Fiche détaillée d'un retour d'expérience (REX)
Contexte et informations techniques
07/11/2016
Procédures
Passager
Autogire
- Radio
- Transpondeur
- GPS
- un voyage - une navigation
- Position inusuelle (assiette, inclinaison, incidence...)
Circonstances et récit
- Perte de contrôle en vol
Décollage immédiat après un hélicoptère avec un contrôle difficile de l'autogire au moment du passage dans la turbulence de sillage.
Depuis cette expérience en tant que passager, je suis devenu pilote d’autogire, et je comprends parfaitement la temporisation d'au moins 2' que nous demande les ATC sur les aérodromes contrôlés avant d'autoriser un décollage après le passage d'un aéronef à forte turbulence de sillage.
En toute circonstance j'ai maintenant en mémoire cette problématique de turbulences de sillage critique pour nos ULM.
Enseignements à tirer :
S'il y a erreur c'est vraisemblablement d'avoir décollé trop tôt après le départ de l'hélicoptère. Alors que nous étions aligné sur la piste, le pilote de l'hélicoptère du SAMU nous à demandé une priorité au décollage. S'agissant d'un appareil de secours, le pilote de l'autogire à logiquement accepté et à maintenu la position en bout de piste en attendant le stationnaire de l'hélico en milieu de piste et la translation de celui-ci. Le décollage de l'autogire est intervenu rapidement après, sans tenir compte de la turbulence de sillage de la voilure tournante. Je précise que cela s'est passé durant la coupure de l'agent AFIS, qui aurait peut être rappelé cette notion au pilote d'autogire, s'il avait été présent. Je retiens de cette expérience que l'on entend très souvent dire qu'un autogire est peu sensible aux turbulences. Je peux vous garantir qu'une turbulence de sillage peut fortement vous secouer et vous mettre dans une situation critique. C'est sans doute encore plus vrai avec d'autres classes d'ULM.