Dimanche 23 juillet le soir
Le compte rendu de cette demi-étape sera relativement court car il faut aller à l’essentiel et il est tard. En un mot : excellent ! Dans les vols, l’ambiance, la logistique, une longue journée qui marque avec deux terrains accueillants. Tout cela est largement possible gâce à la logistique terrestre qui a parcouru de longues distances souvent sinueuses et fatiguantes surtout après le faux départ de la vielle.
Pour la partie purement technique, les redécollages de Condat se sont effectués sur deux heures car il a fallu remonter les ULM par paquet de 8 ou 10 le long de la piste avant de les envoyer. C’est le propre des bases étroites, pentues, c’est aussi leur charme. Très vite en avalant la pente de la piste nous avons regagné les grands classiques du secteur : la Vézère et Lascaux, la Dordogne et Sarlat. Nous sommes dans une région que le Tour traverse souvent et qui réserve toujours ses petits trésors : les causses du Quercy ou les Gorges de l’Aveyron. Nous filons vers Villefranche à quelques encablures du viaduc de Millau que nous apercevons nettement dans une météo redevenue estivale avec une terre que l’on sent de plus en plus sèche, voire ocre.
Enfin, Saint-Affrique, en fait Belmont, avec ce terrain superbe, un peu piégeux en final avec ses dégueulantes mais dont on sent que la commune en prend soin. Une ambiance extra, joyeuse, accordéon et repas entre amis.
Demain la météo sera encore un peu capricieuse et nous avons pris la décision de changer l’étape intermédiaire pour assurer un parcours plus au Nord par Castel-Sarrazin afin de regagner Aire-sur-Adour dans les meilleures conditions.
On avisera demain soir pour l’Espagne.
Sébastien Perrot
Décollage de Condat-sur-Vézère
Biplan fidèle du Tour
Les ULM remontent la piste par paquet de 8
Le site de Lascaux
Le Pas du Miroir sur la Vézère
Sarlat
Méandre de la Dordogne
Gourdon
Le classe 6 de Jérémy
Cabrerets et son Château qui débouche sur le Lot
Villefranche
Le Viaduc de Viaur qui date de 1902
Le terrain de Saint-Affrique