Le CEC: C'est le Compte Engagement Citoyen

Vous avez une activité en tant que bénévole, volontaire ? Votre CEC vous permet d'acquérir des droits à formation, inscrits sur votre compte personnel de formation (CPF). 

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34030

C'est un dispositif en direction des bénévoles. Il s'adresse autant aux actifs qu'aux retraités. 

- Si vous êtes un club, vous devez avoir certainement créé votre Compte Asso. Dans le cas contraire, c'est l'occasion de le faire.

- Si vous êtes bénévole et si vous avez effectué plus de 200 heures annuelles de bénévolat, cela vous concerne.

Vous pouvez créer votre compte et vous inscrire en indiquant votre club et les heures effectuées. Apres validation par votre dirigeant, cela vous permettra d'abonder votre compte temps. (Limité à 240€ sur une année et avec un maximum de 720€)

Il est intéressant de savoir que toute formation éligible au CPF peut voir son financement complété par des droits CEC.

Cela pourrait servir pour des formations d'instructeurs mais pourrait concerner plein d'autres formations... (Com, Informatique, Média, Mécanique, etc....)

Vous êtes bénévole, n'hésitez pas à vous inscrire et à le compléter chaque année :

https://www.associations.gouv.fr/compte-d-engagement-citoyen.html#:~:text=Institu%C3%A9%20par%20la%20lo

Toutes les démarches et réponses à vos questions :

https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/tutoriel

Pour la sécurité

Les REV (Remise En Vol) ont été mises en place par la FFPLUM en 2018. C’est la 7ème année qu’est offerte aux pilotes licenciés, la possibilité de faire un vol avec un instructeur quelque soit la classe d'ulm. Ce vol bénéficie d’une prise en charge de la FFPLUM à hauteur de 60€ remboursés directement au pilote par la Fédération.

L'objectif de ce vol est de mettre à niveau les compétences de chaque pilote et d'exécuter des manœuvres qu’ils ne font pas régulièrement. De voir ou revoir des points particuliers de pilotage, de contact radio, de transit dans les zones. Ce vol peut être fait sur les appareils du club ou sur leur appareil personnel. Le programme est défini par la FFPLUM (voir le site FFPLUM). En général ce vol d’une heure minimum s'effectue en début de saison ou après un long moment d'inactivité.

Il faut savoir que chaque année nous enregistrons entre 15 et 25 accidents mortels entrainant entre 18 et 30 décès ou blessés graves. Depuis la mise en place des REV nous avons enregistré une baisse des accidents de l'ordre de 17%. 

Pour les pilotes propriétaires c'est l'occasion de faire une visite pré-vol un peu plus poussée, de montrer les spécificités de sa machine et de voir ou revoir des phases de vol particulières.

Pour les pilotes non-propriétaires, c'est de refaire un vol sur une autre machine du club, avec un autre instructeur.

Quelque soit le pilote, c'est aussi le moment de voir et mettre à jour ses compétences en matière de pilotage. Il ne faut absolument pas prendre la REV comme un moyen de tester la capacité des pilotes. Mais au contraire un moyen de parfaire son pilotage et de revoir des exercices tels que l’encadrement, la panne moteur en campagne…

Pour les clubs

C'est le moyen de vérifier les aptitudes de chacun à maitriser son pilotage, à être apte à faire des vols découverte, par exemple. Dans certain club la REV est obligatoire pour utiliser les machines club. C'est aussi rassurant pour un président de club qui doit désigner au niveau des assurances les pilotes aptes à faire des vols découverte.

Pour les instructeurs

C'est un moment privilégié pour revoler avec des élèves que l'on a brevetés il y a quelques années. C'est aussi voler sur des machines propriétaires aux performances très différentes des machines école. La REV entre instructeurs est aussi très bénéfique et permet de comparer ses façons d'enseigner.

Alain DUGAS

Le rapprochement entre structures ULM et médicales est riche et permet le décloisonnement de mondes qui ne se rencontrent habituellement pas. 

À Montauban, l’AAMCA (Association aéronautique montalbanaise des constructeurs amateurs) a franchi ce pas avec joie. Deux jeunes adultes venus de l’ASEI (Association pour la Sauvegarde des Enfants Invalides) de Fonneuve ont pu y savourer un baptême de l’air qu’ils ne sont pas près d’oublier. 

Ce baptême a été préparé avec minutie. Il a fait suite au désir d’un résident de réaliser le rêve de sa vie, celui de voler. À quelques jours du décollage, l’équipe médicale a rencontré, sur leur site, les membres de L’AAMCA, parmi lesquels Jean-Michel Husson, pilote expérimenté et instructeur bénévole au sein de la structure aérienne. Ce temps d’approche et d’échange a permis de valider dans sa matérialité le rêve de José, mais aussi celui de son compère Jérôme. 

À jour fixé entre les deux équipes, la météo s’est montrée généreuse : magnifique ciel bleu et soleil. 

Avant l’embarquement, le pilote a pris le temps d’expliquer les spécificités de l’aéronef utilisé : « C’est un ULM multiaxes. Cet appareil est particulièrement adapté à l’emport de personnes en situation de handicap, grâce à son aile haute, et l’accès à bord très facile pour les personnes déficientes physiquement. »

Après une phase ascensionnelle, durant 30 minutes, à une vitesse de 170 km/heure, le petit appareil a survolé, à une hauteur de 3 000 pieds (mille mètres), une partie de Montauban, le barrage du Tordre à Génébrières, et bien sûr l’ASEI de Fonneuve, au grand ravissement des deux passagers successifs du jour, aux yeux brillants et aux larges sourires.

En amont, l’équipe de la structure médicale avait mené une réflexion afin de concrétiser le projet dans ses moindres détails, autour d’un événement créateur de rencontre, de félicité et d’ouverture vers les autres. Cette escapade touristique, parenthèse enchantée pour les résidents, a permis aux deux équipes de s’enrichir mutuellement. Aussi, après avoir remercié les membres de l’AAMCA, plus particulièrement Hubert et Jean-Michel, Fany Fogliata, éducatrice spécialisée, tenait à déclarer : « Pour moi, cela a été un moment intense. Cela n’a pas de prix de voir le bonheur dans les yeux des résidents. Je suis fière pour eux de les avoir accompagnés dans cette démarche. » 

Quant à Jean-Michel Husson, ce dernier témoignait : « J’ai vécu une expérience intense. J’ai pris beaucoup de plaisir dans l’accompagnement du projet de José et de Jérôme. Nos contacts relationnels ont été chaleureux. »

Cette expérience, nouvelle dans sa réalisation, devrait se renouveler dans un proche avenir.