Espace Licencié

Espace Dirigeant

 Le salon ULM de Blois est né en 1981, presque en même temps que la Fédération. Il a été créé sur l’aérodrome de Blois par Christian Lhomme qui en fut le principal organisateur à travers l’association CORULM jusqu’en 2009. Depuis 10 ans, c’est Jean-Marie Carré, qui avait rejoint le CORULM en 1990, qui est à tête de l’organisation à travers l’association des Pélicans. Après un détour par le terrain d'Onzain, le salon est revenu en 2004 sur l’aérodrome, dont le département est gestionnaire depuis 2007.

Jean-Marie Carré a annoncé au printemps que son dernier salon serait en 2020. Cela fait quelques années que la question de la suite était évoquée, sans calendrier précis cependant. Mon prédécesseur, Dominique Méreuze, dont j’étais alors le vice-président, ne souhaitait pas que la Fédération reprenne en direct l’organisation du salon. Il préférait que l’organisateur soit une association largement soutenue par la Fédération.

Depuis l’arrivée de mon équipe en mars 2017, nous n’avons pas communiqué sur ce sujet, tant les éléments de ce dossier délicat étaient encore ambigus, à commencer par le calendrier. J’ai cependant fait savoir au président du département, bien avant l’annonce du printemps, que la Fédération était prête à reprendre le salon en direct, avec un ensemble de partenaires. C’est ce que nous avons annoncé officiellement lors du dernier salon, au côté du président du département et de Jean-Marie Carré.

La Fédération sera donc présente en 2021 pour redynamiser le salon. Nous souhaitons que Blois soit une fête, renouvelée, élargie, accessible. Cela suppose des partenaires qui nous suivent dans le projet.

La DGAC concourra à assurer la sécurité des vols comme nous le faisons par exemple sur le Tour ULM. Le RSA sera associé pour mutualiser nos énergies. L’organisateur de la Coupe Icare est avec nous pour apporter la dimension festive et la grande expérience d’un rassemblement grand public. Nous souhaitons que le paramoteur soit à nouveau largement présent avec les organisateurs du MAP. Les partenaires historiques de Blois sont aussi de la partie, à commencer par Vol Moteur et bien entendu le département, ainsi que le ministère des Sports. Nous souhaitons que le salon ait lieu la semaine suivant la rentrée, nous mettrons en place une journée professionnelle le vendredi et un meeting durant le week-end.

Nous voulons une fête, ouverte, accessible, riche de toutes nos pratiques, élargies à d’autres, dans l’esprit de la Coupe Icare et d’un Mini-Oskosh.

Nous avons la chance d’avoir un événement central. Il faut le redynamiser.

Rendez-vous en 2021 !

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

ULM Info n°109 - Septembre 2019

Réponse à l’édito d’ULMaG « Pour qui roule la Fédération ? »
https://www.ulmag.fr/index.php?lire=edito/edito_aff.php

Cher Miguel,

Dans ton édito du mois de novembre, tu interpelles le lecteur en te demandant « pour qui roule la Fédération ? ». Tu rends compte de la réunion de l’association des « Vieux Deb’s » qui a eu lieu au mois de novembre, sur le thème « Où va la Fédération ? ». Cette réunion a réuni environ vingt personnes dont cinq personnes de la Fédération et non pas deux (deux élus du Comité directeur, un DTN, deux représentants des Comités régionaux). Elle a donné lieu à un compte-rendu largement partial de l’association dont tu relaies les éléments de langage. Peut-être est-il temps de rétablir un peu les choses ?

ULM-avions et règlementation

Dans les sujets abordés pêle-mêle, tu parles de la nouvelle règlementation de juillet 2018. Je ne souhaite pas revenir de manière allusive sur un sujet aussi compliqué qui a fait couler beaucoup d’encre, mais je mets au défi quiconque de montrer que cette règlementation porte atteinte à nos libertés ou pénalise une pratique. En faisant le tour de l’environnement règlementaire européen, on réalise à quel point nous avons de la chance d’avoir préservé et favorisé ce cadre. Nous avons réussi en deux ans à pérenniser notre règlementation. L’élection de la France à la tête de l’EMF est le signe de cette nouvelle influence. Que cela plaise ou non, cette règlementation est très largement acceptée, pragmatique et préserve l’essentiel. Elle pourra encore évoluer en allant vers plus de simplification.

Sur la tendance « ULM-avions », il faut d’abord reconnaître qu’elle ne date pas de juillet. Les couvertures de magazines et les dernières années du salon ULM de Blois ne sont pas représentatives des machines présentes dans nos hangars. Nous avons 30 % de paramoteurs qui nourrissent toutes les pratiques, un marché de l’occasion dynamique, et des machines neuves qui restent accessibles si on le souhaite, le marché dépend à la fois  des clients et de ce qu’on leur montre. La leçon de notre expérience européenne montre que partout où on a divisé les classes, la dynamique est négative. Là encore on ne peut pas en trois lignes développer cette remarque. Mais je suis confiant sur le fait qu’ULMaG prendra aussi ses informations auprès de la Fédération, a fortiori quand elle est mise en cause. Les avis de chacun seront éclairés et contradictoires.

Sur la sécurité des vols, on verra la tendance dans la durée mais nos principes sont simples : pas de fatalité, pas de règlementation supplémentaire. Évitons les raccourcis et les «Y’a ka fau kon » du bar de l’escadrille. L’équation « ULM-avions » = « nouvelle règlementation »  = « accidents » est inexacte. A contrario comment expliquer qu’il y avait parfois plus de 30 morts par an il y a 20 ans ? S’il y a un sujet qui demande du recul, la tête froide et un travail collégial, c’est bien celui-là. S'il y a un sujet qui a mobilisé de l’énergie et des moyens depuis deux ans, c’est celui-ci. Un exemple : Remise en Vol (REV) en 2018 : 180 vols, REV en 2019 : 600. La DGAC a accepté d’entreprendre (avec le BEA et avec nous) une étude sur « 20 ans de sécurité ULM ». Personne n’a la science infuse. Nos tendances récentes sont bonnes et ce n’est pas que le hasard. On en reparlera, mais sans raccourci.

Le médical

S’agissant du médical, je crois qu’ULMaG a parfaitement compris la politique fédérale. La visite de non contre-indication à la première prise de licence est déjà ancienne et bien acceptée. La mise en place du QM Sport début 2019 a dérouté certains de manière légitime. Mais ceux qui ont compris la philosophie de ce questionnaire ont saisi que non seulement il ne portait pas atteinte à nos libertés mais qu’il était aussi intelligemment fait. Il permet de manière cohérente de nous protéger de la visite médicale aéronautique. Si nous n’avions pas cette approche du ministère des Sports, il y a longtemps que notre système aurait changé, y compris d’ailleurs pour ceux qui plastronnent en dehors du cadre fédéral et qui n’ont jamais rien fait pour préserver nos libertés. Là encore regardons en Europe ce qui s’est passé.

C’est une erreur d’associer le ministère des Sports à la seule compétition. La formation, la santé, le développement de la pratique et des terrains sont des enjeux essentiels. Le sujet est délicat et il a demandé beaucoup de travail collectif depuis deux ans. Cela permet de construire une relation forte dans le cadre de la refonte du mouvement sportif. Pour tenir compte des remarques de certains sur le questionnaire, nous avons simplifié au maximum l’attestation lors de la prise de licence pour saison à venir. Depuis un an, un ulmiste passionné compagnon fidèle de notre histoire commune est très actif sur ce sujet. Malgré des heures d’explication, il n’est pas convaincu et très éruptif sur la toile. C’est ainsi. Il n’a jamais mis en cause en revanche la qualité du travail que nous faisons depuis deux ans.

La radio

Dans l’édito, ULMaG fait aussi référence à la « soumission » de la Fédération à l’autorité, notamment. C’est bien d’être aussi nuancé. Mais c’est tout faux. L’édito du mois d’octobre fait référence au texte radio paru au mois de juillet. Ce texte est une totale erreur de casting, totalement imprévu, y compris par la majorité des services de la DGAC. Le parfait exemple de ce qu’il ne faut pas faire, pas de préparation en amont, plein d’incohérences dans l’application. La Fédération l’a dit. Que fait-elle ? Nous attendons les textes du nouveau théorique ULM pour le début du printemps 2020 qui redéfiniront par les bases des compétences radio. Le texte paru s’inscrivait dans la démarche d’accès des ULM aux terrains contrôles, sujets anciens qui a fini par se perdre dans le temps. Entre-temps, il suffit de contacter la Fédération en cas de situation choquante, bancale ou incompréhensible. C’est un peu grossier et facile de parler de soumission. Le monde n’est heureusement pas aussi binaire. Il faut écouter, comprendre, négocier, proposer, rendre compte. Cela demande du temps, parfois des conflits violents, mais toujours du respect. Ce n’est donc pas un rapport de domination qui structure les relations avec la DGAC mais de partenariat lucide. Ne pas voir aussi la chance que nous avons en Europe d’avoir une telle administration, c’est un aveuglement d’enfants gâtés. Aveuglement historique car c’est bien la DGAC qui a rendu possible l’ULM depuis l’origine.

Le manque de démocratie

ULMaG évoque l’éloignement du Comité directeur par rapport aux Comités régionaux. C’est très drôle. Nous avons décidé il y a deux ans d’associer étroitement les Comités régionaux à la gouvernance de la Fédération à travers notamment un grand Comité directeur commun à côté des réunions classiques de Comités régionaux et des Comités directeurs ainsi que des réunions de bureau mensuelles qui n’existaient pas dans les temps précédents. Le dernier grand comité a eu lieu il y a quinze jours, unanimement apprécié de tous par la qualité des travaux et les choix effectués.

Il y a en effet un président de Comité régional, qui passe son temps à savonner notre travail dans un style bien à lui, c’est un docteur ès zizanie. Je suis confiant dans la durée, plus personne ne l’écoute. La toile est son exutoire.

Certains parlent de la démocratie à tour de bras mais au moment de compter, il y n’a plus personne ! ll ne suffit pas de se mousser le créateur derrière un écran ou de parler fort devant la moitié d’un autocar, en disant certains clubs « ici ou là », ou « de plus en plus » pour modifier la réalité des choses, en prenant une rigole pour un tsunami. Les élections sont régulières, les rapports moraux sont votés à plus de 90 %, les nombreuses structures présentes posent des questions et nous répondons. Certains se présentent. D’autres sont élus. Sur les 20 élus du Comité directeur, il y a 6 femmes et 2 élus de moins de trente ans. Toute cette année 2019, il y a eu de nombreuses réunions instructeurs, dirigeants de club, comités. Où sont les divisions ? Ça débat, ça discute mais les échos sont largement positifs, ou alors c’est vraiment « Tintin chez les Soviets » dans plein de coins de France avec une écrasante majorité de licenciés endormie par la parole fédérale narcotique.

Ce serait pas mal aussi de changer la vieille rengaine démagogique sur la base et le sommet, le pays réel et le pays légal, la France d’en bas et celle d’en haut. On veut bien sacrifier son temps et son énergie sur plein de sujets mais nous n’aurions pas autant de soutien et une telle dynamique si nous n’étions qu’une équipe de « traîtres » arrogants et prétentieux. J’ai pour principe de pas faire d’attaque personnelle mais d’essayer de rassembler des équipes autour de projets largement partagés. Cela s’appelle Fédérer. Cela demande pas mal d’énergie. Je n’aime pas la gouvernance à la testostérone, ni les polémiques stériles qui ne mènent nulle part.

On a le droit de ne pas être d’accord bien sûr mais il faut s’imposer quelques petites règles simples : ne pas mettre en cause sans s’informer auprès des principaux intéressés ; ne pas tomber dans la facilité parfois blessante ; accepter les règles de la vie démocratique qui s’appliquent aux fédérations.

J’apprécie ULMaG depuis longtemps et si je prends le temps de répondre, c’est que j’y suis attaché à une époque où la presse aéronautique évolue beaucoup, où les réseaux sociaux accordent plus d’importance à la vidéo d’un chat qui tombe dans une piscine qu’à l’écoute de principes simples largement partagés, de manière publique et respectueux de la différence.

L’air du temps aime l’information facile, les biais de confirmation où l’on n’écoute que ceux qui pensent déjà comme vous. En titrant « Pour qui roule la Fédération ? », on sous-entend que nous serions vendus, mais à qui ? à la DGAC ? C’est mal connaître nos relations. À l’argent ? On a le droit de rire. À l’avion ? Parlez-en librement au président de la FFA, qui est aussi un ami, mais avec qui nous avons des relations franches. À qui encore pourrions-nous être vendus ? La CIA ? Le grand capital ? Les Illuminati ? Le soupçon paranoïde stimule toujours l’imaginaire, il est rare qu’il fasse avancer les choses. En revanche quand on connaît un peu les tenants et les aboutissants de notre mouvement, certaines postures ne manquent pas d’ironie.

Évitons aussi les grosses ficelles sur le « canal historique » gardien du temple. L’expression devrait faire réfléchir, pour ceux qui ont le sens de l’histoire. L’histoire de l’ULM appartient à tout le monde. C’est un peu dommage de capter cet héritage dans une approche sectaire en tapant sur la Fédération tout en faisant un mausolée à Dominique Méreuze : les traîtres et l’âge d’or, les vrais et les faux, western de série B avec ses censeurs et ses têtes de Turc. Le scénario est parfois baroque quand on connaît le passé des acteurs. Si nous avions laissé conduire la Fédération après la mort de Dominique par certains qui ne roulaient que pour eux-mêmes, on serait en warning sur le bord de la départementale ! Et puis si nous étions si coupés du monde, pourquoi 5 responsables seraient venus à une réunion de 15 personnes ?

Voilà cher Miguel, une saine mise au point et je sais par ailleurs que sur plein de sujets tu es en phase avec nous : Blois en 2021, la délégation du théorique ULM, les championnats du monde de paramoteur en région parisienne, la politique sécurité-formation, etc. et que nous avons plein de choses à faire ensemble chacun dans son rôle.  Je sais aussi que tu n’es pas de ceux à mettre en cause les personnes mais ton aura et ton professionnalisme nourrissent parfois des débats et des invectives moins nuancés. Le problème n’est pas d’être d’accord mais de s’écouter en amont plutôt que de lancer des anathèmes en aval. Il était nécessaire de rééquilibrer un peu les choses pour ne pas laisser dire n’importe quoi gratuitement.

Depuis deux ans il y toute une équipe très investie, constituée d’élus, de supports, de salariés, de comités au service des licenciés. Il y a des clubs, des organismes à but lucratif, des partenaires actifs soutiens, de simples pilotes, généralement contents de la politique menée. Dès que nous identifions un problème, nous essayons de le résoudre ou d’en tenir compte, il y a aussi plein de projets et un profond renouvellement des équipes. C’est je crois cela qu’une très large majorité de licenciés apprécie. On peut améliorer plein de choses mais dénigrer systématiquement, c’est du vol au second régime.

Je ne ferai pas de ping-pong sur les réseaux sociaux, je préfère mobiliser à construire.

Pour qui roule la Fédération ? Pour ses licenciés ! Début décembre, ils sont 15 360.

Bonnes fêtes.

Sébastien PERROT

Président de la Fédération Française d'ULM qui roule pour ses licenciés

décembre 2019

Lors de son assemblée générale annuelle à Varsovie, l’EMF (European Microlight Federation) a élu Louis Collardeau, par ailleurs 1er vice-président de la Fédération Française d’ULM, comme président. La situation a considérablement évolué depuis trois ans alors que, dans des discussions réglementaires confuses, la France était largement minoritaire. 

logo Emf exeCette élection ne doit pas être interprétée comme le succès de la France mais d’une vision largement partagée. Il est désormais bien établi que l’EMF fédère les mouvements aéronautiques européens qui ont choisi de rester en dehors du spectre de l’Agence Européenne dans le cadre d’une réglementation nationale. En cherchant une réglementation ULM unifiée au niveau européen, on ne fait qu’égaliser par le haut, en pénalisant la pratique et les constructeurs. On court le risque d’être rattrapé par une réglementation dépendant directement de l’Agence.

La priorité de l’EMF à présent est de faciliter les accords bilatéraux, comme ce fut toujours le cas depuis le début de l’aventure des micro-light. Il faut aussi encourager la mutualisation des bonnes pratiques tant sur le plan de la sécurité des vols que de la formation en facilitant la vie des pilotes européens. Nous souhaiterions aussi organiser un « Erasmus Micro-light » pour montrer que notre aviation de loisir légère et accessible est la voie de l’avenir. Nous souhaiterions également donner au salon ULM de Blois à partir de 2021 une dimension plus européenne. 

Moins de débats réglementaires avec des billards à 18 bandes, plus de pratique en respectant nos différences mais en favorisant ce que nous avons de meilleur. La prochaine conférence générale de l’EMF aura lieu à Paris en octobre 2020.

Fondée en  2004 notamment sous l’impulsion de Dominique Méreuze, l’EMF représente  aujourd’hui plus de 60 000 pilotes d’ULM dans 23 pays européens. En octobre 2015, Rieteke Van Luijt  avait succédé à Dominique à la présidence de l’EMF. Au cours de ces 4 dernières années, l’essentiel de l’activité de l’EMF a été concentré sur l’évolution de la règlementation ULM qui s’est achevée en 2018 par la nouvelle  annexe 1 du règlement européen 2018/1139 laissant l’initiative à chaque pays de définir sa règlementation ULM. Un grand merci à  Rieteke d’avoir conduit l’EMF pendant ces 4 années riches en débats et parfois de rebondissements règlementaires surprenants de l’Union Européenne. Le nouveau bureau de l’EMF constitué le 12/10/2019 est composé  de 5 membres (sur la photo de gauche à droite) : Dariusz Cymerys (Pologne) secrétaire général, Jan Fridrich (Tchèquie) vice-président, Louis Collardeau (France) président,  Rieteke van Luijt (Pays-Bas) trésorière et Hans Havager (Danemark) vice-président.   

EMF Board 2019 10 12

 

Bons vols !

ffplum logoLa Fédération Française d'ULM

 

 

La nouvelle réglementation ULM vient de paraître au Journal Officiel :

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038705197&dateTexte=&categorieLien=id

La Fédération a conçu un support qui synthétise l’ensemble des informations importantes. Il vient de paraître dans ULM-Info et il est disponible ci-dessous au format pdf en Français et en Anglais.

 

Nouvelle Règlementation ULM en pdf
New Microlight reglementation in pdf

 

Le siège est mobilisé pour répondre à vos questions.

 

Bons vols !

 

ffplum logoLa Fédération Française d'ULM

 

 

Ce numéro est principalement consacré à la publication de la nouvelle règlementation ULM. Les grands principes qui ont guidé son élaboration sont la fidélité au système déclaratif, la simplicité, le pragmatisme et l’unité du mouvement ULM.

C’est le fruit d’un long travail collectif principalement entrepris à partir de mars 2016 lorsque nous avons été réélus au Comité Directeur avant de présenter en mars 2017 l’équipe « génération ULM » de la mandature actuelle.

Au-delà des polémiques, des lobbyings intenses, des « experts » en tout genre, au niveau national comme européen, il a fallu construire un cadre qui a commencé par revenir aux fondamentaux techniques. Nous tenons à remercier en particulier Philippe Tisserant (ex-rédacteur en chef de Vol Moteur) dont l’expérience de pilote et la culture d’ingénieur sont précieuses dans notre milieu ULM. Nous avons très vite travaillé avec un jeune ingénieur DGAC de grand talent, Antoine Toulemont, qui a permis d’articuler les enjeux techniques et juridiques du cadre règlementaire.

C’est en juillet 2018 sous l’impulsion des experts de l’Agence européenne (EASA) que les États membres de l’UE à travers le Parlement européen, la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne ont élaboré et adopté le cadre de référence de l’annexe 1 laissant au final à chaque pays membre la responsabilité de définir leur règlementation ULM compte tenu des disparités des règlementations et des pratiques propres à chacun, allant de la certification à la dérèglementation, en proposant d‘exempter (Opt-Out)  du règlement de l’Agence les aéronefs de masse maximale au décollage entre 450 et 600 kg. L’appui de la DGAC dans les arbitrages européens a été déterminant et nous devons à nouveau saluer l’appui constant du Directeur Général Patrick Gandil et de Patrick Cipriani à notre aviation ultralégère. 

Toute l’année 2018 a consisté à travailler le détail de l’arrêté qui, pour des raisons techniques de simplicité juridique, est en fait une modification de l’arrêté de 1998 et qui donnera lieu ultérieurement à un nouvel arrêté. Les fondamentaux techniques seront les mêmes mais certains périphériques règlementaires méritent d’être amendés. Le faire dès à présent aurait retardé la publication de la nouvelle règlementation qui est attendue par les constructeurs, les importateurs, les pilotes en France et en Europe. Ce travail proprement règlementaire s’est fait avec la DGAC et plus particulièrement les équipes de Nathalie Domblides et Benoit Pinon. Il a fallu mener de manière collégiale tous les aspects d’un sujet transversal.

De longues réunions, toutes riches et instructives, ont abouti aux arbitrages sur lesquels nous avons largement communiqué depuis Blois 2018, suivis d’ajustements lors de la rédaction finale de l’arrêté.

C’est aussi le rôle de la MALGH (Mission aviation légère générale et hélicoptère) qui est en contact permanent avec la Fédération qui a permis d’assurer le lien dans un univers certifié qui connaît mal les spécificités et le dynamisme de notre pratique.

Que devons-nous conclure de ce long travail collectif ?

Tout d’abord nous avons de la chance d’avoir une règlementation nationale ! Cela permet de construire à partir d’une expérience partagée un modèle durable et cohérent. Cette règlementation nationale n’empêche pas de voler en Europe ! Bien au contraire ! Mais vouloir homogénéiser à 28, c’est être sûr de noyer notre règlementation actuelle en rentrant dans le scope de l’Agence (EASA). La règlementation est comme le bateau de Thésée un chantier qui ne se termine jamais vraiment, fait de compromis et d’équilibres précaires.

Mais ce travail règlementaire n’a pas de sens s’il n’est pas lié aux autres aspects essentiels que sont la sécurité des vols et la formation. C’est ce triptyque qui fait l’équilibre de la politique fédérale en lien avec la DGAC et le ministère des Sports. À ce stade de l’année, nous n’avons jamais eu autant de licenciés et jamais aussi peu d’accidents mortels. On ne juge pas d’une politique sur quelques mois, mais cela fait maintenant deux ans que nous travaillons pour favoriser cette tendance.

 

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

Louis COLLARDEAU

Vice-Président de la FFPLUM

 

ULM Info n°108 - juin 2019

 


 

Pour la seconde année consécutive, le Conseil National des Fédérations Aéronautiques et Sportives (CNFAS) a coordoné la Fête de Sports Aériens. L’objectif est de promouvoir auprès du grand public toutes les formes du vol : avion, planeur, vol libre, ballon, hélicoptère, parachutisme, modélisme, construction amateur et bien entendu ULM en montrant concrètement que le rêve du vol est accessible. 

Canva FSA

La semaine a été accompagnée d’une campagne télévisée qu’assure la FFA (avion) depuis de nombreuses années. Une carte interactive a été mise en place sur le site du CNFAS (www.cnfas.fr), elle permet à toutes les structures de s’inscrire et de matérialiser leur présence à travers des événements très variés, de la simple journée porte ouverte avec des baptêmes à des manifestations de plus grande importance. Chacun fait ce qu’il entend mais avec des outils communs et une caisse de résonance médiatique plus importante que d’habitude.

Avec nos 1 000 structures et 800 terrains, la Fédération a un maillage territorial exceptionnel. L’ULM est une aviation innovante, variée et accessible mais souvent trop méconnue ou mal perçue. Nous produisons des films qui chaque mois permettent de mieux informer le grand public.  En 2019, nous avons par ailleurs rendu la première licence gratuite pour les moins de 25 ans et pour les femmes. Tout est donc en place pour faire la Fête ! Retrouvez-nous, participez à cette édition. Nous la reconduirons chaque année.

Malgré la météo, pas toujours au rendez-vous durant cette semaine, nous remercions l'ensemble des clubs et comités régionaux qui ont contribué à l'organisation de la semaine ! 

Bons vols en toute sécurité

 

sebastien perrot

Sébastien PERROT

Président de la Fédération Française d'ULM

Avril - Mai 2019

 

Vous êtes nombreux à vous préoccuper de la date de parution du prochain arrêté ULM. Les délais de publication règlementaires ne répondent pas à une science exacte mais ils ne devraient pas dépasser le mois de juin 2019. Les équilibres généraux de l’arrêté sont connus et ont fait l’objet d’une communication au mois de septembre (ULM-Info n°105).

Le périmètre ne devrait évoluer que marginalement, mais les coups de boutoir des lobbys les plus variés ont été intenses jusqu’au bout. C’est grâce à un tra-vail étroit bien en amont entre la Fédération et la DGAC que la cohérence d’ensemble a été mainte-nue. Que doit-on principalement retenir à ce stade ?

D’abord se féliciter que la règlementation ULM soit nationale. C’est ce qui permet de travailler de manière efficace en étant au plus près des besoins. Imagine-t-on seulement les efforts qu’il faut déployer pour déplacer un texte dans le cadre euro-péen de l’aviation certifiée ? La France sera donc le premier pays à produire une nouvelle règlementa-tion un an après la redéfinition du périmètre de l’Agence européenne. De nombreux pays (notam-ment frontaliers) attendent la parution de ce texte pour s’en inspirer. C’est sur ces nouvelles bases que se mettront en place les accords entre pays pour permettre le vol transfrontalier comme cela a toujours été le cas.

Ensuite, et c’est le principal pour nous, rien n’a été changé dans le principe d’une règlementation décla-rative tant pour les constructeurs que pour les pilotes. Aucun alourdissement règlementaire, et dans la mesure du possible des simplifications (notamment pour l’identification) ou des ajuste-ments pragmatiques (sur les limitations de puissan-ce par exemple). L’unité des six classes est préser-vée, sans pour autant appliquer des critères tech-niques identiques quand cela ne se justifie pas. L’unité d’ensemble n’est pas tant liée à une masse qu’à une règlementation non certifiée nationale pour une aviation ultra-légère motorisée innovante et accessible.

C’est cet écosystème qui fait l’originalité de l’ULM. Les polémiques sans fin sur les masses sont dépas-sées. La contrepartie de cette règlementation très libre est de garantir la bonne tendance de la sécuri-té des vols. La règlementation fait partie d’un tout, avec la sécurité et la formation.

C’est dans cet ensemble qu’il faut agir et pas seule-ment en regardant un bout règlementaire en dehors de ce contexte.

Que se passera-t-il lors de la parution de l’arrêté pour les propriétaires ? Rien, pour la plupart des machines. En revanche pour ceux qui souhaitent obtenir les marges techniques supplémentaires, et si le constructeur l’a prévu, il faudra refaire une carte d’identification mais il n’y a pas d’urgence par-ticulière. Les réunions de travail très régulières que nous avons avec l’ensemble des directions de la DGAC se poursuivront pour faciliter cette transition.

C’est long de faire des textes règlementaires, plus encore pour défendre une conception de l’aviation un peu hétérodoxe. Mais on finit par y arriver, en restant fédérés.

N’oubliez pas la licence ! N’oubliez pas de faire découvrir notre pratique !

Bons vols en toute sécurité.

 

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

ULM Info n°107 - mars 2019


 

          On a souvent la vision d’une aviation traditionnelle vieillissante (moyenne d’âge toutes activités environ 50 ans) et de moins en moins accessible. Cette impression est en partie fondée mais elle masque une réalité plus complexe. À la Fédération, nous avons en moyenne 800 jeunes de moins de 25 ans (pilotes ou élèves) depuis une dizaine d’années alors même que le nombre de licenciés a sensiblement augmenté. 

          Cela suppose tout de même un renouvellement permanent, et nous avons beaucoup de jeunes compétiteurs, de jeunes sur le Tour ULM, dans nos clubs, ou au sein de la dynamique Commission jeune que certains ont pu voir à Blois autour du Mini-Explorer par exemple. La difficulté est que les médias traditionnels changent et qu’il faut profondément renouveler notre manière de faire découvrir une activité souvent méconnue du grand public ou traversée de préjugés.

          Pour autant, il y a une forte demande et le succès incroyable du BIA (presque 14 000 candidats en 2018, soit trois fois plus en 10 ans), prouve que les jeunes ont un désir de voler. C’est principalement dans ce vivier que nous devons promouvoir l’ULM. Le film que nous avons réalisé « Le BIA, les jeunes, et les aides de la FFPLUM » permet de comprendre dans ces grandes lignes le BIA et la politique d’aide de la Fédération. Les inscriptions pour la session 2019 du BIA ont commencé hier et durent jusque fin février (www.monbia.fr). Le programme du BIA permet à nos jeunes pilotes brevetés ou élèves de le passer soit dans un partenariat structure ULM/établissement scolaire, soit même en candidats libres.  

          Mais il n’y a pas que le brevet qui est accessible, l’accès à la propriété l’est aussi. Le dernier article paru dans ULM-Info « Débutants, réalisez votre rêve ! » montre que nos ULM permettent, avec de bonnes occasions, d’accéder au plaisir de posséder sa propre machine et pas simplement pour les moins de 25 ans. Pour faciliter encore cette passerelle, nous allons mettre en place « un passeport ULM » dans le cadre des Comités Régionaux qui permettra aux jeunes titulaires du BIA de découvrir au moins trois de nos six classes. C’est la diversité qui fait notre richesse et on peut avoir le coup de foudre pour un type de vol (pendulaire, autogire, paramoteur…), encore faut-il créer des occasions de rencontre et de découverte qui sortent des canaux habituels. Pour aider encore ce passage, nous avons décidé d’offrir la première licence aux moins de 25 ans et les tarifs de l’assurance en RC par exemple pour un paramoteur sont particulièrement compétitifs.

          Les outils sont donc en place et c’est à nous tous de faire cette démarche d’ouverture et de rencontre. Pour les familles ou les jeunes qui sont en région parisienne, il y a ce week-end le Salon des Formations et Métiers Aéronautiques au Musée de l’air et de l’espace (https://www.museeairespace.fr/actualites/salon-des-formations-et-metiers-aeronautiques-2019/). La Fédération y sera présente à travers le stand du CNFAS pour le BIA. Un jeune breveté en ULM paraît bien loin des filières professionnalisantes habituelles qui sont souvent liées au monde certifié, pourtant les écoles sont de plus en plus sensibles à ce genre de profil, du BIA à l’aviation de loisir car ce qui compte de plus en plus, ce ne sont pas les titres et les diplômes mais ce que l’on appelle le « savoir être ». Or un jeune qui s’engage avec passion dans le domaine de l’ULM porte des valeurs : le sens des responsabilités et de la liberté, la maîtrise du risque et le désir du vol qui vont bien au-delà de notre seule pratique.

          Merci à toute l’équipe de la Commission jeune pour le travail effectué pour partager notre passion, à nous tous de relayer !

          Bons vols en toute sécurité !

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

février 2019

 

          Notre activité est principalement saisonnière. Pour la Fédération, préparer l’année 2019 demande de l’anticipation. Nous avons donné la priorité en 2018 au triptyque Règlementation-Sécurité-Formation. Les objectifs sont clairs, certains sont en partie atteints et le calendrier se déploie de manière soutenue avec à l’horizon 2020 la délégation du théorique ULM et l’organisation des championnats du monde de paramoteur.

          Pour 2019, nous avons souhaité revenir aux fondamentaux : la licence. Pourquoi et comment se licencier ? Qu’apporte la Fédération aux pilotes, à la vie des structures, de manière concrète et au-delà des grands enjeux couramment identifiés ? Comment promouvoir notre pratique dans un cadre qui ne la dévoie pas ?

          En parallèle mais séparément, nous avons souhaité redéfinir notre offre d’assurance, avec des produits qui offrent toujours plus de garanties pour des prix optimisés. La Fédération s’est associée au sein de l’UFEGA avec d’autres Fédérations pour obtenir des assurances spécifiques. L’assurance proposée par la Fédération est faite par des pilotes pour les pilotes.

          C’est donc depuis plus d’un an que nous travaillons sur ces deux sujets. Concrètement cela signifie côté licence :

> Un nouvel espace licencié, plus fluide et pratique. Le précédent logiciel avait presque 15 ans. C’est un gros travail de basculement et nous aurons immanquablement quelques difficultés de rodage. Mais notre partenaire est très réactif et le produit ne cesse de s’améliorer. Pour les récalcitrants, nous avons remis en place un formulaire Licence&Assurances disponible sur le site ou sur simple demande à la Fédération ;

> La licence peut être souscrite dès le mois d’octobre. La première année est offerte aux femmes et aux moins de 25 ans.

Côté assurances :

> Une présentation plus claire et des prix optimisés (diminution de l’IA, maintien des tarifs RC)
> La création d’une RC utilisateur spéciale instructeur en moyenne 50 euros moins chère que la RC utilisateur classique
> La possibilité d'assurer sa RC de propriétaire d'ULM en stationnement pour 5 euros quand on ne vole pas ou plus tard dans la saison
> La création d’une assurance casse hors action de vol en tous lieux

          Tout cela est parfois compliqué à expliquer dans le détail. Nous irons sur le terrain avec les Comités régionaux pour expliquer, aider et épauler les présidents de club à l’image de ce qui a été fait avec les réunions sécurité.

          Nous avons cependant créé trois supports pour faciliter la compréhension des fondamentaux :

> Le tuto « Pourquoi et comment se licencier ? »
> Le tuto « Pourquoi et comment s’assurer ? »
> Le mode d’emploi Licence&assurances disponible au format pdf

Toute l’équipe travaille beaucoup pour que nous puissions pratiquer notre passion dans les meilleures conditions. En son nom et avec les salariés du siège, je tiens à vous souhaiter une excellente année 2019 pour vous et pour vos proches.

 

Ssebastien perrotébastien Perrot

Président de la Fédération Française d'ULM

 décembre 2018

 

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 télécharger le calendrier FFPLUM 2019 (format A4 recto-verso PDF HD 2,72 Mo)

 

 

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