Espace Licencié

Espace Dirigeant

Paradoxalement, les deux mois de confinement si particuliers que nous avons vécus ont permis de revenir à l’essentiel sur beaucoup de sujets. Les contacts entre les clubs, les sociétés, les instructeurs, les pilotes et la fédération à tous les niveaux, élus, salariés ont été intenses et riches.

Vous êtes nombreux à nous avoir témoigné de votre soutien, la très bonne reprise des licences, les demandes toujours nombreuses d’affiliation, le suc-cès spectaculaire de l’action ReV+ (presque 1 000 vols en un mois depuis le 11 mai) sont des indicateurs sûrs dont il ne faut pas se satisfaire mais qui confor-tent l’idée qui structure notre action que le mouve-ment ULM doit d’abord compter sur lui-même en ren-forçant les structures de nos pratiques, en aidant tou-jours plus les dirigeants, en sécurisant le parcours de nos instructeurs, en nouant des relations solides avec nos partenaires pour rendre notre pratique toujours plus accessible. C’est ce que nous faisons avec beaucoup de conviction et d’engagement depuis trois ans sur tout un ensemble de sujets qui sont cohé-rents les uns avec les autres et dont on mesure peu à peu les effets.

Il est bien évident que l’image de l’aéronautique est profondément affectée dans l’opinion publique. Mais cette image, souvent caricaturale, ne concerne pas principalement l’aviation de loisir, fun et sympathique, qui a su se renouveler techniquement et dont on ne cesse de voir dans les médias que les Français ladécouvrent avec joie pour mieux connaître nos pays, pour accéder à des sensations nouvelles. L’ULM a d’incroyables potentialités dans ce contexte mais il est parfois difficile de montrer ce visage au plus grand nombre. Un des sujets nouveaux que nous avons lancé concerne l’acquisition de terrains fédé-raux (ou éventuellement leur reprise) pour permettre notamment dans les grandes métropoles un accès plus simple. C’est un sujet dans la durée, épaulé par l’expérience d’autres fédérations (moto, vol libre, modélisme), nous espérons pouvoir présenter les premiers projets d’ici la fin de l’année.

Malgré la crise profonde, ses incertitudes et les nom-breuses annulations d’évènements, la saison estivale devrait retrouver une certaine normalité.

Nous avions prévu de tenir l’assemblée générale 2020 à l’occasion du salon ULM de Blois qui a été annulé. Nous prévoyons une assemblée générale physique (toujours à Blois mais à l’occasion des championnats de France) qui sera cependant aussi accessible à distance. Ce sera l’occasion de faire le point sur tout ce que nous avons fait et tout ce que nous pouvons encore faire ensemble.

Bon été à toutes et tous. Bons vols

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

ULM Info 112 - Juin 2020

A l’occasion des 10 ans d’Aerobuzz, dont la Fédération est partenaire, Bertrand Piccard, qui était l’invité d’honneur et dont le charisme, les exploits, l’expérience aérienne, y compris dans l’ULM, sont exceptionnels, est revenu sur le changement de perception de l’aéronautique dans l’opinion publique depuis environ un an. « La honte de l’avion » est devenue clairement perceptible à l’occasion du dernier salon du Bourget. Les « gilets verts » ont alors relayé les « gilets jaunes ».

Même si ce « bashing » est souvent caricatural et violent, ce serait une erreur de l’ignorer ou de se réfugier dans des arguments anciens et souvent éculés. La communication « verte » tous azimuts à bon compte est un pis-aller qui crée plus de scepticisme que de solutions réelles. Dans ce contexte, il n’est pas évident d’assumer des « sports carbonés » au même titre que le nautisme ou la moto. S’agissant de notre pratique, les préjugés anciens sont nombreux, tant sur le bruit que sur les motorisations. La tentation du « pour vivre heureux vivons cachés » a aussi ses limites dans la durée. Une activité de privilégié dans un contexte environnemental contraint n’a pas grand avenir en l’état.

Et pourtant !

Pour Bertrand Piccard, il y a une occasion formidable de réconcilier la crise environnementale et la crise sociale en revenant à la technique, à la création et au vrai métier d’ingénieur. Dans ce cadre, et à une échelle modeste, notre activité est dynamique et prometteuse. Notre parc de machines est récent avec des moteurs propres sur des machines intrinsèquement optimisées pour voler au plus léger. Nous avons encore des constructeurs français, le cadre règle-mentaire non certifié est un écosystème propice à l’innovation. Et les ULM d’aujourd’hui sont bien loin des préjugés sur notre pratique. L’ULM reste par ailleurs une activité accessible. Avec 30 % de paramoteurs, qui alimentent aussi les autres classes, et un marché de l’occasion bien actif, nous ne sommes pas dans les ordres de grandeur de certaines machines haut de gamme qui cachent la forêt. Donc pour voler de manière innovante, variée et accessible, l’ULM est toujours un projet d’avenir et le succès de notre pratique ne se dément pas. Cette voix n’est pas évidente à faire entendre dans l’opinion, à une époque où la vidéo d’un chat qui tombe dans une piscine aura toujours plus d’audience qu’un exploit de Bertrand Piccard.

Les fondamentaux sont bons et notre activité a une formidable carte à (re)jouer !

N’oubliez pas la licence 2020 !

Bonnes fêtes

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

ULM Info n°110 - décembre 2019

Lettre en réponse au communiqué de presse du GIPAG du 10 décembre 2021.

 

Chère Madame Horiot,

Dans un communiqué du GIPAG, dont vous êtes la présidente, intitulé « Encadrer le travail aérien en ULM » vous affirmez que votre organisation, par ailleurs membre de la FNAM, est un important contributeur d’un arrêté soumis à la DGAC en novembre concernant le travail aérien en ULM. Vous avez même mis en place un « groupe d’experts ULM » pour proposer une mouture de l’arrêté à la DGAC. Vous souhaitez mettre « une cohérence entre d’un côté un système ultra encadré des aéronefs certifiés et de l’autre le no man’s land règlementaire du travail aérien en ULM ». Vous proposez donc toute la panoplie bien connue de l’aviation certifiée avec entre autres la visite médicale aéronautique de classe 1 ou le suivi des machines dans des ateliers agréés.

À quel titre faites-vous cela ? Sur quelle légitimité ? À partir de quels problèmes avérés ?

Vous n’avez jamais contacté la Fédération Française d’ULM mais je sais que vous menez depuis de longs mois un travail actif de sape de notre activité auprès des autorités, vous le revendiquez même dans votre communiqué. Le terme de « professionnel », l’ancienneté du GIPAG, votre notoriété depuis des années au sein de la société Troyes aviation distributrice de DAHER, MOONEY ou PIPER (toutes sociétés bien loin de l’ULM…) créent une sorte d’aura d’immunité naturelle qui ne doit cependant abuser personne ! Chacun aura bien compris que le GIPAG ne s’est jamais préoccupé de l’ULM, que vous parlez d’un domaine que vous ne connaissez pas et que votre action est essentiellement motivée par la jalousie. Ce n’est pas en enfermant les autres que l’on se libère soi-même et si nous comprenons les difficultés de l’aviation certifiée, ce n’est pas en bridant l’ULM que vos mandants se porteront mieux !

Je vous ai appelée immédiatement pour vous faire part de ma surprise ! J’ai constaté en vingt minutes d’échange téléphonique que vous ne connaissez strictement rien à la règlementation ULM et à son développement. Dans les motifs de distorsion de cohérence, vous avez évoqué : la photo ! Pensez-vous vraiment que la photo soit aujourd’hui le cœur de métier des pilotes professionnels ULM ? On parle bien d’ULM, pas de drones ! L’épandage ? Où ça ? En photo dans les livres d’histoire ! Le largage para ? Depuis un pendulaire, un par un et à dose homéopathique ! Le tractage banderole qui a été honteusement sacrifié et que nous avons censément défendu ensemble ?

Vous ne savez pas comment fonctionne le mouvement ULM qui affilie aussi (à 30 %) des sociétés à but lucratif comme beaucoup de fédérations sportives (la moto, la voile, le golf) qui ont aussi des professionnels. Vous restez clivée sur des distinctions travail/loisir, club/professionnel qui ont tué à petit feu le système actuel. C’est une règlementation adaptée (non pas un no man’s land) et un développement équilibré entre nos clubs et nos sociétés qui a permis le succès de notre pratique. La règlementation ULM a permis l’essor de machines innovantes et accessibles. Elle a créé un écosystème de professionnels et nous avons dans toutes les classes de machines des constructeurs nationaux prestigieux.

Vous prétendez ainsi que l’absence de visite médicale aéronautique est une anomalie en ULM, mais quand je vous réponds que l’Angleterre a en aviation certifiée une approche plus libérale qu’en France identique au nôtre en ULM, vous ne dites rien ! Il est pourtant bien là, l’enjeu : défendre nos libertés de manière responsable sans souhaiter aux autres par facilité des normes plus contraignantes. On peut créer un groupe d’experts sur le médical au sein de la FFPLUM pour aider la DGAC à vous libérer ! Vous avez fini par reconnaître qu'un de vos proches était médecin aéronautique…

Vous connaissez tellement mal le sujet que vous ne voyez pas l’effet désastreux qu’aurait une telle règlementation sur la découverte de notre activité. Admettons que vos apprentis sorciers autoproclamés experts arrivent à leurs fins. Quelle sera la conséquence ? Le développement de notre pratique sera entravée pour des motifs qui ne sont absolument pas liés à des raisons de sécurité, ce qui n’apportera rien à vos professionnels et qui emmènera tout le monde dans sa perte à une époque où les menaces sur l’aviation sont si nombreuses. Je suis frappé de voir qu’il est toujours facile de taper sur l’administration nationale ou européenne mais que la demande de règles et de normes vient souvent d’entités qui organisent leur influence et leur pré carré quitte à faire sombrer l’ensemble. Et je n’hésite pas à le dire : heureusement que la DGAC a été avec nous pour préserver l’ULM. Je vous ai invitée sur le MULM mais vous n’étiez pas disponible ! Vous êtes la bienvenue à la Fédération et sur nos terrains pour vous présenter la dynamique de notre pratique que vous ne connaissez pas.

S’agissant du vol découverte, la Fédération défend une politique simple : plus de formation pour les pilotes non-instructeurs, un meilleur outil de suivi des formations et surtout ne pas toucher à l’équilibre fragile entre la règlementation, la sécurité et la formation. Les pilotes d’ULM ne comptent pas sur vous pour les défendre, pilotes de loisir ou pro, clubs ou sociétés, instructeurs ou dirigeants de structures et je suis dans mon rôle de président de Fédération lorsque je m’étonne que le GIPAG se mêle de notre règlementation sans aucune légitimité. Vos propos sont même blessants de mépris sur notre activité. Le GIPAG représente environ 70 structures professionnelles du monde certifié, la Fédération regroupe 1 200 structures, 1 200 instructeurs, plus de 16 000 licenciés et un réseau de 800 terrains ULM. Chacun peut avoir un avis sur tout mais il est essentiel de respecter la légitimité des acteurs. Je vous invite donc à rentrer directement en contact avec nous si vous souhaitez avancer des éléments précis.

Veuillez croire à mes sentiments cordiaux. 

Joyeuses Fêtes.

 

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

 

 Photo : © FFPLUM

 

Inscrivez-vous à l'examen

 

La FFPLUM, Fédération Française d’ULM est organisme délégataire pour l’organisation de l’examen théorique commun de pilote d’ULM.

Si vous souhaitez passer cet examen, vous pouvez vous rendre sur le site internet dédié : https://examulm.ffplum.fr/ ,  choisir votre centre d’examens ainsi que la session (date) qui vous convient. Les modalités d’inscription et de déroulement sont décrites.

Les centres d’examens sont des structures affiliées à la FFPLUM, qui sont volontaires et remplissent le cahier des charges défini dans le guide du centre d’examens. Le Comité de pilotage DSAC-FFPLUM désigne et habilite les structures qui répondent au cahier des charges et au besoin de déploiement de l’examen.

Les superviseurs en charge du déroulement de l’examen sont des instructeurs de pilotes d’ULM. Ils assurent l’accueil des candidats et la surveillance des examens au sein de leur centre.

Depuis le mois juillet 2022 environ 50 centres d’examens FFPLUM sont ouverts. Plusieurs centaines de places sont disponibles en permanence pour les candidats.

Si vous souhaitez proposer votre structure (association ou société) pour devenir centre d’examens, vous devez vous adresser à la FFPLUM  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. , avec copie pour avis à votre Comité régional.

 

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Arrêté du 21 octobre 2021 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouvez le résumé vidéo de la compétition STOL qui s'est tenue à Belmont Saint Affrique en juillet 2021. Du grand spectacle avec des multiaxes, des autogires et des pendulaires ! Vous pouvez le noter dès à présent : le STOL 2022 se déroulera les samedi 2 et dimanche 3 juillet 2022 ! 

 

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