du mouvement ULM entre les paramoteurs, les pendulaires, les autogires, d’un côté et les ULM multiaxes de l’autre, partout la dynamique de croissance s’est affaiblie. Les problèmes de sécurité, de formation, de terrains, d’espace aérien, de développement sont transversaux et supposent la solidarité de nos pratiques qui ont toujours été à mi-chemin du monde certifié et du vol libre. C’est dans cet espace entre transport et sport que l’écosystème ULM a pris son essor et c’est dans cet espace que nous sommes les mieux armés pour répondre au défi de demain (voir le dernier édito d’ULM Info sur « les crises »). C’est une erreur de séparer dans le Mondial de l’Aviation les paramoteurs du reste, c’est une erreur de ne plus les accueillir à Blois. Bien sûr on peut ne pas être d’accord mais il faut voir les intérêts de chacun. En l’occurrence, la sécurité des vols n’a rien à voir avec cette « lutte des classes » qui a toujours traversé notre histoire. Il faut aussi se demander pourquoi les machines se sont renchéries, mais alors comment expliquer l’évolution de nos voitures entre 1980 et aujourd’hui ? Pourquoi rouler en SUV en ville ? Ne sent-on pas que la simplicité est de fait notre meilleur atout, ce n’est pas une affaire de règlementation mais de mentalité.

La politique Fédération est fidèle à ce maintien des classes entre elles et cette dynamique est cohérente. Peut-être que certains auront aussi mieux compris en nous lisant l’intérêt de se licencier pour soutenir ces choix et leur mise en œuvre, pas seulement pour défendre mais pour promouvoir. Car quels que soient leurs mérites, ce ne sont pas les syndicats, les fédérations « européennes », les courtiers rachetés par d’autres courtiers, ni même les éditeurs de magazines qui portent l’intérêt général. C’est la Fédération, la maison commune, toutes classes !

Voilà un bilan sur la formation et la sécurité à mi-mandat. Toutes les aides sont les bienvenues, il y a encore du travail !

Bons vols

sebastien perrot

Sébastien PERROT

Président de la Fédération Française d'ULM

Janvier 2020

 

 

Jean-Christophe Gibert

Jean-Christophe Gibert

Responsable Commission Formation

 

 


La Fédération roule pour ses licenciés !

Réponse à l’édito d’ULMaG « Pour qui roule la Fédération ? »
https://www.ulmag.fr/index.php?lire=edito/edito_aff.php

Cher Miguel,

Dans ton édito du mois de novembre, tu interpelles le lecteur en te demandant « pour qui roule la Fédération ? ». Tu rends compte de la réunion de l’association des « Vieux Deb’s » qui a eu lieu au mois de novembre, sur le thème « Où va la Fédération ? ». Cette réunion a réuni environ vingt personnes dont cinq personnes de la Fédération et non pas deux (deux élus du Comité directeur, un DTN, deux représentants des Comités régionaux). Elle a donné lieu à un compte-rendu largement partial de l’association dont tu relaies les éléments de langage. Peut-être est-il temps de rétablir un peu les choses ?

ULM-avions et règlementation

Dans les sujets abordés pêle-mêle, tu parles de la nouvelle règlementation de juillet 2018. Je ne souhaite pas revenir de manière allusive sur un sujet aussi compliqué qui a fait couler beaucoup d’encre, mais je mets au défi quiconque de montrer que cette règlementation porte atteinte à nos libertés ou pénalise une pratique. En faisant le tour de l’environnement règlementaire européen, on réalise à quel point nous avons de la chance d’avoir préservé et favorisé ce cadre. Nous avons réussi en deux ans à pérenniser notre règlementation. L’élection de la France à la tête de l’EMF est le signe de cette nouvelle influence. Que cela plaise ou non, cette règlementation est très largement acceptée, pragmatique et préserve l’essentiel. Elle pourra encore évoluer en allant vers plus de simplification.

Sur la tendance « ULM-avions », il faut d’abord reconnaître qu’elle ne date pas de juillet. Les couvertures de magazines et les dernières années du salon ULM de Blois ne sont pas représentatives des machines présentes dans nos hangars. Nous avons 30 % de paramoteurs qui nourrissent toutes les pratiques, un marché de l’occasion dynamique, et des machines neuves qui restent accessibles si on le souhaite, le marché dépend à la fois  des clients et de ce qu’on leur montre. La leçon de notre expérience européenne montre que partout où on a divisé les classes, la dynamique est négative. Là encore on ne peut pas en trois lignes développer cette remarque. Mais je suis confiant sur le fait qu’ULMaG prendra aussi ses informations auprès de la Fédération, a fortiori quand elle est mise en cause. Les avis de chacun seront éclairés et contradictoires.

Sur la sécurité des vols, on verra la tendance dans la durée mais nos principes sont simples : pas de fatalité, pas de règlementation supplémentaire. Évitons les raccourcis et les «Y’a ka fau kon » du bar de l’escadrille. L’équation « ULM-avions » = « nouvelle règlementation »  = « accidents » est inexacte. A contrario comment expliquer qu’il y avait parfois plus de 30 morts par an il y a 20 ans ? S’il y a un sujet qui demande du recul, la tête froide et un travail collégial, c’est bien celui-là. S'il y a un sujet qui a mobilisé de l’énergie et des moyens depuis deux ans, c’est celui-ci. Un exemple : Remise en Vol (REV) en 2018 : 180 vols, REV en 2019 : 600. La DGAC a accepté d’entreprendre (avec le BEA et avec nous) une étude sur « 20 ans de sécurité ULM ». Personne n’a la science infuse. Nos tendances récentes sont bonnes et ce n’est pas que le hasard. On en reparlera, mais sans raccourci.

Le médical

S’agissant du médical, je crois qu’ULMaG a parfaitement compris la politique fédérale. La visite de non contre-indication à la première prise de licence est déjà ancienne et bien acceptée. La mise en place du QM Sport début 2019 a dérouté certains de manière légitime. Mais ceux qui ont compris la philosophie de ce questionnaire ont saisi que non seulement il ne portait pas atteinte à nos libertés mais qu’il était aussi intelligemment fait. Il permet de manière cohérente de nous protéger de la visite médicale aéronautique. Si nous n’avions pas cette approche du ministère des Sports, il y a longtemps que notre système aurait changé, y compris d’ailleurs pour ceux qui plastronnent en dehors du cadre fédéral et qui n’ont jamais rien fait pour préserver nos libertés. Là encore regardons en Europe ce qui s’est passé.

C’est une erreur d’associer le ministère des Sports à la seule compétition. La formation, la santé, le développement de la pratique et des terrains sont des enjeux essentiels. Le sujet est délicat et il a demandé beaucoup de travail collectif depuis deux ans. Cela permet de construire une relation forte dans le cadre de la refonte du mouvement sportif. Pour tenir compte des remarques de certains sur le questionnaire, nous avons simplifié au maximum l’attestation lors de la prise de licence pour saison à venir. Depuis un an, un ulmiste passionné compagnon fidèle de notre histoire commune est très actif sur ce sujet. Malgré des heures d’explication, il n’est pas convaincu et très éruptif sur la toile. C’est ainsi. Il n’a jamais mis en cause en revanche la qualité du travail que nous faisons depuis deux ans.

La radio

Dans l’édito, ULMaG fait aussi référence à la « soumission » de la Fédération à l’autorité, notamment. C’est bien d’être aussi nuancé. Mais c’est tout faux. L’édito du mois d’octobre fait référence au texte radio paru au mois de juillet. Ce texte est une totale erreur de casting, totalement imprévu, y compris par la majorité des services de la DGAC. Le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire, pas de préparation en amont, plein d’incohérences dans l’application. La Fédération l’a dit. Que fait-elle ? Nous attendons les textes du nouveau théorique ULM pour le début du printemps 2020 qui redéfiniront par les bases des compétences radio. Le texte paru s’inscrivait dans la démarche d’accès des ULM aux terrains contrôles, sujets anciens qui a fini par se perdre dans le temps. Entre-temps, il suffit de contacter la Fédération en cas de situation choquante, bancale ou incompréhensible. C’est un peu grossier et facile de parler de soumission. Le monde n’est heureusement pas aussi binaire. Il faut écouter, comprendre, négocier, proposer, rendre compte. Cela demande du temps, parfois des conflits violents, mais toujours du respect. Ce n’est donc pas un rapport de domination qui structure les relations avec la DGAC mais de partenariat lucide. Ne pas voir aussi la chance que nous avons en Europe d’avoir une telle administration, c’est un aveuglement d’enfants gâtés. Aveuglement historique car c’est bien la DGAC qui a rendu possible l’ULM depuis l’origine.

Le manque de démocratie

ULMaG évoque l’éloignement du Comité directeur par rapport aux Comités régionaux. C’est très drôle. Nous avons décidé il y a deux ans d’associer étroitement les Comités régionaux à la gouvernance de la Fédération à travers notamment un grand Comité directeur commun à côté des réunions classiques de Comités régionaux et des Comités directeurs ainsi que des réunions de bureau mensuelles qui n’existaient pas dans les temps précédents. Le dernier grand comité a eu lieu il y a quinze jours, unanimement apprécié de tous par la qualité des travaux et les choix effectués.

Il y a en effet un président de Comité régional, qui passe son temps à savonner notre travail dans un style bien à lui, c’est un docteur ès zizanie. Je suis confiant dans la durée, plus personne ne l’écoute. La toile est son exutoire.

Certains parlent de la démocratie à tour de bras mais au moment de compter, il y n’a plus personne ! ll ne suffit pas de se mousser le créateur derrière un écran ou de parler fort devant la moitié d’un autocar, en disant certains clubs « ici ou là », ou « de plus en plus » pour modifier la réalité des choses, en prenant une rigole pour un tsunami. Les élections sont régulières, les rapports moraux sont votés à plus de 90 %, les nombreuses structures présentes posent des questions et nous répondons. Certains se présentent. D’autres sont élus. Sur les 20 élus du Comité directeur, il y a 6 femmes et 2 élus de moins de trente ans. Toute cette année 2019, il y a eu de nombreuses réunions instructeurs, dirigeants de club, comités. Où sont les divisions ? Ça débat, ça discute mais les échos sont largement positifs, ou alors c’est vraiment « Tintin chez les Soviets » dans plein de coins de France avec une écrasante majorité de licenciés endormie par la parole fédérale narcotique.

Ce serait pas mal aussi de changer la vieille rengaine démagogique sur la base et le sommet, le pays réel et le pays légal, la France d’en bas et celle d’en haut. On veut bien sacrifier son temps et son énergie sur plein de sujets mais nous n’aurions pas autant de soutien et une telle dynamique si nous n’étions qu’une équipe de « traîtres » arrogants et prétentieux. J’ai pour principe de pas faire d’attaque personnelle mais d’essayer de rassembler des équipes autour de projets largement partagés. Cela s’appelle Fédérer. Cela demande pas mal d’énergie. Je n’aime pas la gouvernance à la testostérone, ni les polémiques stériles qui ne mènent nulle part.

On a le droit de ne pas être d’accord bien sûr mais il faut s’imposer quelques petites règles simples : ne pas mettre en cause sans s’informer auprès des principaux intéressés ; ne pas tomber dans la facilité parfois blessante ; accepter les règles de la vie démocratique qui s’appliquent aux fédérations.

J’apprécie ULMaG depuis longtemps et si je prends le temps de répondre, c’est que j’y suis attaché à une époque où la presse aéronautique évolue beaucoup, où les réseaux sociaux accordent plus d’importance à la vidéo d’un chat qui tombe dans une piscine qu’à l’écoute de principes simples largement partagés, de manière publique et respectueux de la différence.

L’air du temps aime l’information facile, les biais de confirmation où l’on n’écoute que ceux qui pensent déjà comme vous. En titrant « Pour qui roule la Fédération ? », on sous-entend que nous serions vendus, mais à qui ? à la DGAC ? C’est mal connaître nos relations. À l’argent ? On a le droit de rire. À l’avion ? Parlez-en librement au président de la FFA, qui est aussi un ami, mais avec qui nous avons des relations franches. À qui encore pourrions-nous être vendus ? La CIA ? Le grand capital ? Les Illuminati ? Le soupçon paranoïde stimule toujours l’imaginaire, il est rare qu’il fasse avancer les choses. En revanche quand on connaît un peu les tenants et les aboutissants de notre mouvement, certaines postures ne manquent pas d’ironie.

Évitons aussi les grosses ficelles sur le « canal historique » gardien du temple. L’expression devrait faire réfléchir, pour ceux qui ont le sens de l’histoire. L’histoire de l’ULM appartient à tout le monde. C’est un peu dommage de capter cet héritage dans une approche sectaire en tapant sur la Fédération tout en faisant un mausolée à Dominique Méreuze : les traîtres et l’âge d’or, les vrais et les faux, western de série B avec ses censeurs et ses têtes de Turc. Le scénario est parfois baroque quand on connaît le passé des acteurs. Si nous avions laissé conduire la Fédération après la mort de Dominique par certains qui ne roulaient que pour eux-mêmes, on serait en warning sur le bord de la départementale ! Et puis si nous étions si coupés du monde, pourquoi 5 responsables seraient venus à une réunion de 15 personnes ?

Voilà cher Miguel, une saine mise au point et je sais par ailleurs que sur plein de sujets tu es en phase avec nous : Blois en 2021, la délégation du théorique ULM, les championnats du monde de paramoteur en région parisienne, la politique sécurité-formation, etc. et que nous avons plein de choses à faire ensemble chacun dans son rôle.  Je sais aussi que tu n’es pas de ceux à mettre en cause les personnes mais ton aura et ton professionnalisme nourrissent parfois des débats et des invectives moins nuancés. Le problème n’est pas d’être d’accord mais de s’écouter en amont plutôt que de lancer des anathèmes en aval. Il était nécessaire de rééquilibrer un peu les choses pour ne pas laisser dire n’importe quoi gratuitement.

Depuis deux ans il y toute une équipe très investie, constituée d’élus, de supports, de salariés, de comités au service des licenciés. Il y a des clubs, des organismes à but lucratif, des partenaires actifs soutiens, de simples pilotes, généralement contents de la politique menée. Dès que nous identifions un problème, nous essayons de le résoudre ou d’en tenir compte, il y a aussi plein de projets et un profond renouvellement des équipes. C’est je crois cela qu’une très large majorité de licenciés apprécie. On peut améliorer plein de choses mais dénigrer systématiquement, c’est du vol au second régime.

Je ne ferai pas de ping-pong sur les réseaux sociaux, je préfère mobiliser à construire.

Pour qui roule la Fédération ? Pour ses licenciés ! Début décembre, ils sont 15 360.

Bonnes fêtes.

Sébastien PERROT

Président de la Fédération Française d'ULM qui roule pour ses licenciés

décembre 2019


La France prend la présidence de la Fédération Européenne d'ULM (EMF)

Lors de son assemblée générale annuelle à Varsovie, l’EMF (European Microlight Federation) a élu Louis Collardeau, par ailleurs 1er vice-président de la Fédération Française d’ULM, comme président. La situation a considérablement évolué depuis trois ans alors que, dans des discussions réglementaires confuses, la France était largement minoritaire. 

logo Emf exeCette élection ne doit pas être interprétée comme le succès de la France mais d’une vision largement partagée. Il est désormais bien établi que l’EMF fédère les mouvements aéronautiques européens qui ont choisi de rester en dehors du spectre de l’Agence Européenne dans le cadre d’une réglementation nationale. En cherchant une réglementation ULM unifiée au niveau européen, on ne fait qu’égaliser par le haut, en pénalisant la pratique et les constructeurs. On court le risque d’être rattrapé par une réglementation dépendant directement de l’Agence.

La priorité de l’EMF à présent est de faciliter les accords bilatéraux, comme ce fut toujours le cas depuis le début de l’aventure des micro-light. Il faut aussi encourager la mutualisation des bonnes pratiques tant sur le plan de la sécurité des vols que de la formation en facilitant la vie des pilotes européens. Nous souhaiterions aussi organiser un « Erasmus Micro-light » pour montrer que notre aviation de loisir légère et accessible est la voie de l’avenir. Nous souhaiterions également donner au salon ULM de Blois à partir de 2021 une dimension plus européenne. 

Moins de débats réglementaires avec des billards à 18 bandes, plus de pratique en respectant nos différences mais en favorisant ce que nous avons de meilleur. La prochaine conférence générale de l’EMF aura lieu à Paris en octobre 2020.

Fondée en  2004 notamment sous l’impulsion de Dominique Méreuze, l’EMF représente  aujourd’hui plus de 60 000 pilotes d’ULM dans 23 pays européens. En octobre 2015, Rieteke Van Luijt  avait succédé à Dominique à la présidence de l’EMF. Au cours de ces 4 dernières années, l’essentiel de l’activité de l’EMF a été concentré sur l’évolution de la règlementation ULM qui s’est achevée en 2018 par la nouvelle  annexe 1 du règlement européen 2018/1139 laissant l’initiative à chaque pays de définir sa règlementation ULM. Un grand merci à  Rieteke d’avoir conduit l’EMF pendant ces 4 années riches en débats et parfois de rebondissements règlementaires surprenants de l’Union Européenne. Le nouveau bureau de l’EMF constitué le 12/10/2019 est composé  de 5 membres (sur la photo de gauche à droite) : Dariusz Cymerys (Pologne) secrétaire général, Jan Fridrich (Tchèquie) vice-président, Louis Collardeau (France) président,  Rieteke van Luijt (Pays-Bas) trésorière et Hans Havager (Danemark) vice-président.   

EMF Board 2019 10 12

 

Bons vols !

ffplum logoLa Fédération Française d'ULM

 

 

 

 


Publication de la Nouvelle Réglementation ULM !

 

La nouvelle réglementation ULM vient de paraître au Journal Officiel :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038705197&dateTexte=&categorieLien=id

La Fédération a conçu un support qui synthétise l’ensemble des informations importantes. Il vient de paraître dans ULM-Info et il est disponible ci-dessous au format pdf en Français et en Anglais.

 

Nouvelle Règlementation ULM en pdf
New Microlight reglementation in pdf

 

Le siège est mobilisé pour répondre à vos questions.

 

Bons vols !

 

ffplum logoLa Fédération Française d'ULM

 

 

 

 

 


 

La Fête des Sports Aériens s'est déroulée du 11 au 19 mai !

 

Pour la seconde année consécutive, le Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives (CNFAS) a coordoné la Fête de Sports Aériens. L’objectif est de promouvoir auprès du grand public toutes les formes du vol : avion, planeur, vol libre, ballon, hélicoptère, parachutisme, modélisme, construction amateur et bien entendu ULM en montrant concrètement que le rêve du vol est accessible. 

Canva FSA

La semaine a été accompagnée d’une campagne télévisée qu’assure la FFA (avion) depuis de nombreuses années. Une carte interactive a été mise en place sur le site du CNFAS (www.cnfas.fr), elle permet à toutes les structures de s’inscrire et de matérialiser leur présence à travers des événements très variés, de la simple journée porte ouverte avec des baptêmes à des manifestations de plus grande importance. Chacun fait ce qu’il entend mais avec des outils communs et une caisse de résonance médiatique plus importante que d’habitude.

Avec nos 1 000 structures et 800 terrains, la Fédération a un maillage territorial exceptionnel. L’ULM est une aviation innovante, variée et accessible mais souvent trop méconnue ou mal perçue. Nous produisons des films qui chaque mois permettent de mieux informer le grand public.  En 2019, nous avons par ailleurs rendu la première licence gratuite pour les moins de 25 ans et pour les femmes. Tout est donc en place pour faire la Fête ! Retrouvez-nous, participez à cette édition. Nous la reconduirons chaque année.

Malgré la météo, pas toujours au rendez-vous durant cette semaine, nous remercions l'ensemble des clubs et comités régionaux qui ont contribué à l'organisation de la semaine ! 

Bons vols en toute sécurité

 

sebastien perrot

Sébastien PERROT

Président de la Fédération Française d'ULM

Avril - Mai 2019

 


Une aviation sportive et de loisir... accessible !

 

          On a souvent la vision d’une aviation traditionnelle vieillissante (moyenne d’âge toutes activités environ 50 ans) et de moins en moins accessible. Cette impression est en partie fondée mais elle masque une réalité plus complexe. À la Fédération, nous avons en moyenne 800 jeunes de moins de 25 ans (pilotes ou élèves) depuis une dizaine d’années alors même que le nombre de licenciés a sensiblement augmenté. 

          Cela suppose tout de même un renouvellement permanent, et nous avons beaucoup de jeunes compétiteurs, de jeunes sur le Tour ULM, dans nos clubs, ou au sein de la dynamique Commission jeune que certains ont pu voir à Blois autour du Mini-Explorer par exemple. La difficulté est que les médias traditionnels changent et qu’il faut profondément renouveler notre manière de faire découvrir une activité souvent méconnue du grand public ou traversée de préjugés.

          Pour autant, il y a une forte demande et le succès incroyable du BIA (presque 14 000 candidats en 2018, soit trois fois plus en 10 ans), prouve que les jeunes ont un désir de voler. C’est principalement dans ce vivier que nous devons promouvoir l’ULM. Le film que nous avons réalisé « Le BIA, les jeunes, et les aides de la FFPLUM » permet de comprendre dans ces grandes lignes le BIA et la politique d’aide de la Fédération. Les inscriptions pour la session 2019 du BIA ont commencé hier et durent jusque fin février (www.monbia.fr). Le programme du BIA permet à nos jeunes pilotes brevetés ou élèves de le passer soit dans un partenariat structure ULM/établissement scolaire, soit même en candidats libres.  

          Mais il n’y a pas que le brevet qui est accessible, l’accès à la propriété l’est aussi. Le dernier article paru dans ULM-Info « Débutants, réalisez votre rêve ! » montre que nos ULM permettent, avec de bonnes occasions, d’accéder au plaisir de posséder sa propre machine et pas simplement pour les moins de 25 ans. Pour faciliter encore cette passerelle, nous allons mettre en place « un passeport ULM » dans le cadre des Comités Régionaux qui permettra aux jeunes titulaires du BIA de découvrir au moins trois de nos six classes. C’est la diversité qui fait notre richesse et on peut avoir le coup de foudre pour un type de vol (pendulaire, autogire, paramoteur…), encore faut-il créer des occasions de rencontre et de découverte qui sortent des canaux habituels. Pour aider encore ce passage, nous avons décidé d’offrir la première licence aux moins de 25 ans et les tarifs de l’assurance en RC par exemple pour un paramoteur sont particulièrement compétitifs.

          Les outils sont donc en place et c’est à nous tous de faire cette démarche d’ouverture et de rencontre. Pour les familles ou les jeunes qui sont en région parisienne, il y a ce week-end le Salon des Formations et Métiers Aéronautiques au Musée de l’air et de l’espace (https://www.museeairespace.fr/actualites/salon-des-formations-et-metiers-aeronautiques-2019/). La Fédération y sera présente à travers le stand du CNFAS pour le BIA. Un jeune breveté en ULM paraît bien loin des filières professionnalisantes habituelles qui sont souvent liées au monde certifié, pourtant les écoles sont de plus en plus sensibles à ce genre de profil, du BIA à l’aviation de loisir car ce qui compte de plus en plus, ce ne sont pas les titres et les diplômes mais ce que l’on appelle le « savoir être ». Or un jeune qui s’engage avec passion dans le domaine de l’ULM porte des valeurs : le sens des responsabilités et de la liberté, la maîtrise du risque et le désir du vol qui vont bien au-delà de notre seule pratique.

          Merci à toute l’équipe de la Commission jeune pour le travail effectué pour partager notre passion, à nous tous de relayer !

          Bons vols en toute sécurité !

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

février 2019

 


Ensemble, préparons 2019 !

          Notre activité est principalement saisonnière. Pour la Fédération, préparer l’année 2019 demande de l’anticipation. Nous avons donné la priorité en 2018 au triptyque Règlementation-Sécurité-Formation. Les objectifs sont clairs, certains sont en partie atteints et le calendrier se déploie de manière soutenue avec à l’horizon 2020 la délégation du théorique ULM et l’organisation des championnats du monde de paramoteur.

          Pour 2019, nous avons souhaité revenir aux fondamentaux : la licence. Pourquoi et comment se licencier ? Qu’apporte la Fédération aux pilotes, à la vie des structures, de manière concrète et au-delà des grands enjeux couramment identifiés ? Comment promouvoir notre pratique dans un cadre qui ne la dévoie pas ?

          En parallèle mais séparément, nous avons souhaité redéfinir notre offre d’assurance, avec des produits qui offrent toujours plus de garanties pour des prix optimisés. La Fédération s’est associée au sein de l’UFEGA avec d’autres Fédérations pour obtenir des assurances spécifiques. L’assurance proposée par la Fédération est faite par des pilotes pour les pilotes.

          C’est donc depuis plus d’un an que nous travaillons sur ces deux sujets. Concrètement cela signifie côté licence :

> Un nouvel espace licencié, plus fluide et pratique. Le précédent logiciel avait presque 15 ans. C’est un gros travail de basculement et nous aurons immanquablement quelques difficultés de rodage. Mais notre partenaire est très réactif et le produit ne cesse de s’améliorer. Pour les récalcitrants, nous avons remis en place un formulaire Licence&Assurances disponible sur le site ou sur simple demande à la Fédération ;

> La licence peut être souscrite dès le mois d’octobre. La première année est offerte aux femmes et aux moins de 25 ans.

Côté assurances :

> Une présentation plus claire et des prix optimisés (diminution de l’IA, maintien des tarifs RC)
> La création d’une RC utilisateur spéciale instructeur en moyenne 50 euros moins chère que la RC utilisateur classique
> La possibilité d'assurer sa RC de propriétaire d'ULM en stationnement pour 5 euros quand on ne vole pas ou plus tard dans la saison
> La création d’une assurance casse hors action de vol en tous lieux

          Tout cela est parfois compliqué à expliquer dans le détail. Nous irons sur le terrain avec les Comités régionaux pour expliquer, aider et épauler les présidents de club à l’image de ce qui a été fait avec les réunions sécurité.

          Nous avons cependant créé trois supports pour faciliter la compréhension des fondamentaux :

> Le tuto « Pourquoi et comment se licencier ? »
> Le tuto « Pourquoi et comment s’assurer ? »
> Le mode d’emploi Licence&assurances disponible au format pdf

Toute l’équipe travaille beaucoup pour que nous puissions pratiquer notre passion dans les meilleures conditions. En son nom et avec les salariés du siège, je tiens à vous souhaiter une excellente année 2019 pour vous et pour vos proches.

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 décembre 2018

 

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L'ULM à la Française

Août 2018

          

          Le nouveau texte de la règlementation européenne (à télécharger ci-dessous) concernant les règles de base dans le domaine de l’aviation civile paraîtra au Journal Officiel de l’Union Européenne à la fin du mois d’août pour une application courant septembre. Le texte prévoit la possibilité pour chaque Etat membre d’opter pour une exemption. Conformément aux orientations du programme de notre mandature, à nos combats européens au sein de l’EMF et aux travaux qui ont été menés avec la DGAC depuis lors, le Directeur Général Monsieur Patrick Gandil a confirmé dans un courrier qui nous est adressé (3 août 2018) (voir ci-dessous) que la France exercerait cette exemption pour préserver la règlementation ULM nationale. Les grands principes de notre règlementation pour les constructeurs et pour les pilotes ne changent pas. Nous maintenons intégralement le système déclaratif. Cette exemption donnera lieu à un nouveau texte national concernant l’ULM dont le périmètre est connu et qui sera prochainement finalisé :

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          Cette nouvelle règlementation permettra de rendre plus efficace le contrôle de la masse à vide et de la vitesse de décrochage. Comme dans la règlementation actuelle, son périmètre est national et donnera lieu à des accords bilatéraux ou à des accords si les machines étrangères se conforment à ces principes.

          C’est la fin d’un long parcours commencé en 2015 qui a donné lieu à beaucoup de polémiques et de discussions avec une pression des partisans du 600 kg assez exceptionnelle. Nous avons résisté et nous sortirons de cette séquence confortés et renforcés. Au-delà de ce périmètre, il ne s’agit plus d’ULM mais de certification allégée. Les limites sont claires.

          Tous les 20 ans environ, notre règlementation a évolué, la dernière en 1998. Tout l’enjeu à présent est d’augmenter notre sécurité dans ce cadre règlementaire. C’est dans cette perspective que nous devons concentrer nos efforts.

           Bonne rentrée
           Bons vols et vive l’ULM à la française !

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

 

 

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Sécurité et Formation : une bonne tendance

Juin 2018

          Vous découvrirez ce mois le premier tutoriel consacré à la formation (« La panne au décollage ») après une première série de « trois tutos mécaniques » et la présentation des « 6 classes ». Viendront le « Parachute de secours », puis à la rentrée les « Leçons de Jack » dont vous avez un avant-goût « Le badin, c’est la vie ! ». Il y a aura également une autre série de trois « tutos mécaniques » avant la fin de l’année.

          

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          Ce ne sont pas des petits films qui feront bouger les lignes mais la convergence de différentes actions : le Bulletin Sécurité des Vols en début de mois avec ses quatre contributeurs (sécurité, formation, RASU, et regard de l’analyste), ULM-Info, des supports dans les structures, les réunions sécurité organisées en région et surtout l’opération REV (Remise En Vol) qui rencontre un beau succès pour son début en lien avec tous nos partenaires.

          Avec un même objectif : augmenter la culture sécurité sans toucher à notre cadre règlementaire.

          Ce début de saison est encourageant, le facteur météorologique et les biais statistiques ne doivent pas faire illusion mais il y a une nette diminution des accidents graves et mortels.

          Dans la durée, c’est bien la formation qui permettra de modifier les équilibres. La production de ressources pédagogiques, l’animation de notre riche réseau d’instructeurs, la nécessaire réforme du théorique fédéral. Cela se fait dans le temps long, avec une équipe et un programme, du travail et une approche pragmatique, mais la tendance est bonne, à chacun de l’accompagner.

 

          Bons vols

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

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L'ULM à partager !

mai 2018
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Ce mois-ci vous découvrirez en images les très bons résultats de nos équipes au championnat du monde de paramoteur en Thaïlande dans des conditions difficiles (cliquez ICI pour voir les résultats). Il y a les champions, et on les félicite, mais il y aussi derrière toute une équipe et des moyens qu’offre la Fédération pour promouvoir et accompagner la dynamique du paramoteur qui est pleinement et plus que jamais ULM.

 

 

 

     L’ULM est une grande famille avec des pratiques différentes et des budgets de toute nature. Il ne faut surtout pas opposer les activités les unes aux autres, séparer, opposer, cloisonner. Il faut prendre le meilleur de chacune et partager cette énergie formidable d’une aviation accessible et moderne. Le sport est un vecteur extraordinaire et nous encourageons le développement des compétitions régionales.

     En dehors du cercle des pratiquants, on connaît encore mal notre activité sur laquelle traînent trop souvent des préjugés infondés. Pour élargir son public, la Fédération a décidé que la saison prochaine pour les nouveaux licenciés, la licence pourrait être souscrite dès le mois d’octobre (ce qui correspond à trois mois offerts pour la licence et l’assurance). C’est un petit détail mais nous devons créer les meilleures conditions de découverte de notre activité. Par ailleurs nous avons décidé d’offrir la première année de licence aux jeunes de moins de 25 ans et aux femmes ! A nous donc de convaincre et de faire découvrir. Il y a ainsi 11 500 jeunes qui passent le BIA dont 2 700 filles en cette fin d’année scolaire. Ils ont envie de voler ! Nous devons aller à leur rencontre en sortant des sentiers traditionnels de l’aviation classique.

     Ce mois-ci nous diffusons le dernier épisode de la première série des tutos mécaniques (nettoyage du carburateur) (cliquez ICI pour voir la vidéo) qui recommencera à la rentrée avec trois nouveaux épisodes. Le mois prochain nous parlerons de la panne au décollage, toujours sur le mode d’un film court.

 

Partageons notre passion sous toutes ses formes !

Beaux vols en toute sécurité.

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

 


avril 2018

Le Premier Bilan de "Générations ULM"

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La dernière Assemblée Générale a approuvé à une très forte majorité le bilan de notre première année de mandature. Cette mandature « Générations ULM » repose solidement sur une équipe soudée, un programme clair et une énergie collective mobilisée dans la défense et la promotion de notre activité. Tout est cependant affaire de rythme et de calendrier. Pour faire simple et schématique, on peut résumer les choses ainsi.

 

1.   Cette première année a été principalement consacrée à réorganiser le fonctionnement de la Fédération (mandataire d’assurance, nouveaux postes salariés concernant la règlementation, la sécurité, le juridique, la communication), Comité Directeur commun avec les Comités Régionaux et l’ensemble de nos supports soit environ 50 personnes, remise à plat de nos différentes relations contractuelles dans un environnement financier maîtrisé. Sur le front règlementaire, nous avons clarifié et dénoué l’enjeu européen de notre règlementation en lien avec la DGAC, de même sur le médical. Nous avons mis en place une politique sécurité/formation incitative avec entre autres l’opération Remise en Vol qui suppose des moyens importants en partie obtenus par la première convention quadriennale de notre Fédération avec la DGAC. La sécurité a un prix et nous le mettons sans toucher à notre cadre règlementaire.

 

2.   La prochaine saison apportera de grandes nouveautés concernant la licence et l’assurance : changement du logiciel de saisies, début de la saison en octobre pour les nouveaux licenciés, gratuité de la première année de licence pour les moins de 25 ans et les femmes (nouveaux licenciés), espace personnel pour le licencié, téléchargement du certificat de non contre-indication, produits d’assurances simplifiés au plus près de la diversité de nos pratiques. C’est un gros travail de rajeunissement de nos offres.

 

3.   Dès à présent mais à un horizon nécessairement plus lointain compte tenu du temps de mise en œuvre, nous investissons dans un plan de Formation ULM dont l’objectif est d’animer notre vivier d’instructeur en les aidant dans leur pratique dans le cadre de nouvelle règlementation. À terme nous souhaitons que le théorique ULM puisse être passé dans des structures fédérales (à l’image de ce que pratique la FFVV avec le système Wingu), cela suppose que la Fédération assume une pédagogie homogène tout en respectant la spécificité de chaque classe et de notre système déclaratif. Nous avons besoin de partenaires institutionnels pour accompagner ce mouvement, nous y travaillons.

 

     Bien sûr il y a tout le reste (le sport, les terrains…), et surtout l’imprévu ! Mais il est important d’avoir un plan de marche cohérent pour pouvoir rendre compte et fédérer. C’est notre cas !

     Les beaux jours sont là ! Bons vols en toute sécurité et faites des REV !

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

Découvrez le programme "Générations ULM"

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avril 2018

L'ULM par l'ULM

Depuis une dizaine d’années, la majeure partie de ce qui se fait de nouveau dans l’aviation sportive et de loisir est issue de l'ULM, et gravite autour de l’ULM. Le salon de Blois est un des rares en France à montrer de nouveaux modèles, les couvertures des magazines traditionnels affichent des ULM et on trouve même des publicités se référant à « l’esprit ULM » sur des sites de pratique tout à fait certifiée. L’aviation électrique est dynamisée par notre réglementation, et cette même réglementation rajeunit l’hydraviation, le vol en montagne et le vol adapté. C’est une bonne chose ! Le succès doit être partagé.

Il est donc devenu courant que des clubs avions achètent des ULM, et que des clubs planeurs achètent des ULM pour le remorquage (et uniquement pour cela, nous dit-on). Il est un fait que la construction amateur est de plus en plus ouverte à l’ULM. Et le vol libre est lui-même à la frange du paramoteur. Cette tendance appelle quelques remarques.

Tout d’abord, c’est bien la FFPLUM qui défend et promeut l’ULM. Il est donc naturel, et cela se fait très largement, que les sections ULM soient ouvertes en étant elles-mêmes affiliées à la Fédération. Ce qui donne également accès à l’ensemble du soutien que nous apportons aux clubs, instructeurs et licenciés. A nous aussi de proposer des services toujours plus adaptés. Mais il ne faut pas oublier que notre mouvement est beaucoup moins captif que les activités traditionnelles certifiées, où immanquablement on passe par le club ! Ce qui n’est pas le cas pour nous, où une majorité de pratiquants sont propriétaires. Fédérer nous demande plus d’énergie, avec des moyens qui sont historiquement plus faibles.

Là où les choses deviennent un peu plus problématiques, c’est quand on utilise l’ULM dans un esprit qui n’est plus celui d’un ULM et que, ironie de l’histoire, certains prétendent nous expliquer ce que sont les ULM, comment s’en servir ou ce qu’il faudrait faire pour que la pratique évolue, quitte parfois à demander des aménagements réglementaires spécifiques. S’agissant de la sécurité des vols, nous devons accompagner notre succès en contenant beaucoup plus notre niveau de sécurité, qui est dans des moyennes hautes depuis quelques années, mais il faut aussi nous y aider car le basculement vers notre pratique est général ! Nous pouvons clairement identifier des accidents qui sont liés à un usage qui n’a rien à voir avec l’ULM, et qui relevait il y a peu de l’aviation certifiée.

Enfin, il est un fait que les professionnels de l’aviation ont été élevés dans une culture de la certification, et nous devons redoubler d’efforts pour expliquer notre spécificité et nos équilibres. Il serait souhaitable que les ingénieurs, contrôleurs et acteurs du monde certifié intègrent en amont la culture du déclaratif pour répondre au plus juste à nos problématiques. Les formations systématiques des enquêteurs de premières informations avec des modules ULM dans le cadre du BEA sont une excellente pratique, et nous serions très heureux de pouvoir soutenir l’ouverture de sections ULM dans les grandes écoles aéronautiques !

Ces remarques sont faites en bonne intelligence avec nos amis des autres fédérations. C’est d’autant plus le cas que nous n’avons jamais travaillé avec autant de solidarité au sein du CNFAS, dont nous souhaitons que le rôle soit
mieux connu. C’est le sens des événements des 50 ans du BIA, ou de la Fête des sports aériens que nous mettons en place cette année pour la première fois. La proximité dans le travail, voire l’amitié, n’excluent par la franchise et la netteté des intentions.

Dans la durée, tout le monde y gagne !

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

Poursuivez votre lecture avec notre magazine ULM Info

 


mars 2018

Remise en vol, c’est parti ! 

L’opération Remise en Vol (REV) est désormais opérationnelle. L’application qui permet aux pilotes de rentrer en contact avec nos instructeurs est active sur le site de la Fédération. Cette démarche est incitative, préventive et originale. Elle vise à faciliter le partage des expériences de pilotage, dont nos instructeurs sont les garants, en augmentant notre culture sécurité. A l’issue de la Remise en Vol, le pilote bénéficie d’une contribution Fédérale de 40 euros. Cette opération s’inscrit dans la durée et nous souhaitons qu’elle soit un succès. Elle concerne toutes les classes d’ULM.

Elle demande des moyens importants qui sont assurés par la Fédération et par une aide de la Direction Générale de l’Aviation Civile. Nous ferons régulièrement un bilan de sa mise en œuvre et notre approche sera pragmatique s’il faut adapter les modalités.

Comme chaque mois désormais, nous diffusons un film court sur notre pratique. Nous commençons ce mois-ci par une série de « tutos mécano » avec Pierre Pouchès et Thomas Gadaud du Centre National de Formation de Technique et d’Essais (CNFTE). Bien sûr, Remise en Vol ! En l’occurrence d’un paramoteur !

Même si les températures sont trompeuses, c’est le printemps !

Bonne remise en vol !

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

 

 

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Remise En Vol (REV) est un programme initié par la Fédération Française d'ULM en partenariat avec 

DGAC Ufega Air Courtage

23 janvier 2018

Réglementation ULM : le calendrier se précise

Le Parlement et le Conseil Européen ont adopté le 11 janvier 2018 les propositions de régulation en matière d’aviation civile. Le texte de 271 pages est disponible sur le site de la commission (http://data.consilium.europa.eu) mais également sur celui de la Fédération (ici). C’est une étape très importante qui vient clore ce très long processus plein de polémiques.

Il y a en particulier deux pages qui nous concernent, la page 205 qui définit l’annexe 1 excluant les aéronefs qui ne relèvent pas de la compétence de l’Agence Européenne et la page 39 paragraphe 7a de l’article 2 qui définit les conditions dans lesquelles un Etat peut exclure certains aéronefs du champ de compétence de l’Agence dans une enveloppe différente de celle de l’Annexe1.

Ce sujet compliqué a fait l’objet d’un long article dans le dernier ULM-Info (« Seconde vie de l’EMF ») qui est également en ligne sur le site de la Fédération et qui inscrit notre vision réglementaire dans le contexte européen. Notre position reste donc inchangée et nous agissons en parfaite harmonie avec la DGAC.

Cette annonce permet d’y voir plus clair sur le calendrier. Il faut encore attendre que ce texte (qui ne sera pas modifié) soit appliqué. A partir de ce moment, nous définirons avec la DGAC le contour de l’évolution réglementaire dont les principes sont connus : système déclaratif actuel, masse à vide sensiblement identique, masse maximum de 500 kg.

Il est risqué d’annoncer un calendrier mais la DGAC et la Fédération deviendront prochainement maîtres des horloges. C’est donc une très bonne nouvelle pour notre mouvement.

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

 

 


10 décembre 2017

Nouvel arrêté IULM

Les arrêtés relatifs à la formation des instructeurs ULM sont parus au Journal Officiel, ils sont disponibles aux liens suivants :

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/11/24/TRAA1729550A/jo/texte

https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2017/11/24/TRAA1729552A/jo/texte

Ces arrêtés et ses annexes sont le fruit d’un long travail, complexe et fructueux, avec la Direction Générale de l’Aviation Civile, plus particulièrement avec les services de la Direction de la Sécurité et de la Règlementation, ainsi que ceux de la Mission Aviation Légère Générale et Hélicoptère.

Notre réglementation datait de plus de vingt ans, il était nécessaire d’y apporter les modifications pour tenir compte de l’évolution à la fois de notre activité, mais également des méthodes pédagogiques.

Les travaux, entamés sous la précédente mandature, ont su préserver et promouvoir l’esprit de notre réglementation basé sur la Responsabilité et la Liberté. Ils permettent à la fois de garantir la cohérence de la formation tout en maintenant la spécificité de nos pratiques.

Nous avons travaillé de manière très efficace avec le SNPPAL dans un souci de collégialité sur un sujet aussi essentiel. Nous tenons à remercier son président Serge Marolle.

Depuis mars 2017, c’est Jean Christophe Gibert (Responsable de la commission Formation) qui a pris la responsabilité pour la Fédération de finaliser les travaux en collaboration étroite avec Louis Collardeau (Premier Vice-Président en charge de la réglementation). Nous tenons également à souligner le travail de Pierre-Henri Lopez (ancien Président, actuel Second Vice-président) qui a dû assumer la conduite de cette réforme à la fin de la précédente mandature, ainsi que le rôle des instructeurs référents par classe et des centres de formation instructeur.

Les textes ne sont qu’un début. Il faut à présent les faire vivre.

La Fédération va mettre en place (à partir de Février 2018) une grande action de Formation et de Sécurité, Remise en Vol, elle sera incitative, non contraignante et fera des instructeurs le pilier central de notre culture sécurité.

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

 

 


21 novembre 2017

Faites un REV (Remise En Vol)

La Fédération a décidé de mettre en place à partir de 2018, en la reconduisant chaque année, l’opération Remise en Vol (REV) qui consiste à favoriser la rencontre entre un pilote propriétaire de sa machine et un instructeur pour suivre une heure de vol avec son ULM. Cette démarche est totalement volontaire. Elle concerne toutes les classes. La Fédération apportera une aide de 40 euros au pilote qui aura fait Remise en Vol.

Cette opération part du constat que nous sommes tous le produit de ce que notre instructeur a fait de nous. Que dans notre expérience de pilotage nous avons rencontré des machines différentes entre nos débuts et la pratique actuelle. Que le parc de nos machines se caractérisent par une très grande variété (contrairement aux autres pratiques aéronautiques). C’est d’ailleurs ce qui fait la richesse de notre mouvement. Que souvent ces machines ont des domaines de vol très étendus, voire même surprenants quand on vient de l’aviation traditionnelle. Il est donc nécessaire d’être comme le dit Eric Galvagno « expert de notre propre machine ». On constate en effet que la majorité des accidents sont dus à des pertes de contrôle en vol dans toutes les phases de vol. Il y a donc des réactions inappropriées dans des contextes incertains qui s’expliquent par une connaissance trop réduite des limites de la machine.

Notre objectif est d’augmenter le niveau général de « notre culture sécurité » en étant incitatif et non contraignant dans l’esprit de notre réglementation : libre et responsable.

Faites un REV !

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 

 

 

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Modalités

  • L’opération REV commence en début d’année 2018 (février)
  • Toutes les démarches se font en ligne (ffplum.fr) : rencontre, attestation de vol, paiement
  • Le pilote doit s’inscrire sur le site de la Fédération
  • Il doit être propriétaire de sa machine assuré par le courtier fédéral en RC et souscrire aux conditions
  • Il pourra accéder aux coordonnées des instructeurs affiliés à la Fédération (quelque soit leur assureur) par classe et selon les régions
  • Le pilote et l’instructeur conviennent d’un rendez-vous pour effectuer une heure de Remise en Vol conformément au programme émis par la Fédération ; Le tarif de la prestation est totalement libre
  • L’instructeur et le pilote attestent séparément par le biais du site que le vol REV a bien eu lieu
  • Une attestation est émise
  • Le paiement est effectué

 

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