Fiche détaillée d'un retour d'expérience (REX)
Contexte et informations techniques
15/09/2024
Vigilance
Pilote
Multiaxes
- Parachute
- Radio
- Transpondeur
- GPS
- FLARM
- un voyage - une navigation
- Rapprochement estimé dangereux
Circonstances et récit
RAPPROCHEMENT EN CROISIERE MALGRE CONTACT SIV ET BONNE VISIBILITE (13h45 UTC)
En navigation, j’ai croisé un appareil à proche distance (un espacement vertical de 150 ft environ et 30 m horizontalement).
Je l’ai vu à peine une seconde avant le croisement, je pense qu’il m’a aperçu 3 secondes avant. Je volais à 180 km/h, j’estime que l’appareil (une aile basse) avait une vitesse similaire. Notre vitesse de rapprochement était donc de 100 m/s environ.
Je volais à 1800 ft QNH en classe G, sous une TMA de Toulouse.
J’effectuais un vol entre Royan (LFCY) et la base ULM espagnole de Torroella de Montgri un dimanche après-midi par beau temps sous plan de vol VFR. J’étais en contact avec le SIV de Toulouse avec un transpondeur mode S en fonctionnement. Je dispose également d’un système ADSL qui reçoit les transpondeurs, FLARM, OGN, (etc…) et aucun appareil n’était signalé dans le secteur proche.
Le rapprochement a eu lieu après 1h35 de vol, sur un vol qui a duré au total 3h.
Je revenais du Mondial de l’ULM et avais effectué un vol Belle Ile (LFEA) – Royan le matin (2h15 de vol).
Le contrôleur SIV qui donnait des informations de vol et trafic, ne m’a pas signalé le trafic. Après le croisement, j’ai informé le contrôleur du rapprochement en lui disant que je pensais que l’appareil jaune n’avait pas de transpondeur actif. Le contrôleur me l’a confirmé et m’a répondu qu’il n’avait pas non plus l’appareil sur son radar primaire.
Quelques instant plus tard, un appareil a appelé sur la fréquence radio pour dire qu’il m’avait croisé, avait effectué un évitement et était en vol local autour de Montauban. J’ai reconnu une partie de l’indicatif : cet appareil était en contact avec le SIV depuis une vingtaine de minutes.
En navigation, j’ai croisé un appareil à proche distance (un espacement vertical de 150 ft environ et 30 m horizontalement).
Je l’ai vu à peine une seconde avant le croisement, je pense qu’il m’a aperçu 3 secondes avant. Je volais à 180 km/h, j’estime que l’appareil (une aile basse) avait une vitesse similaire. Notre vitesse de rapprochement était donc de 100 m/s environ.
Je volais à 1800 ft QNH en classe G, sous une TMA de Toulouse.
J’effectuais un vol entre Royan (LFCY) et la base ULM espagnole de Torroella de Montgri un dimanche après-midi par beau temps sous plan de vol VFR. J’étais en contact avec le SIV de Toulouse avec un transpondeur mode S en fonctionnement. Je dispose également d’un système ADSL qui reçoit les transpondeurs, FLARM, OGN, (etc…) et aucun appareil n’était signalé dans le secteur proche.
Le rapprochement a eu lieu après 1h35 de vol, sur un vol qui a duré au total 3h.
Je revenais du Mondial de l’ULM et avais effectué un vol Belle Ile (LFEA) – Royan le matin (2h15 de vol).
Le contrôleur SIV qui donnait des informations de vol et trafic, ne m’a pas signalé le trafic. Après le croisement, j’ai informé le contrôleur du rapprochement en lui disant que je pensais que l’appareil jaune n’avait pas de transpondeur actif. Le contrôleur me l’a confirmé et m’a répondu qu’il n’avait pas non plus l’appareil sur son radar primaire.
Quelques instant plus tard, un appareil a appelé sur la fréquence radio pour dire qu’il m’avait croisé, avait effectué un évitement et était en vol local autour de Montauban. J’ai reconnu une partie de l’indicatif : cet appareil était en contact avec le SIV depuis une vingtaine de minutes.
- “voir et être vu” a des limites, c’était ma deuxième navigation de 3h dans la journée, je n’étais pas fatigué, mais juste avant le rapprochement, j’étais le nez dans le cockpit pendant 5 secondes pour vérifier ma navigation (j'approchais d'un point tournant).
- Il est illusoire de penser que je puisse être 100% du temps le regard dehors en vigilance, sur une longue navigation.
- Je fais confiance au SIV et à mon système ADSL, même si j’en connais les limites.
- l’autre appareil m’a vu plus tôt, mais tardivement
- C’est bien de contacter le SIV, mais si on n’a pas transpondeur allumé comme l'autre appareil, le contrôleur n’a aucune idée de la position, donc ne peut assurer l’information de trafic (on entend parfois les contrôleurs informer d'un appareil pas en fréquence qu'ils ont sur le radar primaire, mais ici, non).
- La règle semi-circulaire pourrait assurer une séparation en VFR, mais celle-ci ne s’applique qu’à plus haute altitude.
- Dans le futur, pour mes navigations, je volerai plus haut, quitte à demander un transit dans les zones contrôlées C ou D où le transpondeur est obligatoire. Ainsi, le SIV/Approche aura la position de tous les appareils.