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Sur cette page, suivez l'actualité des Championnats de France 2020 qui se déroulent à Blois du 3 au 10 octobre ! 

 

Suivez les compétiteurs en vol grâce à leurs balises Flymaster en cliquant ici ! 

 

Merci à Vincent Beutter pour les photos envoyées durant la semaine ! 

 


Vendredi 9 octobre

Retrouvez les résultats finaux du Championnat de France 2020 ! Félicitations à tous les compétiteurs pour cette belle semaine sportive ! Vous retrouverez les photos de tous les podiums très prochainement sur notre site ! 

Résultats officiels PPG 

Classement des clubs PPG

Classement des équipementiers PPG

Résultats officiels Microlights

Les podiums en photo 

 


Jeudi 8 octobre

Retrouvez les résultats PPG à la fin de cette journée du jeudi. 

 

Résultats provisoires PPG (au 8 octobre)

 


Mercredi 7 octobre

Ce mercredi, les pilotes ont enfin pu décoller et effectuer leurs premières épreuves, que ce soit en paramoteur ou en classic'class. Au programme, du gonflage ou encore de la précision d'atterrissage pour les paramoteurs!

Retrouvez les premiers résultats provisoires au soir de cette première journée d'épreuves. 

Résultats provisoires PPG (au 7 octobre)

Résultats provisoires Classic Class (au 7 octobre)

 


Mardi 6 octobre

Aujourd'hui, toujours beaucoup de vent à Blois ! Cela implique qu'aucune manche n'a encore été validée ce mardi soir ! Les vents en altitude ne permettent pas les vools en toute sécurité. Les quelques tests au sol réalisés de la part d'Alexandre et de Marie Matéos ont permis de voir qu'il n'était pas possible de lancer les premières épreuves.

Les machines et les pilotes sont donc encore une fois restés au sol aujourd'hui. 

 

 

 


Lundi 5 octobre

Du fait de la mauvaise météo, les premières épreuves de la matinée ont été annulées pour les paramoteurs et les microlights. Les épreuves de l'après-midi ont également été annulées toujours du fait de la météo. 

Retrouvez quelques photos d'une journée marquée par un vent très fort, un ciel de toujours très bouché, des machines et des pilotes au sol. 

 

 


 

 

La Fédération, le CNFAS et les associations locales ont, durant l’été, eu recours à un collège d’experts pour établir de manière indépendante que le terrain de Sallanches est nécessaire à la sécurité aérienne dans la vallée de l’Arve. Cette démarche venait en complément des procédures judiciaires qui avaient été engagées par les mêmes acteurs contre la mairie un an auparavant et dont nous avions obtenu l’annulation de décisions illicites. Elles avaient été également largement soutenues par une pétition lancée par des pilotes de planeur suisses qui a recueilli plus de 17 000 signatures. Il y a donc deux volets juridiques dans la défense de Sallanches, un premier sur le contentieux concernant le bâti, clos depuis, un second sur l’intérêt proprement dit du terrain notamment pour la sécurité des vols sur les massifs locaux, c’est désormais sur ce dernier point uniquement que porte la défense.

Incompréhension

Au cours du mois de juillet 2020, nous avons découvert avec stupeur et incompréhension, l’arrêté de fermeture du terrain qui a été pris avec une célérité étonnante par le ministre de la Transition écologique sous couvert de la DGAC. Nous avons immédiatement engagé un recours gracieux auprès du ministre en attente de réponse à ce jour. La municipalité de Sallanches, à la faveur du caractère exécutoire de l’arrêté de fermeture, a très rapidement fait... démolir les hangars ! Et barré l’accès au terrain !

La règlementation permet aux citoyens de réclamer à l’administration les documents sur le fondement desquels les décisions administratives sont prises. C’est donc avec un certain étonnement que nous avons reçu et... découvert par le biais de notre avocat trois éléments très instructifs.

 

Sallanches : un terrain utile

Le premier concerne une enquête technique interne datée du 11 février 2020 destinée à la Direction du Transport Aérien qui conclut que l’intérêt de Sallanches est d’être le seul aérodrome de recueil dans la vallée de l’Arve pour les aéronefs qui auraient besoin d’un atterrissage sans délai. Sallanches est par ailleurs considéré comme un terrain utile pour les secours. L’étude de la DGAC conclut ainsi : « Un terrain de recueil est important dans cette région. Si l’aérodrome est fermé, il paraît nécessaire, en termes de sécurité, d’identifier une nouvelle aire de recueil. » Cette étude conduite par l’administration elle-même, conformément à la loi, aboutit exactement aux mêmes conclusions que celles du collège d’experts judiciaires que nous avions sollicités ! C’est donc en parfaite connaissance de cause que la DGAC a fermé le terrain sans pour autant proposer une alternative.

Procédure de fermeture

Le second élément concerne la procédure de fermeture de l’aérodrome. Les services juridiques de la DGAC avaient requis avant toute décision de fermeture du terrain de Sallanches que soient recueillis les avis des usagers du terrain, ce qui est aussi une bonne pratique en général. Or il est établi qu’aucune réunion physique officielle avec les usagers, associations, fédérations n’a pas été faite durant toute la période précédant la fermeture.

Comment peut-on prendre des décisions aussi radicales sans faire l’effort de réunir les parties prenantes ? N’est-ce pas le rôle de l’administration de faciliter le dialogue tout en affirmant les principes d’intérêts généraux ?

Propositions alternatives

Enfin il est établi que ni l’administration, ni la Commune de Sallanches n’ont formulé de propositions alternatives, pourtant prescrites par les services juridiques de la DGAC. De simples demandes informelles de relocalisation des machines - vouées à l’échec ! – ont certes été formulées par le maire de Sallanches auprès de terrains voisins mais cela ne répondait certainement pas à l’obligation de proposer effectivement une solution de remplacement. Quel gâchis et quel manque de pragmatisme !

Nous disposons évidemment de tous les éléments pour saisir le Conseil d’Etat et requérir notamment la suspension pour illégalité de l’arrêté de fermeture quoique le coût des procédures engagées sur Sallanches est déjà extrêmement important. Mais l’enjeu est cependant décisif pour tous les autres terrains.

Compromis

Ne pourrait-on pas aboutir à une solution de compromis où un terrain alternatif, une base ULM par exemple, puisse dans le même secteur satisfaire l’intérêt de tous ? C’est sur cette piste que nous préférons consacrer nos moyens, sans rien exclure pour autant. D’ici là il faut que techniquement, la piste de Sallanches soit encore praticable. Il semble que depuis peu, dès la rentrée et la démarche de recours gracieux aidant, le ministère ait réalisé la mesure des manquements commis et pris conscience de la nécessité d’une démarche constructive en demandant à l’administration de favoriser une solution de compromis.

Un cas d’école

Sallanches est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire et espérons-le au final de ce qu’il faudrait faire ! Bien que chaque terrain réponde à des problématiques spécifiques, il est nécessaire de poser une doctrine générale dans un contexte où les menaces sur les terrains ne cessent de croître alors qu’une perception erronée de l’aviation sportive et de loisir s’accentue dans l’opinion.

  • Tout d’abord, nos terrains ne correspondent pas à l’image que le grand public a d’un aérodrome (de Roissy à Nantes et qui sont dans le spectre de la convention citoyenne). Ce sont généralement des petits terrains, qui ont une histoire ancienne, de grands espaces de verdure qui répondent à une logique d’aménagement du territoire, au même titre que des installations sportives.
  • En fermant ces petits terrains, on perd du foncier vert, on éclate l’activité, on la concentre sur des terrains en créant des nuisances, on la rend moins accessible. On crée des tensions avec les élus et les usagers.
  • Il est indispensable que l’Etat ait une vision claire. Il serait souhaitable que les projets de fermeture de tous les terrains donnent lieu à une procédure de médiation efficace et dans tous les cas à une proposition de solution alternative. Et il est normal que dans un premier temps, la DGAC commence par défendre les terrains existants en produisant des arguments constructifs.
  • Il faut également faire preuve d’imagination. La Fédération s’engage dans une démarche d’acquisition de terrains (mais il nous faut l’aide des pouvoirs publics). On pourrait aussi imaginer que l’on propose aux usagers d’en faire l’acquisition. Rien n’est à exclure mais il est impératif de repenser les contours d’accès à notre pratique sans se contenter passivement des fermetures ou des menaces permanentes et parfois insidieuses.

Nous souhaitons donc que l’épisode des rapports de forces et des contentieux laisse la place à un partenariat clair sur des objectifs partagés. Il faut que Sallanches fasse jurisprudence au bon sens du terme !

 

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

Avec le Bureau Directeur de la FFPLUM

Le Comité Directeur de la Fédération s’est réuni de manière physique (et en partie en visioconférence pour certains élus) ce week-end (26 et 27 septembre 2020) au CNOSF pour faire le point sur l’ensemble des points de la politique fédérale : sport, subvention, sécurité, règlementation, formation, jeunes, Mondial de l’ULM, finance, assurance…

Durant le confinement, les réunions étaient très régulières en distanciel et hebdomadaire pour le bureau directeur. Les réunions physiques permettent cependant de travailler dans de meilleures conditions.

Les membres élus du Comité Directeur ont par un vote réaffirmé à l'uninamité moins une absentention leur soutien à l’ensemble de la politique menée depuis trois ans et dont les résultats sont perceptibles.

Les réseaux sociaux favorisent les approximations caricaturales de certains (souvent les mêmes) qui masquent les interrogations légitimes des licenciés. Le confinement accentue cette tendance. Il est parfois nécessaire de rappeler les règles simples du fonctionnement d’une fédération : des élus, un programme, un mandat que l’on doit juger sur leurs résultats dans le respect et la loyauté. Quoique certains se complaisent à dire, ils sont favorables bien qu’ils soient toujours perfectibles.

L’ensemble des élus, salariés, supports, conseillers sont là pour répondre à vos questions (organigramme disponible ici).

 

 

 

 

Dans l’ULM Info n°111, nous vous avons parlé de Thomas Joron et de son Micro’B. Le vol d’inauguration de la machine a eu lieu samedi 19 septembre 2020.

Thomas Joron, 27 ans, pilote de multiaxe champion de France 2018, vice-champion du Monde a fait le vol inaugural de son Micro’B (Multiaxe monoplace), construit par Alain Lepetit. Ce vol s’est déroulé en compagnie de tous ses partenaires samedi 19 septembre aux alentours de midi sur la Base ULM de Corbonod (LF0151).

C'est devant une trentaine de personnes que le 2e exemplaire existant au monde du Micro'B a réalisé son vol dans les meilleures conditions. 

 

Thomas participera aux championnats de France 2020 avec cette machine. Retrouvez ci-dessous la vidéo de son vol !

 

Le mandat de Patrick Gandil a été exceptionnel par sa durée (presque 13 ans) et surtout par les qualités humaines très largement reconnues : écoute, passion et sens des décisions partagées avec une méthode douce et sûre. Pour les fédérations aéronautiques, le mandat de Patrick Gandil a été très bénéfique avec la création de la Mission Aviation Légère Générale et Hélicoptère (MALGH) qui a permis de créer un espace de médiation entre une administration conçue pour l’aviation de ligne et des pratiques très hétérogènes des fédérations du CNFAS.

P Gandil

Le couple qu’il a formé avec Maxime Coffin premier directeur de la MALGH a durablement marqué les esprits. Avec Patrick Amar ensuite et Pierre-Yves Huerre à présent, la MALGH est devenue une institution essentielle et durable. Concernant l’ULM, Patrick  Gandil, qui est lui-même pilote, a accompagné la croissance de notre pratique en soutenant l’ULM à la française avec son système déclaratif et en donnant de nouveaux moyens à la Fédération pour mener ses actions. Nous avons eu souvent l’occasion de l’en remercier, même si nous n’étions pas d’accord sur tout.

L’arrivée de Damien Cazé dans un contexte de crise exceptionnelle est l’occasion de rappeler qu’une administration est avant tout le prolongement d’une volonté ministérielle. Le ministre des Transports actuel est un pilote, excellent connaisseur de toutes les formes d’aviation. C’est peut-être l’occasion de redéfinir ensemble les priorités des fédérations du CNFAS : une politique jeune ambitieuse, une stratégie de défense et de promotion des terrains, une action raisonnée et efficace dans le développement durable en évitant les amalgames, une confiance affirmée dans le rôle des fédérations dans l’organisation de leurs pratiques. Il y a beaucoup de bonnes choses à faire, avec les fédérations et d’autres acteurs. Nous formulons nos plus sincères vœux de réussite à Damien Cazé dans l’accomplissement de son mandat.

photo Damien Caze

Sébastien Perrot

Président de la FFPLUM

 

Crédit photo : DGAC

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