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Dès le mercredi 10 février 2021 , Pierre Pouchès (CNFTE) était sur le pont à Fourques pour remettre en état plusieurs machines endommagées par les inondations.  Il nous raconte comment il a pu toutes les sauver ! 

 

Début Février plusieurs bases ULM ont été touchées par des inondations dans le Sud-Ouest. Sur quelles bases es-tu intervenu ?

Je ne suis intervenu qu’à Fourques ! Après, il y a La Réole, je les ai eus au téléphone. Ils n’avaient que des paramoteurs. Ils avaient commencé à démonter les moteurs. Il y avait aussi un avion, mais le moteur n’a pas été touché : la machine était en bois et elle a flotté…. Il y aura du travail du menuiserie !

Quels étaient les dégâts sur les machines à Fourques ?

Les moteurs étaient complètement inondés ! Il y avait 1m60 d’eau ! Les moteurs et les réservoirs étaient plein d’eau. Les moteurs étaient remplis d’eau. Il y avait également beaucoup de terre ! J’ai été contacté le lundi, une fois que la Garonne a commencé sa décrue et qu’ils avaient commencé à constater les dégâts. Je leur ai dit de faire un nettoyage, enlever le plus de terre possible pour éviter que tout soit oxydé.

Comment as-tu pu les remettre en état ces machines ?

Je suis parti avec le camion et la remorque atelier du CNFTE. Quand je suis arrivé, l’eau avait baissé mais j’avais encore 30 à 40 cm d’eau dans les hangars. On pouvait circuler donc on a quand même pu travailler. Il y avait également des pompes pour baisser le niveau de l’eau.

Je n’ai rien changé. On a passé le karcher par le trou des bougies. Cela a permis de retirer toute la terre qu’il restait. On les a séché. Ensuite, on a vu les carburateurs, fais les vidanges et redémarrer les moteurs.

Pas besoin de plus ?

Non, c’était des moteurs avec un carter sec. L’eau ne rentre pas, c’est complètement étanche. L’eau passe quand même par les soupapes, les filtres à air, les carburateurs… on a tout remis d’aplomb !

Les machines sont donc maintenant en état de marche ?

Tous les moteurs auxquels j’ai touché sont réparés oui. Après, le problème qu’il reste, c’est la partie électrique, les radios, les cadrans, tous les instruments de la machine. Mais pour cela, c’est de la réparation, il faudra remplacer les appareils.

 

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Pierre Pouchès - dit Peyo - après avoir remis en état un moteur  © Base ULM de Fourques

 

 

 

 

Les inscriptions au Brevet d’Initiation Aéronautique ont débuté ! Vous pouvez vous inscrire jusqu’au mercredi 10 mars 2021.  

Le Brevet d'Initiation Aéronautique (BIA) est un examen ouvert à tous les jeunes âgés de 13 ans au moins, qui évalue une culture générale dans le domaine aéronautique et spatial : aérodynamique et mécanique du vol, connaissance des aéronefs, météorologie, navigation, sécurité des vols, histoire de l'aéronautique et de l'espace, aéromodélisme. Le BIA compte plus de 11 000 candidats chaque année.

Le BIA comprend une épreuve obligatoire écrite et une épreuve facultative écrite d'anglais. Les épreuves du BIA se déroulent sous forme de Questionnaire à Choix Multiples. Vous trouverez toutes les informations relatives au BIA sur le site internet monbia.fr

Les diplômés du BIA bénéficient d’une prime de 150€ sur leur aide jeune pilote. Inscrivez-vous !

 

Un petit point d’étape sur le développement de dispositifs de prévention des collisions en vol pour aider les pilotes à améliorer la surveillance de leur environnement dans le concept « voir et être vu » propre au vol VFR, en leur indiquant par une aide visuelle et/ou sonore la proximité et la direction d’un autre aéronef à proximité.  

Toute la communauté aéronautique a été très marquée l’an passé par le drame de la collision en vol entre un ULM et un avion qui a fait 4 victimes avec à leur bord 2 pilotes particulièrement prudents et expérimentés. Plus récemment, un accident similaire a eu lieu entre 2 ULM qui se sont percutés en vol et par chance, il n’y a pas eu de victime. Quel pilote n’a pas un jour été surpris par un autre aéronef qu’il n’avait pas vu ?   

Ce risque demeure une préoccupation majeure pour l’ensemble des pratiquants de l’aviation VFR.

Le dispositif FLARM est généralisé depuis une bonne dizaine d’années sur les planeurs, ce qui a permis de réduire très efficacement les risques de collisions qui étaient par le passé la principale cause d’accident en planeur. L’intérêt de ce dispositif n’est donc plus à démontrer. Mais la limite de ce système est son coût élevé pour nos ULM, son installation et sa consommation électrique pas toujours adaptée à tous nos aéronefs ultra légers, voire même non motorisés, tels que les parapentes.       

Les progrès de l’électronique, la miniaturisation, les performances de nos smartphones et la couverture au sol du réseau GSM permettent à présent d’envisager pour un très proche avenir l’utilisation en vol de dispositifs interconnectés au réseau internet qui permettraient un échange en temps réel des données de positionnement et d’alerte de proximité entre des aéronefs en vol. 

Quelques matériels et applications simples et économiques commencent à être disponibles sur le marché et d‘autres sont en cours d’expérimentions avec des résultats très prometteurs, notamment par le biais de l’utilisation de la couverture GSM qui fonctionne très bien du sol jusqu’à environ 5 000 ft de hauteur (c’est là où il y a le plus de risques) et qui couvre plus de 95 % du territoire ; c’est bien mieux que la couverture radar avec les transpondeurs…

Pour faire court, chaque smartphone ou petit équipement intégrant un GPS pourrait d’ici peu se transformer en « mini transpondeur » anonyme et ainsi, connecté à un serveur via le réseau GSM, simultanément transmettre sa position et son altitude et aussi récupérer les données des autres aéronefs équipés situés à proximité.

La DGAC, le BEA et aussi l’EASA se montrent particulièrement ouverts et encouragent le développement de ces dispositifs non certifiés, conscients que c’est la clé du succès pour aller vite avec du matériel économiquement accessible, garant d’une large utilisation volontaire par tous les pilotes.

Pour améliorer la fiabilité de l’information, quelques difficultés, à priori surmontables, sont à prendre en compte telles que la nécessaire « interopérabilité » des différents systèmes existants entre eux par un partage ouvert des données de positionnement et ceci quel que soit l’opérateur (il s’agit de sécurité et de l’intérêt général). Et aussi, comme c’est déjà le cas pour l’ADS-B, l’idéal serait d’avoir la possibilité de faire remonter sur un serveur les positions des échos des transpondeurs modes S qui sont encore les plus communément utilisés sur les aéronefs de loisirs.

En bref, à l’image de la célèbre application Waze que nous utilisons sur les routes, voici nous l’espérons pour très bientôt le « Flight Radar » de l’aviation légère… pour nous aider à mieux voir ce qui se passe autour de nous !

 

waze flightradar

Waze et Flight Radar, deux applications disponibles sur vos smartphones

 

 

Aucun système ne remplacera le « voir et être vu », mais toutes les informations en temps réel contributives à la sécurité apportée aux pilotes permettent de réduire le risque, c’est tout le sens et l’intérêt de ces équipements.

À l’issue de ces essais que nous partageons aussi avec d’autres pays européens, nous espérons revenir très vite vers vous avec des solutions concrètes dans les prochaines semaines.

 

Louis Collardeau

1er Vice-Président de la FFPLUM

Président de l'EMF

 

Basé à Arras, le club des Godasses Volantes ne bénéficie pas toujours de conditions climatiques idéales pour pouvoir voler régulièrement en Hiver. Cela n'empêche pas le club de fonctionner en proposant à ses membres différentes activités.

 

Cet hiver, notre club des Godasses Volantes, grâce à quelques bénévoles, organise des cours de "dépoussiérage" du théorique. Notre ami Bidas  "Philippe Binet"  œuvre tous les samedis matins  depuis quelques semaines sur l'art de la navigation.

 

theorique godasses volantes

Les séances de théorique sont suivis au club d'Arras © Les Godasses Volantes

 

Les séances, ouvertes à l'ensemble des adhérents, trouvent un franc succès. L'année dernière le club a organisé une préparation du FCL055. Quatre membres ont obtenu cette qualification. Bravo à Guilain, Françoise, Laurent et Fredéric et merci à Guilain pour l'organisation des cours de phraséologie en langue Anglaise.

 

Daniel Petit

Les Godasses Volantes

Dans cette période troublée, la FFPLUM et des clubs régionaux ont ouvert leurs portes à des élèves de troisième pour leur faciliter leurs stages découverte. Deux stagiaires ont pu passer une semaine au siège de la Fédération et trois autres au sein du Club ULM de Chambley.

Conscient de ces difficultés, Georges HUMEAU, président du club ULM de Chambley et président des Usagers Aéronautiques Basés de l'aérodrome de Chambley a réussi à mutualiser les synergies des différentes structures de l'aérodrome pour proposer à trois élèves un stage d'une semaine sur la Base de Chambley. Ce sont les demandes de 3 collégiens de différents établissements de la Région qui ont été retenus. (Thiaucourt, Verny et Contrexeville).

Chaque jour, ils ont pu découvrir une autre activité avec les métiers qui peuvent s'y rattacher. Montgolfières, Avions, ULM, Mécanique Aéro, Photographie aérienne et gestion d'un aérodrome. Une superbe diversité leur permettant d'avoir une vision globale de l'aérien.

 

stagiaires

Simon, Jules et Quentin, heureux stagiaires à Chambley © ULM Club deChambley

 

Deux collégiens ont également pu faire leur stage au siège de la Fédération. Ils ont pu découvrir le travail effectué par chacun des salariés : comptabilité, communication, juridique, assurance et administratif.

Gageons que leurs rapports de stages seront bien fournis.

Cette initiative plus que concluante devrait être reconduite les prochaines années.

 

ULM Club de Chambley

 

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