Fiche détaillée d'un retour d'expérience (REX)
Contexte et informations techniques
11/05/2022
Vigilance
Pilote
Multiaxes
- Parachute
- Radio
- Transpondeur
- Tablette
- de loisir
- un vol local
- pour prise de vues
- Autre (précisez ci-dessous)
contrôle de l'appareil à l'atterrissage
Circonstances et récit
- Perte de contrôle au sol
- Contact anormal avec la piste
Effacement train avant détruit, hélice cassée, bâti moteur plié, cloison pare-feu déchirée
11 Mai 2022. Le vent est du 230° 13kt CAVOK. Je décide de partir pour un vol local, accompagné d’un passager membre de ma famille.
Le terrain des Mureaux dispose de deux pistes côte à côte, la 28 droite est réouverte ce même jour, après plusieurs mois de fermeture, depuis janvier 2022, pour réparation de dégâts causés par des sangliers. Les traces de réparations sont encore visibles, sous forme de terre tassée par endroits, l’herbe n’ayant pas encore repoussé.
Le décollage et le vol se passent normalement.
Au retour du vol local, je m’annonce à la radio : « PAPA OSCAR en étape de base pour un complet 28 Gauche ». Le bureau de piste annonce sur la fréquence que la piste 28 droite est maintenant ouverte.
Je m’annonce en finale : « PAPA OSCAR en finale pour un complet 28 Droite ». À l’atterrissage, je ressens que le train principal touche la piste normalement, mais un vent de cisaillement soudain survient à ce moment et l’ulm rebondit une première fois puis une 2ème fois, enfin au 3ème rebond amplifié, je pousse la manette de gaz à fond pour effectuer une remise de gaz.
Mais à ce moment-là, l’ulm bascule sans doute en avant puisque la roulette de nez s’efface, et l’ulm, nez en bas et hélice cassée, poursuit sa course sur la piste pendant 4 à 5 secondes jusqu’à l’arrêt complet.
Je constate rapidement que personne n’est blessé : je procède à la coupure des servitudes électriques et je ferme le robinet d’arrivée d’essence.
J’annonce l’immobilisation de l’ulm sur la piste par radio. Le responsable présent au bureau de piste, alerté par mon message, vient aider au dégagement de l’aéronef de la piste. Je n’ai pas pu à ce moment-là, comme je l’aurai voulu, vérifier le point d’impact de la roulette avant sur la piste. Je pensais à la présence éventuelle de « trous » sur la piste et ou une fragilité de la roulette de nez. Un choc important est constaté à postériori sur la jante.
Le terrain des Mureaux dispose de deux pistes côte à côte, la 28 droite est réouverte ce même jour, après plusieurs mois de fermeture, depuis janvier 2022, pour réparation de dégâts causés par des sangliers. Les traces de réparations sont encore visibles, sous forme de terre tassée par endroits, l’herbe n’ayant pas encore repoussé.
Le décollage et le vol se passent normalement.
Au retour du vol local, je m’annonce à la radio : « PAPA OSCAR en étape de base pour un complet 28 Gauche ». Le bureau de piste annonce sur la fréquence que la piste 28 droite est maintenant ouverte.
Je m’annonce en finale : « PAPA OSCAR en finale pour un complet 28 Droite ». À l’atterrissage, je ressens que le train principal touche la piste normalement, mais un vent de cisaillement soudain survient à ce moment et l’ulm rebondit une première fois puis une 2ème fois, enfin au 3ème rebond amplifié, je pousse la manette de gaz à fond pour effectuer une remise de gaz.
Mais à ce moment-là, l’ulm bascule sans doute en avant puisque la roulette de nez s’efface, et l’ulm, nez en bas et hélice cassée, poursuit sa course sur la piste pendant 4 à 5 secondes jusqu’à l’arrêt complet.
Je constate rapidement que personne n’est blessé : je procède à la coupure des servitudes électriques et je ferme le robinet d’arrivée d’essence.
J’annonce l’immobilisation de l’ulm sur la piste par radio. Le responsable présent au bureau de piste, alerté par mon message, vient aider au dégagement de l’aéronef de la piste. Je n’ai pas pu à ce moment-là, comme je l’aurai voulu, vérifier le point d’impact de la roulette avant sur la piste. Je pensais à la présence éventuelle de « trous » sur la piste et ou une fragilité de la roulette de nez. Un choc important est constaté à postériori sur la jante.
Après avoir pris du recul et refait analyse de la situation, je pense que j’aurai dû remettre les gaz au premier rebond, procédure qui n’a pas été mise en pratique lors de mes vols d’instruction.
La remise de gaz doit se faire dans ce genre de cas, au pire au deuxième rebond, attendre le troisième est généralement problématique.
Si la vitesse d'approche était normale et que c'est un gradient de vent de surface qui provoque un redécollage de la machine, la remise de gaz doit être privilégiée.
Si la vitesse d'approche était normale et que c'est un gradient de vent de surface qui provoque un redécollage de la machine, la remise de gaz doit être privilégiée.
