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Le Comité Directeur de la Fédération s'est réuni les 30 et 31 janvier 2021 en visioconférence, avec la présence des Comité Régionaux le second jour. Différentes mesures ont été actées durant ce week-end studieux, propice à des échanges riches et constructifs. 

Tous les intervenants ont pu exposer l'actualité de leurs pôles ou de leurs régions, avec le bilan de ce qui a été fait dans la mandature et leurs projets pour les années à venir. 

Cette réunion a permis de soumettre aux votes trois résolutions, qui ont été adoptées à l'unanimité : 

  • La commission électorale pour l'Assemblée Générale qui sera composée d'un membre de la Fédération (Alain Catalan) ainsi que deux deux représentants d'autres Fédérations Sportives.
  • Le maintien du prix de la Licence pour la saison 2022 
  • L'adoption de la Charte d'éthique et de déontologie.

 

 

Le samedi 30 janvier 2021, sur le terrain de Carpentras, Clarisse Berret, déficiente visuelle, découvre l’environnement de l’ULM dans lequel elle apprendra à piloter, accompagnée de son instructeur Philippe Chiron, qui sera « ses yeux » !

 

clarisse Clarisse, en vol avec son instructeur © Philippe Chiron

 

Il y a quelques mois, j’avais été contactée par Jean-Pierre Scatena Président du club ULM Carpentras, pour me faire part de sa volonté de faire voler des personnes en situation de handicap. Aujourd’hui, Clarisse est donc la première !

Cette jeune fille de 23 ans épanouie et rayonnante a décidé d’apprendre à piloter. Aveugle à l’âge de 6 mois, repoussant de plus en plus ses limites, c’est d’un pas décidé qu’elle avance en direction de l’ULM multiaxe, laissant derrière elle son guide et fidèle compagnon ”OASIS”. Clarisse a déjà une connaissance du milieu aéronautique puisque papa est instructeur et maman pilote.

 

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Oasis, le chien guide © ULM Carpentras

Pour Philippe c’est aussi une première, car il va devoir adapter sa pédagogie. Comme le dit Clarisse avec beaucoup d’humour « Je lui fais une confiance aveugle ». Pour cause de météo sa première leçon, initialement prévue le samedi a dû être reportée au dimanche, mais cela n’a en rien entamé son enthousiasme.

À l’issue du vol, elle déclare : « Je suis encore dans les sensations, c’est difficile à décrire, mais c’est génial ! » Philippe est également très satisfait : « Elle a été incroyable, elle a piloté 85 % du temps. »

Sensibles à cette belle initiative, plusieurs partenaires soutiennent l’action du club : la fondation SNCF, la CoVe (communauté d’agglomération), la région Sud et la FFPLUM.

 

Recherche pilote informaticien

Les seules informations extérieures que Clarisse peut percevoir se limitent à la sensation du vent et la chaleur du soleil. En vol, elle est donc très dépendante des informations que lui délivre son instructeur.

Pour lui permettre plus d’autonomie dans son apprentissage, le club recherche les compétences d’un pilote informaticien capable de développer une application d’aide au pilotage pouvant fournir les informations de vol par signaux sonores.

Pour cela, vous pouvez joindre Jean-Pierre Scatena au 06 51 12 39 57.

Par avance, merci pour Clarisse.

 

Marie-France Jéhanne (Pôle Féminin)

Alain Réveillon (Pôle Vol Handi)

 

 

4 Février 1981 - 4 Février 2021 : la Fédération a soufflé ses 40 bougies ce jeudi 4 février 2021. Alain Dreyer (ancien chef d’entreprise) est l’un de ses fondateurs. Il nous raconte...

 « Jamais je n’aurais imaginé, en déposant les statuts en 1981, que la FFPLUM prendrait une telle ampleur ».

Il faut dire qu'aujourd’hui la Fédération compte plus de 15 000 adhérents à travers toute la France et les DOM-TOM. 

Lors des premières élections, Alain Dreyer fut élu le 1er président propulsé dans cette association naissante. « au moment du scrutin, c’est René Coulon qui a gueulé : DREYER ! Et je suis donc devenu président. »

 

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Alain Dreyer lors de son élection en 1981

 

Le chef d’entreprise a largement contribué au développement de la pratique avec ses moyens : « nous avions installé le siège dans les locaux de mon entreprise » nous raconte Alain Dreyer. Accompagné de toute une équipe, il a présidé la Fédération jusqu’en 1989. 

L’ULM est une aviation de loisir sportive et accessible, ce qui réjouit Alain Dreyer : « Je vois tellement de gens qui peuvent voler aujourd’hui en ULM grâce à la FFPLUM, je n’arrive pas à me lasser... »

 

Merci à Alain Dreyer pour sa disponibilité lors de cet entretien !

 

Retrouvez l'article de Alain Dreyer sur la naissance de la FFPLUM en cliquant ici ! 

 

 

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Ayant pratiqué le vol libre depuis ses débuts, j’ai fini par être lassé de faire des kilomètres en voiture et d’attendre, pendant des heures au sommet, le vent favorable. Avec une bande de copains d’Avignon, Georges Kany et Edmond Aupy, début 1979, j'ai cherché à motoriser nos ailes avec des moteurs de tronçonneuse avec l’hélice en prise directe afin de pouvoir voler à proximité de chez nous. La puissance était trop faible, après bien des destructions de matériel, notre enthousiasme s’est un peu calmé jusqu'à ce que je tombe sur l’engin miracle, le « soarmaster », qui possédait un réducteur. C’était hyper instable, mais pour ceux qui avaient de grandes jambes il permettait de décoller sur du plat (bien que pas toujours !).

À partir de Septembre 1979, j’ai volé un peu partout avec ce système jusqu’à ce que je me fasse arrêter par la gendarmerie pour avoir volé avec un engin non autorisé. Le procès-verbal, et mon récit de pince à linge dans la bouche comme manette des gaz, a bien fait rigoler le juge mais je ne pouvais pas récidiver. Il fallait s’organiser pour pouvoir voler tranquille d’autant plus que nous n’étions pas les seuls qui cherchaient à voler en motorisant nos ailes de vol libre, nous avons alors crée le club des « Ailes ultra-légères motorisées d’Avignon ». Ce système de vol était toutefois très délicat et il était difficile de le  rendre accessible à tous. C’est alors que Roland Magallon a eu l’idée géniale d’installer le pilote sur un chariot. De plus en plus de gens ont ainsi pu voler, mais parallèlement de plus en plus de PV d’infractions ont été délivrés. Il devenait urgent de s’organiser au plan national.

À l’initiative de « Vol Libre Magazine » une réunion à été programmée en 1980, quelque part vers Macon, pour regrouper les adeptes du vol motorisé. Dans les hurlements d’une assistance libertaire complètement déjanté, on a pu discerner qu’il fallait se regrouper et s’organiser sous forme de Fédération. Il fallait trouver quelqu’un qui s’en charge. Il n’y a pas eu d’élection, René Coulomb a gueulé, encore plus fort que d’habitude, « Dreyer ». J’étais ennuyé car mon entreprise me prenait beaucoup de temps tout en reconnaissant que j’étais le seul de l’assistance qui avait à la fois les qualifications de pilote IFR avion et hélicoptère, l’intendance et les moyens de créer une Fédération. 

Nous avons décidé de nous réunir une autre fois en une sorte d’Assemblée Générale pour écrire les statuts. Rien que le choix du nom a pris une journée, toute l’assistance hurlait, personne n’était d’accord. Si le nom « Fédération Française de Planeurs Ultra Léger Motorisé » a eu un accouchement difficile, il a eu le mérite de rendre célèbre sa contraction « Ultra léger Motorisé ». La Fédération a donc été crée et l’adresse de son siège social a été longtemps celle de mes bureaux : chemin de la Folie à Montfavet, tout un programme quand j’allais à la DGAC …….Nous étions près de l’asile et un jour un représentant de la DGAC avec qui j’avais rendez-vous s’est trompé et s’est retrouvé dans l’asile !

La mise en place d’une réglementation qui satisfasse pilotes, instructeurs et DGAC a été difficile. Il y avait la chapelle des pendulaires et la chapelle des 3 axes (qui souvent a cette époque n’avait aucun axe vraiment défini !). La chapelle des « faibles charges alaires, faible puissance qui pouvait se poser de partout »,  mais qui ne pouvait pas redecoller sans finir dans un arbre ou une clôture et la chapelle des «  augmentons la charge alaire pour avoir plus de défenses et pour pouvoir voyager » mais qui ne pouvait aller bien loin car les moteurs rendaient l’âme au bout d’une heure à cette époque. Les vieux « chibanis », inventeurs de ce type de vol, gueulaient très fort et refusaient de se soumettre aux tests pour devenir instructeurs. Il y avait ceux qui volaient pour le plaisir et ceux qui voulaient êtres rémunérés et en faire un métier.

Heureusement je volais dans toutes les chapelles ce qui me permettait de trouver un consensus. Les conseils d’administrations étaient l’occasion pour tous de faire des vocalises sur le mode hurlement. Le pugilat n’était jamais loin tellement les pilotes étaient passionnés. Tout le monde avait un œil sur nous, la FNA qui nous méprisait au début a essayé de nous bouffer. La réglementation très libérale que nous avions réussie à obtenir grâce à la compréhension de la DGAC faisait des envieux …. Chaque fois qu’il y avait un accident, il fallait que je fournisse des explications à la DGAC. Difficile d’expliquer pourquoi un type avec son ULM remontait les ailes de vol libre en les accrochant en vol avec un grappin !

Notre agrément-jeunesse et sport a été obtenu de justesse, un malheureux accident de biplace au départ du tour de France a failli le remettre en cause et la pétulante ministre de la Jeunesse et des Sports de l’époque, que j’avais fait voler devant les caméras, s’est fait réprimander en Conseil des ministres.

Petit à petit la Fédération est devenu mature, elle avait les moyens d’acheter son siège Social et son fonctionnement est devenu démocratique, alors j’ai trouvé qu’il était temps de partir …….. Bref cela a été instructif, passionnant et folklorique et ça a été un excellent moment dans ma vie.

 

Bons vols,

 

Alain Dreyer

1er président de la FFPLUM

 

Article paru dans l'ULM Info n°58

 

 

 

Le 17 décembre 2020 un pilote, instructeur ULM sur plusieurs classes, reprend ses vols après 6 semaines de confinement. Au deuxième vol de la journée, seul à bord, les paramètres sont bons au point d’attente prêt pour s’aligner et décoller. Soudain, une fumée sort du tableau de bord ! Les soupçons se portent immédiatement sur la batterie installée derrière ledit tableau de bord. Le pilote coupe instantanément tous les contacts, évacue l’appareil et réussit cependant à retirer la batterie, en train de se consumer et la jeter loin de l’aéronef !

 

batterie lithium

 

Le bon réflexe

Le pilote a le réflexe de prendre des photos, quelques secondes après les premières fumées, la batterie s’enflamme ! Sa combustion durera plus de 10 minutes. Près de 2 heures après l’accident, il n’est toujours pas possible de manipuler la batterie, toujours « instable » et dont la combustion continue. Le pilote est indemne et son appareil intact, mais l’on imagine le risque potentiel si ce problème était survenu après le décollage de l’ULM.

Lithium 2

 

Une précédente batterie, également au Lithium de 10 Ah, avait eu une durée de vie de 8 ans, sans problème particulier. Une nouvelle batterie, de même modèle, fut donc acquise dans le commerce ULM, au mois de mars 2020. 

 

La "Lipo", une batterie plus puissante, méfiance ! 

Cette nouvelle batterie, sensiblement plus puissante (11Ah) fut mise en charge, avec son chargeur, peu de temps avant le vol. 

La batterie « Lipo » utilise une technologie « Lithium Polymère » destinée, originellement, aux faibles puissances, le type RC [radio commande] supporte mal les gros échantillonnages.

Toute batterie au Lithium doit être associée à un régulateur de charge adapté, et également dans toute la mesure du possible, positionnée hors du cockpit. Une méfiance particulière doit s’exercer lors de l’acquisition de batteries, un dispositif de répartition de sa charge dit « BMS » est indispensable mais n’est pas suffisant et ne peut remplacer un régulateur adapté au type de batterie utilisée. La batterie LiFePo4 utilise une technologie « Li-ion », elle est à privilégier pour les aéronefs.

La température d'un feu de batterie au Lithium peut facilement atteindre 600 à 1000 ° C, à ce titre, il existe des solutions pour confiner un matériel EFB (Electronic Flight Bag) dans un sac prévu pour toutes sortes d'appareils communicants portables et de batteries au Lithium de rechange :

Tablettes, iPad, smartphones, packs batteries smart Bag, appareils photo, montres connectées, powerbanks, E- cigarettes, Hooverboards, cellules et packs de batterie au Lithium de rechange, etc. (Exemple ; un sac batterie, homologué EASA) http://www.lithiumsafe.com/lithium-battery-safety-bag/

 

Pour voler en sécurité, vérifions l’installation de notre circuit de charge…

 

Laurent Kerbrat

CSV Normandie

 

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