La proposition C.2.2.4 de la convention citoyenne pour le climat mentionne : « interdiction des avions publicitaires ». Cette proposition est dans la thématique « Consommer » au chapitre « Publicité » ayant pour objectif de réguler la publicité pour réduire les incitations à la surconsommation au milieu de l’interdiction de panneaux publicitaires sur l’espace public ou de la limitation sur les espaces numériques. Cette proposition n’est pas liée à la thématique « Se déplacer » qui s’attelle plus explicitement à « limiter les effets néfastes du transport aérien » et qui a de fait des effets sur l’aviation de loisir (taxation des carburants notamment).

Depuis le mois d’août, les professionnels du secteur (environ une trentaine), la Fédération, le SNPPAL, les organisations professionnelles de l’aviation générale alertent l’opinion à travers des reportages (journaux télévisés, presse grand public) et des actions ciblées du caractère totalement disproportionné d’une telle mesure qui a été reprise par un groupe parlementaire. Il y a principalement trois raisons qui font que cette proposition de loi n’a pas de sens.

Sur le plan de la consommation, il est avéré que le tractage banderole est une activité saisonnière et marginale principalement sur les plages et qui porte des messages souvent conviviaux liés aux activités locales (fête foraine, annonce de mariage, marché local, campagne de don de sang) qui n’ont pas grand-chose à voir avec les enjeux bien connus de la publicité sur nos modes de consommation dans les espaces public et numérique. On est dans un autre monde. La fin du tractage banderole n’aura aucun effet sur la surconsommation.

Sur le plan du transport, les aéronefs qui opèrent le remorquage sont principalement des ULM. Le bilan carbone de machines légères et récentes est dérisoire. La fin du remorquage banderole n’aura aucun impact sur le bilan carbone.

Sur le plan économique, les professionnels de ce secteur sont reconnus, dynamiques. Il n’y a jamais eu de problèmes majeurs de sécurité ou de nuisance. Il est en revanche certain que la fin du tractage banderole aura un impact économique direct sur cette activité de niche. Dans le contexte actuel, il serait particulièrement désolant de faire passer une disposition dont le seul effet réel serait de mettre des professionnels compétents sur le carreau.

À ces bonnes raisons de fond, il convient d’ajouter un argument de forme et de procédures. Dans une démocratie moderne, c’est bien le parlement qui fait les lois. Une convention de citoyens tirés au sort, pleins de bonnes intentions et la volonté affichée de l’exécutif de faire passer certains aspects du projet ne sont pas en soi les sources de la loi. Le parlement a tout lieu d’être éclairé également, et au même titre, par les corps intermédiaires (fédérations au sein du CNFAS, syndicats, professionnels, usagers) qui ont une connaissance réelle du terrain. Il serait souhaitable également que les administrations compétentes émettent des avis informés sur des sujets aussi spécifiques.

Il y a plein de belles choses à faire pour le climat.

En visant le remorquage banderole, on tape à côté et on crée du chômage.  

Le texte final sera présenté au Parlement en deuxième lecture dans les prochaines semaines. Sans préjuger du résultat, quoi qu’il en soit, une attention particulière doit être portée à la situation des acteurs de la banderole.  Un délai raisonnable doit accompagner ce texte pour leur permettre d’adapter leur activité avec une compensation sur les incidences financières.

Plusieurs entreprises sont affectées gravement par cette décision. Voici l’appel de détresse d’un des acteurs de la banderole :

Sébastien PERROT

Président de la FFPLUM

De nombreuses compétitions régionales ont été reportées à cause de la crise sanitaire. Dès le 5 juin prochain, les compétitions redémarrent : inscrivez-vous !

Les beaux jours arrivent et les compétitions reprennent leurs droits ! Le Ministère Chargé des Sports a récemment communiqué l’arrêt des compétitions sportives jusqu’à début juin. C’est dans ce cadre que le Pôle Sport de la FFPLUM, avec l’aide des Comités Régionaux organise ses 1^e compétitions de l’année dès le 5 juin 2021 !

Le Pôle Sport vous propose des rencontres sportives régionales jusqu'à octobre ! © FFPLUM

Des rencontres sportives régionales ouvertes à tous

Les compétitions régionales sont accessibles à tous les pilotes, que vous soyez expérimenté ou non. Les épreuves permettent aux pilotes de mieux connaître leurs machines, leurs compétences et de découvrir des situations particulières. Tout cela permet d’améliorer la sécurité des vols. Enfin, ces rencontres sportives permettent de rencontrer d’autres pilotes et de se créer un réseau.

Tout au long de l’été et jusqu’au mois d’octobre plusieurs compétitions sont organisées. Il y en aura forcément une proche de chez vous. N’hésitez pas à vous renseigner et à vous inscrire pour partager ces moments de convivialité !

Niveau	Descriptif et lieu	Date	Inscription	Affiche
Régional	Compétition régionale paramoteurs  Cosigny (LF7758)	4, 5 et 6 juin 2021
Régional	Compétition régionale paramoteurs et microlights  St Martin de Castillon (LF8421)	5 et 6 juin 2021
Régional	Compétition régionale paramoteurs  St Georges de Montaigu (LFFW)	5 et 6 juin 2021
Régional	Compétition régionale microlights St André de l'Eure (LFFD)	12 et 13 juin 2021
Régional	Compétition régionale paramoteurs et microlights  Brioude-Beaumont (LFHR)	26 et 27 juin 2021
Régional	Compétiton STOL (Décollages et atterissages courts) Belmont - St Affrique (LFIF)	3 et 4 juillet 2021
Régional	Compétition régionale paramoteurs Vitry-en-Artois (LFQS)	7 et 8 août 2021
Régional	Compétition régionale paramoteurs Chambley (LFJY)	28 et 29 août 2021
Régional	Compétition régionale paramoteurs Mondreville (LF7752)	16 et 17 octobre 2021

Noël Mazaudier

Responsable du Pôle Sport