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Le corps humain, composé à 60 % d'eau, ne peut pas stocker cette eau. L'hydratation est donc essentielle, surtout pour les performances sportives comme dans les sports aériens où les pilotes peuvent facilement se déshydrater. Pour les pilotes de la FFPLUM, bien planifier son hydratation est crucial pour rester concentré en vol.

Comprendre les défis spécifiques à l'hydratation en vol

Sous l'effet du stress et de la concentration, les pilotes peuvent ne pas sentir la soif et tarder à boire, ce qui risque de les amener à un état de déshydratation avancé. Une perte de plus de 1 % du poids corporel due à la déshydratation peut nuire à leurs capacités mentales et, par conséquent, à la sécurité des vols. (1) Des études montrent que la déshydratation affecte négativement les performances cognitives et l'humeur. (2)  

Il est donc crucial de gérer l'hydratation bien avant le décollage !

Planification pré-vol

Avant une compétition, il est important que les pilotes boivent suffisamment, environ 2 litres d'eau par jour selon leur poids et leurs besoins, pour bien s'hydrater. Il est aussi crucial d'éviter les boissons comme le café, le thé et l'alcool, qui favorisent la déshydratation.

Hydratation pendant le vol

Une étude sur des aviateurs de l'armée de l'air montre qu'ils perdent en moyenne 462 ml de liquide par heure. (3) Il est donc conseillé aux pilotes de boire 500 ml d'eau par heure de vol, en buvant régulièrement en petites quantités plutôt qu'en grande quantité d'un coup. Les boissons hypotoniques glucidiques et contenant des électrolytes sont les plus bénéfiques pour rester hydraté pendant l'exercice, selon une méta-analyse de 28 études. (4)  

Exemple de boisson d’effort

  • 500 ml d’eau
  • 20 g de sucre roux (Apport de glucides)
  • 80 g de sirop d’agave (Apport de glucides)
  • Jus de citron (Antioxydants, Vit C)
  • 1 pincée de sel (Apport de sodium)

 Boisson deffort pour sportifs au citron

 

Après le vol

Après un vol, il est important que les pilotes continuent de boire de l'eau pour compenser les pertes hydriques et aider à la récupération musculaire et cognitive.

Conclusion 

Une bonne hydratation est indispensable pour les pilotes lors d’une compétition. Elle contribue non seulement à la performance sportive mais aussi à la sécurité en vol.

 

Angie BICA - CESCO

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La première compétition de la saison à eut lieu le week-end du 13 avril dernier à Chenay, en Nouvelle-Aquitaine. C’est avec beaucoup de joie que les compétiteurs paramoteur se sont retrouvés avec la pause hivernale. La météo était au rendez-vous avec les 10 équipages inscrits. 

Sandra Moreels, habituée du circuit de compétition, était de la partie et nous raconte l’ambiance du week-end. N’hésitez pas à vos inscrire aux prochaines compétitions, via votre espace Licencié. Nous ne vous le dirons jamais assez, la compétition n’est pas qu’une course à la médaille, mais la meilleure façon de progresser en sécurité !  

Le soleil avait rendez-vous avec les ailes à Chenay le week-end du 13 avril, où passionnés et compétiteurs se sont donné rendez-vous pour la première compétition de paramoteur de la saison. 10 équipages étaient en lice pour réaliser les épreuves imaginées par le directeur de course Pascal Vallée : une précision d’atterrissage, deux navigations de 40 kms chacune durant lesquelles il fallait démontrer sens de l’orientation et perspicacité pour dénicher des photos, et une manche de gonflage / maniabilité des ailes qui a offert un magnifique spectacle coloré.

Au-delà de la compétition, l'ambiance chaleureuse et l’accueil convivial du club de Thierry Charrier ont marqué les esprits. Les repas étaient prévus et un magnifique barbecue immatriculé aux lettres de l’aérodrome a clôturé la journée.

En plus de l'action sur le terrain, l'animation et les explications prodiguées par Pascal Vallée ont ajouté une dimension enrichissante à l'événement.

Avant et après les épreuves, les conditions météorologiques parfaites ont permis à chacun de prendre son envol pour le simple plaisir de voler, offrant ainsi des moments de liberté et de jeux au-dessus des paysages de Chenay.

En résumé, ce week-end ensoleillé à Chenay restera gravé dans les mémoires comme une expérience à renouveler. Tous les pilotes, y compris ceux qui découvraient pour la première fois la compétition sont repartis enchantés. Vivement la prochaine édition !

Sandra Moreels

Gérard et Frédérique Lange, de La Maugerie ULM, avaient organisé l’année dernière les 100 ans de l’autogire. Devant le succès de l’événement, ils se renouvellent cette année sous un nouveau format : un rassemblement autogire et voilures tournantes. 

 

Le programme est alléchant :

 

  • Le samedi 

Découverte (ou redécouverte) des châteaux de la Loire grâce à un rallye, au départ de Blois et avec un atterrissage sur la base ULM de Fougères sur Bièvre. 

A Fougères, une aire de posé de précision sera installée, pour ceux qui auront l’envie de s’y amuser. Sur place, David Morin, de Air Bleu ULM Le Mans, se fera juge de l’arrivée de ce petit rallye. A partir de là, il sera possible d’aller visiter le château de Fougères à proximité. Rien d’obligatoire évidemment. Tout l’événement reste convivial et libre de toute contrainte. 

De retour à Blois-Le Breuil, une soirée festive est prévue. Il sera possible de dormir sur place. 

  • Le dimanche 

Un café croissant est organisé et ouvert à toutes les classes, suivi d’un barbecue pour reprendre des forces avant le vol de retour à la maison. 

Si vous avez envie de rencontrer des pilotes passionnés d’autogire et voilures tournantes, de passer un week-end convivial et sans contrainte, sachez que l’inscription est gratuite (les frais de carburant, repas, taxes d’atterrissage, etc. seront à régler sur place) via le lien suivant : 

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdxIfSv-FiK2x1KRVeluZrKxG9B7SeHBQMSRSPSyRkSKt6tYg/viewform?usp=pp_url

COMMUNIQUÉ À PROPOS DE RUMEURS SUR « L’ULM À 600 KG » QUI CIRCULENT DANS LES ALLÉES DU SALON AERO FRIEDRICHSHAFEN 2024
Nous, c’est 525 kg !

L’édito « Nos choix réglementaires » est parfaitement clair et transparent. Il reflète la politique de la fédération largement connue.

En 2019 le choix de la FFPLUM et de la DGAC a été de préserver l’intégralité de la règlementation française ULM et son système déclaratif en passant de 450 kg (475 kg) à 500 kg (525 kg). À l’occasion de l’édition 2024 du salon AERO Friedrichshafen, la « toile » se fait l’écho d’un passage de la règlementation ULM française à 600 kg qui serait le fait de la Fédération. Ceci est absolument faux ! La réalité est sensiblement différente.

Que certains constructeurs et pilotes poussent à la roue depuis plusieurs années sur ce sujet est un fait, et nous ne pouvons pas ignorer également que 14 pays européens sur 27 sont à 600 kg pour leurs ULM avec une règlementation plus restrictive. Par ailleurs, de nombreux projets français avec le développement de technologies très innovantes dans le domaine des motorisations (turbine, électrique, solaire, hydrogène…) se concrétisent actuellement grâce à la souplesse de la règlementation ULM mais avec de grandes difficultés pour rester dans les masses de la règlementation ULM française.

Pour répondre à ces nouvelles attentes, la question a été posée de définir un nouveau cadre règlementaire français pour la tranche de 525 kg à 600 kg, avec pour prérequis de « ne pas toucher à un seul cheveu » du cadre règlementaire actuel pour les ULM en dessous de 525 kg.

C’est dans cette perspective que la DGAC va prochainement faire paraître un arrêté pour permettre une expérimentation dans un cadre règlementaire précis et au cas par cas pour ce type de machines de masse supérieure à 525 kg. Ce seront plutôt des machines chères et haut de gamme pour un public très restreint qui n’est pas représentatif de la grande famille de l’ULM.

Les exigences règlementaires additionnelles pour ces machines entre 525 et 600 kg prévues dans ce cadre seront pour le constructeur des règles de construction renforcées, pour le propriétaire/exploitant une exigence de maintenance encadrée et pour le pilote une formation additionnelle spécifique. Il n’est donc pas question de la généralisation en France de l’ULM à 600 kg, mais plutôt de tirer les enseignements du cadre innovant de cette expérimentation pour éventuellement définir un futur cadre règlementaire pour des machines entre 525 kg et 600 kg.

Ce qui est sûr : il est hors de question de modifier la règlementation pour les ULM de moins de 525 kg, dans l’intérêt de nos libertés et de nos fondamentaux !

Et pour que les choses soient encore plus claires, si certains rêvent pour le futur de voler avec une machine non-certifiée à 600 kg, ce sera nécessairement avec de nouvelles exigences règlementaires.

S’il est une épreuve qui tend à prendre de plus en plus d’ampleur, c’est bien le STOL ! 

Le STOL, c’est le Short Take-Off and Landing, autrement dit en français Décollage et Atterrissage court. Son origine est à trouver chez les pilotes de brousse, qui sont contraints depuis toujours à décoller et atterrir très court, les pistes étant rares dans certaines régions du monde. Au départ donc, les pilotes ont simplement adapté leurs machines dans un but strictement utilitaire : assurer sa sécurité dans des régions peu propices au décollage et à l’atterrissage. 

Puis la nécessité s’est petit à petit transformée en discipline, d’abord aux Etats-Unis, où les pilotes ont commencé à se rassembler pour jouer à décoller et atterrir court. 

C’est très récemment que la première compétition a eu lieu en France. C’était en juillet 2020 à Belmont. Une vingtaine de participants ont répondu présent. Depuis, le STOL s’est bien développé, et cette année ce sont :

  • 2 stages d’initiation
  • 4 compétitions régionales
  • 1 championnat de France

Qui sont proposés aux concurrents ! 

Agenda fédéral : https://ffplum.fr/actualites/2023/agenda-sportif-2024

Les compétitions sont ouvertes aux multiaxes, pendulaires et autogires. L’objectif est donc de décoller et atterrir au plus court. Il n’est évidemment pas question de sortir de son domaine de vol ni de prendre des risques. Justement, maîtriser son STOL est un gage de sécurité.

Tout le monde peut s’inscrire au STOL, mais il faut tout de même avoir une bonne expérience du vol. D’ailleurs, les compétitions débutent toujours par des essais libres durant lesquels les pilotes ont le loisir d’appréhender le terrain et la météo. C’est l’occasion pour le directeur de course d’apprécier les capacités de compétiteurs. 

Les concurrents participent ensuite en poules de 3 à 7 compétiteurs. Chacun a droit à deux essais. Les meilleurs sont donc ceux qui cumulent la plus petite distance de décollage et atterrissage. Les premiers de chaque poule s’affrontent ensuite, ainsi que les seconds, etc. Pour établir le classement final. Cette méthode permet que chacun bénéficie de conditions météo quasi identiques dans une même poule. 

Alors, pourquoi pas vous ?

Pour plus d’informations : http://stol.france.free.fr/

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